Chronique

BLUE MONDAY
Rewritten

Lundi 19 décembre 2005

Après un premier album réussi, voir carrément excellent (What’s done is done, qui regroupe deux ep), les canadiens de Blue Monday reviennent pour nous convaincre pour de bon de leur talent avec ce Rewritten.
Pour ceux qui ne connaissent pas le groupe, Blue Monday joue un hardcore old-school des plus traditionnel mais avec un son assez moderne, pour se faire une idée c’est assez proche de ce que fait Over my Dead Body, mais avec un plus gros son et plus de patate.
Jusqu’ici rien de très original me direz vous, c’est vrai, mais voilà Blue Monday a le petit plus qui les différencie de la masse, rien de révolutionnaire certes (mais est ce vraiment là leur but, n’est ce pas Benjamin?) mais l’efficacité et le dynamisme dont font preuve leurs compos ont clairement conquis le fan de old-school qui sommeille en moi.
Par rapport à leur précèdent effort on peut noter une légère évolution (notez bien le « légère »…), les morceaux sont plus travaillés, plus riches et généralement un peu plus longs, le son est lui aussi plus travaillé, plus puissant surtout, de plus les mélodies sont un peu plus présentes qu’auparavant (mais pas trop non plus...), comme par exemple sur let it out. Et assez logiquement, du coup le disque gagne en variété, mais que les amateurs de la première heure se rassurent on reste quand même très proche de ce à quoi le groupe nous avait habitué (j’avais bien dit de noter le «légère» …) ça reste toujours aussi rapide (du moins la plus part du temps) et dynamique mais surtout hargneux, les morceaux sont hyper péchus, riches en sing-along et les vocalises toujours aussi énervés, les petits riffs sonnant New-York hardcore sont toujours là et tombent toujours quand il faut (bloody knuckles), y a pas à dire ça le fait... « straight to your face » quoi ! mention spéciale pour l'excellent titre the everything festival.

En fait, j’arrive pas à savoir si je préfère le côté plus direct et « fait dans l’urgence » du premier album ou le côté un peu plus abouti de cet album, les deux ont leur charme à ne pas en douter. Au final ça reste quand même très proche et ce second album a fait plus que confirmer tout le bien que je pensais déjà de ce groupe.

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