Chronique

INSAIN
Enlightening the Unknown

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Kaotoxin

7 titres - 24 minutes
Sorti le 11-03-2014


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Mardi 18 mars 2014

Malheureusement passé un peu inaperçu en 2010, le premier album de Insain
Insain
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, "Spiritual Rebirth" faisait preuve de beaucoup de professionnalisme : compos, artwork, production, leur Brutal Death se voulait déjà très mature et il faisait bon de déguster cette galette. Hélas, "Enlightening the Unknown" constitue déjà la dernière sortie du groupe, qui a mis fin à ses activités récemment après sept années d’existence. Pas de quoi s’empêcher de s’envoyer ce gros son néanmoins.

Enregistré au Electrik Box studio (The Lumberjack Feedback
The Lumberjack Feedback


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, Unsu
Unsu


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...) puis mixé et masterisé au 16th Cellar studio (Hour Of Penance
Hour Of Penance


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, Fleshgod Apocalypse
Fleshgod Apocalypse


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...), "Enlightening the Unknown" s’érige comme ce mur sombre contre lequel on aime s’empaler. D'entrée de jeu (“Absorbing”), Insain
Insain
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se déploie en effet à grand renfort de riffs costauds mais rapides, et dévoile un vrai groove, apporté par la basse claquante de Benoit “Bono” Jean, fraichement intégré au groupe. Cet EP ajoute cependant une nouvelle couleur à la musique de Insain
Insain
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par le biais de soli, voire de leads (à la Origin
Origin


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), tissant de véritables fils mélodiques éclairés et salvateurs ("The Faceless One", ou le morceau titre) dans cet environnement de blast beats et autres grunts.

Le chant colle d’ailleurs assez bien à la musique proposée. Assez proche d’une version moderne de Glen Benton (Deicide
Deicide


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), le côté un peu trop enlevé y compris, il se fond en tout cas fort bien dans ce décor obscur, mis en valeur par une production claire et moderne. On note aussi avec plaisir les guest vocals fournies par Daniel Neagoe (Unfathomable Ruination
Unfathomable Ruination


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ou, en collègue de chez Kaotoxin , Eye Of Solitude
Eye Of Solitude


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), qui ajoutent là un petit plus à cet EP.

Il est finalement dommage que cet enregistrement marque déjà la fin de Insain
Insain
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. Bourré de potentiel, le groupe en avait clairement sous le pied, et c'est avec un plaisir certain que l'on achève l'écoute de cet EP de bon Brutal Death. Avec une pointe d’amertume quand-même...


Tags : brutal death metal, grindcore
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