Chronique

UPON A BURNING BODY
The World Is My Enemy Now

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Sumerian Records

13 pistes - 41 minutes
Sorti le 12-08-2014


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Mardi 26 août 2014

Certains ne sont peut-être pas au courant mais avant d’annoncer la sortie de cet album, le groupe a posté différents messages sur leur page Facebook officielle faisant croire que leur chanteur, Danny Leal, avait disparu. Blague de mauvais goût ? Réalité ? Compte piraté ? On s’est posé pas mal de questions au début, il y avait un certain doute. Puis, on a découvert le nouveau disque et la pochette de celui-ci, où l’on voit le chanteur attaché. S’en est suivi pas mal de critiques envers le groupe & ça peut se comprendre… Faire croire à un enlèvement juste pour faire un coup de pub, c’est petit. Vraiment. De ce point de vue-là, le titre de l’album est bien choisi : The World Is My Enemy Now. Tout le monde ne va pas détester ces petits latinos mais bon, ça rajoute des arguments à ceux qui aiment critiquer la nouvelle scène metalcore / deathcore.

Le débat mis de côté, le chanteur sain et sauf, ce nouvel opus désormais sorti, on allait quand même y jeter un œil. Histoire de voir si tout ce scénario aura quand même permis d’attirer l’attention sur quelque chose de potable ou pas. Et à vrai dire, même si je ne cautionne pas ce genre d’initiative de publicité malsaine, on dira que ça valait le coup. Comprenez par-là que ce disque sonne vraiment bien ! Il aurait sûrement fait son trou sans tout ce rififi. Enfin soit. Parlons plutôt musique.

Ce nouvel album des Ricains a la pêche, a ses petites touches mélodiques, groove à mort et a un côté sombre qui donne une certaine homogénéité à ces 41 minutes de deathcore texan. On sent d’ailleurs un peu leurs origines du Texas avec The New Breed que l’on imaginerait bien jouer dans un désert bien chaud. Une des perles parmi ces 12 chansons. Autre titre qui fait allusion à leurs origines latinos, l’instrumental A Toda Madrè O Un Desmadrè (je vous mets au défi de bien le prononcer !).

Entre quelques morceaux bien brutaux, on notera aussi la présence de certaines plus « mainstream » : Judgement où on retrouve une voix claire pour les refrains accompagnés d’un doux solo de guitare ; Blood Sweet And Tears avec un certain Matt Heafy (Trivium
Trivium


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) en vocal guest sur un morceau assez heavy clairement fait pour lui, sans oublier I’ve Earned My Time avec son intro version Emmure
Emmure


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qui contraste avec la voix claire de Tyler Smith de The World Alive
The World Alive


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, autre invité sur ce disque. Etonnant mais finalement, le rendu n’est pas si mal ! Une belle façon de conclure ce troisième opus du groupe sur une belle note.

A noter la production impeccable signée Will Putney (Body Count
Body Count


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, Stray From The Parth, Counterparts
Counterparts


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, After The Burial
After The Burial


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…) qui permet de mettre en avant toute l’étendue de la puissance du groupe. Et ce ne sont pas les quelques chœurs qui feront tache, que du contraire. Sans révolutionner le genre, Upon A Burning Body
Upon A Burning Body


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viennent de nous sortir un album bien costaud qui les aidera à continuer à faire leur petit bout de chemin, étape par étape.
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