Chronique

THE COYOTES DESSERT
The Wedding

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Autoproduction

Sorti le 01-03-2014


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Mardi 5 août 2014

Parmi les disques reçus tardivement, oubliés dans la pile « à chroniquer » mais pourtant écoutés de nombreuses fois, The Wedding des Marsaillais de THE COYOTES DESSERT
THE COYOTES DESSERT


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mérite d'y revenir amplement.

Assimilant avec raffinement des influences Rock'n'Roll, Stoner, Grunge, Blues, Heavy et Garage, THE COYOTES DESSERT
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ficèle ses compositions de mains de maître. La simplicité dont fait preuve le groupe pour nous mettre dans sa poche s'apparente à une forme d'humilité tant l'efficacité est au rendez-vous. Bénéficiant d'ailleurs d'une production professionnelle, le disque va nous balader chaleureusement durant ses quatorze compositions dans ce monde du Rock.

On retrouve ici ce qui avait séduit à plus d'un titre chez les Parisiens de LOADING DATA
LOADING DATA


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ou les Nancéens de BLONDSTONE
BLONDSTONE


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, une volonté de mettre en avant des mélodies tout en faisant régner cet esprit Rock'n'Roll sans concession.

THE COYOTES DESSERT
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développe un son chaleureux où les guitares saturées s'expriment à coups de riffs héritées de la scène Stoner-Rock. Le gras devient sensuel. Tout en réussissant à proposer un album personnel, la formation française n'évite pas certains rapprochements avec des formations bien assises. Ainsi, on pense à QUEENS OF THE STONE AGE
QUEENS OF THE STONE AGE


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, presqu'inévitablement en écoutant l'album et plus particulièrement sur des titres comme Spirituality ou Divine. Ou encore la chaleur toute particulière de SOUNDGARDEN
SOUNDGARDEN


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. De manière générale, le chant de Julien Delaye évoquera souvent celui de Chris Goss de MASTERS OF REALITY
MASTERS OF REALITY


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, autant pour le style que le timbre.

Bien réglé du début à la fin, The Wedding souffre légèrement de sa longueur. Beaucoup de groupes se seraient arrêter à onze compositions mais THE COYOTES DESSERT
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a voulu en proposer plus... mais pas trop. Alors qu'une fois atteint Bring Me Down, on ressent un léger essoufflement et que le groupe aurait pu clôturer avec Apollo Creed, il relance pourtant la machinerie dès Need A Rescue et Rejunevation en proposant de nouveau une bonne dose de gras et d'agressivité. Entre-temps, il faut dire que Succubus avait permis à l'album d'atteindre à son point d'orgue. Si rien n'est à jeter sur ce disque, ce titre endiablé élève encore d'un cran le niveau en faisant monter la température de plusieurs degrés.

Ces Marseillais n'ont finalement rien a envié aux grands noms si ce n'est d'être nés de l'autre côté de l'Atlantique. Les qualités de compositeur et d'interprète dont ils font preuve avec The Wedding prouvent une nouvelle fois qu'un disque en provenance de l'hexagone peut se ranger aux côtés de ceux des Américains qui trustent le haut des affiches sans avoir à rougir.
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