Chronique

CECILIA::EYES
Disappearance

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Depot 214 Records

Sorti le 12-05-2014


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Jeudi 28 août 2014

Les cloches de Bellflowers résonnent comme un réveil. Celui de m'intéresser enfin à cette formation belge dont le nom est souvent passé devant mes yeux sans que mes oreilles n'y prêtent attention.

L'univers onirique de Disappearance avec ses accents dramatiques et mélancoliques sont pourtant d'une pureté envoûtante. La musique instrumentale, un brin épique, délivre une atmosphère basculant entre réconfort apaisant et moments plus sombres.

Avec à son actif un passé qui remonte à 2004 déjà, cette formation est arrivée à maturité si on s'en tient à ce nouvel album. Flirtant avec le Post-Rock de MONO
MONO


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à GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR
GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR


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en passant par MOGWAI
MOGWAI


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, les expérimentations sonores s'élargissent au Shoegaze vaporeux de SLOWDIVE
SLOWDIVE


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et COCTEAU TWINS ainsi qu'aux atmosphères cinématiques.

Composé de sept titres, ce troisième album distille une musique en apesanteur où les écoutes répétées emmènent progressivement l'auditeur dans des strates nouvelles. CECILIA::EYES
CECILIA::EYES


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est un peu froid et distant sur une première approche. C'est pourquoi, pour mesurer pleinement la musique des hennuyers, il est nécessaire de leurs faire confiance et de découvrir plus en profondeur ce que les apparences cachent. Loin des montagnes russes, Disappearance recèle ses moments de tensions et d'explosivités derrière son Ambient expérimental.

Bien que la confrontation musicale n'a pas le choc de EARTH
EARTH


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, CECILIA::EYES
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parvient subtilement à distancer un nombre certain de formations aux allures planantes et éthérées pour sortir des rangs et attirer l'attention, même tardivement comme la mienne.
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