Chronique

UNSU
K.I.A.I (Kill Icons And Idiots)

Autoproduction

19 tracks / 25 mns
Sorti le 15-12-2014

Samedi 7 février 2015

Très active, la scène Grind française regorge de groupes de qualité. Blockheads

Blockheads

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, Ratbomb, Chiens

Chiens

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, Department of Correction

Department of Correction

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, Infest

Infest

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(à qui un petit clin d’œil est glissé dans la tracklist), ... j’en passe tellement ! Voilà une famille débordante de santé. On y trouve aussi Unsu

Unsu

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, un nom qui réapparait de plus en plus régulièrement depuis sa formation en 2009 (avec des ex-Trepan Dead

Trepan Dead

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notamment... tiens encore un autre rejeton) et qui a déjà livré deux splits et deux EP : Moral Distortion en 2010 et le très bon The Filthy chez Kaotoxin en 2012. On attendait donc une certaine confirmation avec ce K.I.A.I (Kill Icons and Idiots), premier “vrai” album du groupe.

Le moins que l’on puisse dire c’est que cette confirmation non seulement on la reçoit, mais surtout on se la prend en pleine gueule. Avec ses influences classiques telles que Napalm Death

Napalm Death

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, Unsu

Unsu

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est parvenu à créer "son" album, véritable tartine de baffes qui claquent très fort (Lamia, Our Sweat, Not Your Thing, la sélection est difficile tant l'album est dense). Energiques et puissants, ces 19 morceaux bien agressifs n’offrent aucune concession : registre vocal dynamique (screams, pig squeels, grunts, tout l’attirail en somme), blasts sans pitié, groove juste ce qu’il faut pour bien cadencer l’écoute (Thumbs Down and Inbred), lyrics un peu déconnants (Cut Throat With My Ass), on a bien là toutes les qualités d’un excellent album de Grind. Le genre que pourrait sortir Rotten Sound

Rotten Sound

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ou Gadget

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niveau qualité.

Mais il serait dommage de ne considérer cet album que comme une sortie Grind de plus. Outre les qualités pré-citées, la production est de grande qualité, mettant bien en valeur chaque instrument tout en montrant le soin apporté par Unsu

Unsu

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à cette qualité technique, pleine et entière. Quelques harmonies de guitare placées ici ou là viennent par exemple donner une certaine aération à l’album, donnant même à l’ensemble un petit côté crusty suédois pas dégueulasse.

Au final, il est plutôt facile de résoudre l’équation proposée par Unsu

Unsu

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. K.I.A.I (Kill Icons and Idiots) est une petite réussite, de celle qui rappellent les premiers exploits des parrains de la scène extrême française actuelle (type Blockheads

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ou Benighted

Benighted