Chronique

BEYOND CREATION
Earthborn Evolution

Season of Mist

10 titres - 46 minutes
Sorti le 24-10-2014

Vendredi 14 novembre 2014

La certaine popularité de toute cette scène Death technique incarnée par les Origin

Origin

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, Decrepit Birth

Decrepit Birth

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ou Spawn of Possession

Spawn of Possession

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ne doit pas faire oublier son âge d’or moins brutal, mais certes de plus en plus éloigné : Cynic

Cynic

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, Atheist

Atheist

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, Sadist

Sadist

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, Necrophagist

Necrophagist

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,… de nombreux combos pour la plupart un peu absents aujourd’hui, et remplacés par leurs comparses précités. Mais à la manière de Gorod

Gorod

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ou Obscura

Obscura

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, quelques groupes maintiennent la flamme originelle, et ce n’est pas rien de dire que de The Aura, le précédent album de Beyond Creation

Beyond Creation

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, constituait une véritable perle dans le genre. Lourd, brutal, mélodique, inventif, l’album était assez irrésistible. Est-ce à dire que Earthborn Evolution est forcément condamné à vivre dans l’ombre de son prédécesseur ?

Certainement pas, tant l’album réussit dans tous les domaines. Beyond Creation

Beyond Creation

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utilise ses acquis, et notamment cette réciprocité guitare / basse qui lui permet de fouetter allègrement ses chansons de mélodies omniprésentes. A ce titre, la trilogie d’introduction (Elusive Reverence, Sous La Lueur De L'empereur et le morceau titre) illumine Earthborn Evolution de classe, les compos foisonnant d’idées et de personnalité, taquinant aussi bien The Aura qu’Obscura

Obscura

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et consorts. La suite de l’album continue sur cette même lancée, et multiplie les moments de grâce, quitte à faire pointer d’autres références, comme Gorod

Gorod

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sur sa fin (L’Exorde).

Sans virer dans le technico brutal sans âme, la performance des musiciens est effectivement remarquable. A ce titre, Dominic “Forest” Lapointe s’affirme probablement comme l’un des meilleurs bassistes du genre à l’heure actuelle. La sublime production met clairement son jeu fretless au centre de l’album (à la manière d’un Cynic

Cynic

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), où dominent également le travail sur les guitares et leurs riffs entêtant. Sur la longueur, le contenu sait rester digeste, et ce malgré les quelques délires jazzy. Equilibré et efficace, Earthborn Evolution ne propose pas vraiment de temps mort, quelques variations rythmiques et autres solos généreusement dispensés venant quand-même colorer le tout pour éviter la lassitude.

Déconcertant de facilité technique, Beyond Creation

Beyond Creation

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laisserait presque penser que son Earthborn Evolution coule de source, comme si les morceaux s’écrivaient seuls. Fluide, accrocheur, recherché, cet album en jette carrément et constitue une belle tuerie.

Tags : Death, Technique, Obscura, Faceless, Gorod, Necrophagist, Canada

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