Chronique

ARCH ENEMY
War Eternal

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Century Media

13 titres - 47 minutes
Sorti le 09-06-2014


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Samedi 30 août 2014

Nouveau départ pour Arch Enemy
Arch Enemy


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. Après la nouvelle défection de Christopher Amott en mars 2012, c’est de façon beaucoup plus surprenante que, deux années après, Angela Gossow annonce elle aussi vouloir se concentrer uniquement sur le management du groupe. Pour la remplacer, la jeune Alissa White-Gluz (The Agonist
The Agonist


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) s’offre un défi aussi excitant que difficile, puisqu’il s’agit de succéder à celle qui a fait oublier Johan Liiva pour de nombreux fans, tout comme de participer, avec Nick Cordle (Arsis
Arsis


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), à l’injection d’un sang neuf nécessaire pour Arch Enemy
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C’est que le cycle en cours touchait alors vraiment à sa fin, symbolisée par un Khaos Legion peu inspiré et inquiétant. Effet renouveau ou non, War Eternal se veut plus homogène, et tente avec une certaine réussite de dresser un joli plat d’un peu plus de 45 minutes à déguster d’une traite. En cela, Arch Enemy
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ne cherche pas à en faire des tonnes (merci Michael de t’être calmé sur l’onanisme et d’avoir prêté ta guitare à Nick), mais s’efforce de proposer des chansons, et non une collection moins inspirée de riffs et de leads. L’ouverture de l’album sur Never Forgive, Never Forget met directement dans le bain, par ce côté impérieux et direct que l’on jugerait influencé directement par l’ancien Arsis
Arsis


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Par la suite, les morceaux basés sur les enchainements classiques couplet/refrain se rappellent à notre bon souvenir (You Will Know My Name, Down to Nothing, Stolen Life). Efficaces et mélodiques, et dotés de soli fort bien exécutés, on apprécie l’effort qui interpelle directement les débuts de l’ère Gossow (notamment la doublette Wages of Sin / Anthems of Rebellion).

Malheureusement, outre les morceaux aux refrains bateau à la limite du supportable (No More Regrets), Arch Enemy
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peine à produire les hymnes fédérateurs qu’il avait l’habitude de collectionner dans les années 2000. Connaissant les capacités et le parcours de Michael Amott (Carcass
Carcass


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, Spiritual Beggars
Spiritual Beggars


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,…), on espérait quand-même un sursaut de créativité supérieur à ce qui est proposé ici. Si les chansons sont agréables et bien construites, on l’a dit, elles proposent en revanche des plans assez standard pour le genre (et une batterie à l‘avenant) et jamais de ces passages jouissivement techniques (limite extrêmes) tels qu’Arch Enemy
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pouvait en produire auparavant. Si bien que, dans sa deuxième partie notamment, l’album finit par ennuyer.

Au final c’est le mot « Marketing » qui vient à l’esprit à l’évocation de ce Arch Enemy
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nouveau. Le Marketing d’un groupe qui semble viser une cible de plus en plus jeune à mesure des albums, et dont on peut se demander si le changement d’identité de sa chanteuse ne visait pas aussi à rajeunir l’image du combo. Si la performance de Alyssa reste honorable, on en vient à être presque surpris que la démarche de ce nouveau line–up n’aille pas au bout de la logique limite metalcore entreprise, avec par exemple - oh, horreur - du chant clair (limité pour cette fois à quelques lignes sur Avalanche). Il y a fort à parier que le prochain album ira dans cette direction : à voir si un tel achèvement de sa mutation permettrait à Arch Enemy
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de cesser de courir après ses fantômes du passé, ou s'il aurait plutôt besoin de renouer avec ses racines plus extrêmes...


Tags : metal, agonist, amott
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