Chronique

RINGWORM
Hammer Of The Witch

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Relapse Records

13 titres - 41 minutes
Sorti le 14-03-2014


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Dimanche 6 avril 2014

Sixième album pour Ringworm
Ringworm


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, et premier à sortir chez Relapse Records , leur nouvelle écurie après un long passage chez Victory. Curieusement, c’est peut-être maintenant, après plus de vingt années d’existence, que le groupe a enfin trouvé refuge adéquat. Ce nouvel album permet en effet de vérifier que son Hardcore très métallique se fond mieux dans le décor grind-death-sludge de Relapse Records que dans le revirement Emo et consorts de leur ancien label à l’effigie du Bulldog.

Le titre, Hammer of the Witch, peut faire écho à une chasse aux sorcières, dans tous les sens du terme, comme une métaphore du vécu de James Bulloch, le chanteur et unique membre originel de Ringworm
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. Auteur de la très jolie pochette du disque (pièce maîtresse d’une expo organisée l’année dernière), les hurlements de l’ami ‘Human Furnace’ tiennent une nouvelle fois une place prépondérante dans cet enregistrement. Véritable identité du groupe, ils sont la définition même du mot "rage". Si ce chant, au demeurant assez spécial et linéaire, peut agacer, son intensité force le respect.

Et la musique dans tout ça ? Favorisant la vitesse plutôt que la technique (on ne leur demande pas l’inverse de toute façon !), Ringworm
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a cette manière particulière d’aborder ses compos. Ainsi, les Américains nous rappellent leur statut de précurseur ancré dans le Hardcore à base de morceaux courts tout en intensité (Exit Life) ou au breakdown savamment amené (One of Us Is Going to Die). Mais Ringworm
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fait aussi parti des premiers combos à avoir mélangé allègrement NYHC et Thrash. Ce n’est pas ces quelques riffs bien envoyés et combinés à des soli efficaces (Psychic Vampire, I Recommend Amputation) qui pourront infirmer ces propos.

Allant à l’essentiel, ces compos très sombres s’encaissent sans broncher, au risque de mettre KO l’auditeur qui peut ressentir une lassitude légitime devant la certaine monotonie d’un album qui aurait gagné à être un peu plus court. Dommage, quand on connait le potentiel des guitaristes John Comprix et Matt Sorg qui ont participé au Charred Walls of the Damned de Richard Christy, qui avait décelé en eux ce potentiel thrashy bien affirmé.

Armé de cette foi rageuse qui lui sied toujours aussi bien plus de 20 ans après, Ringworm
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nous propose un album qui s’en veut la parabole. Cette collection de chansons manquant de diversité ne vous retiendra sans doute pas toute l’année, mais elle permet d’attendre de pied ferme les Américains pour leurs prestations live à venir qui promettent d’être aussi furieuses que le crachat entendu en conclusion de We'll Always Have The End.


Tags : Hardcore/Heavy Metal/Thrash/ Death
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