Chronique

CAVALERA CONSPIRACY
Pandemonium

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Napalm Records

12 titres - 51 minutes
Sorti le 31-10-2014


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Lundi 22 décembre 2014

Le compte commence à être difficile à faire. Huit albums en six ans si on compte le récent Killer Be Killed
Killer Be Killed


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? Que ce soit sur scène ou sur disque, Max Cavalera est omniprésent. Et ses détracteurs ont quelque part raison de l’affirmer : avec le temps, on ne peut pas dire que la qualité se maintienne. Soulfly
Soulfly


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n’a pas sorti d’album marquant depuis Dark Ages en 2005, et de Cavalera Conspiracy
Cavalera Conspiracy


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, dont il est question ici, on ne se souvient que du plutôt bon Inflikted sorti il y a six ans déjà.

Presque curieusement, Pandemonium était annoncé comme l’album Grind du groupe. Mais en creusant un peu, cette tentative n’est pas si surprenante pour qui connait les goûts modernes et brutaux de ce bon vieux Max, qui vantait il y a peu les Oceano
Oceano


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et autres Aborted
Aborted


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. Si on ajoute l’annonce de la participation de Nate Newton de Converge
Converge


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au projet, on avait là la perspective d’un album finalement aguichant.

Le résultat ? Pas si probant. D’abord, la production est plus que limite : très brute, trop brute (à se demander si Nate Newton joue vraiment sur ce disque), elle agresse l’auditeur en forme de bouillie. Alors, d’accord, Cavalera Conspiracy
Cavalera Conspiracy


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est revenu aux bases assumées des deux frères, celles posées dans les années 80 à coups de Thrash, de Metal, voire de Hardcore avec ce petit côté Grind pré-annoncé. Mais même si le tout sonne bien énervé, bien énergique, on sent quand-même l’énorme manque d’inspiration dans les riffs et les rythmiques proposées. Bref, on s’ennuie vite.

Si Marc Rizzo, en sa qualité de sauveur attitré de Max, permet à certaines compos de surnager (Bonzai Kamikazee, Not losing the Edge), la vérité est implacable : cet album déçoit, à nouveau. Et, malheureusement, ce n’est pas le chant ultra trafiqué et surtout fatigué de Max qui pourra apporter du grain à l‘album. Son coffre d’antan semble bien loin maintenant, et on se demande quel était le résultat souhaité. Pire encore, Igor, jadis star de la batterie, se contente du minimum syndical : quelques plans typiques, quelques breaks par ci par là, et c’est tout.

Quelque part, cela fait toujours un petit pincement au cœur quand on pense à l’icône que fut Max. Mais, tout comme les meilleurs amis sont les plus francs avec vous, il faut avoir le courage de le dire : s’il te plait Max, pose toi un peu et reviens-nous quand tu auras retrouvé la forme.


Tags : cavalera, soulfly, sepultura, rizzo, tribe
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