Chronique

DRUDKH
A Furrow Cut Short

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Season of Mist

7 titres
Sorti le 20-04-2015


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Mardi 26 mai 2015

Il n’y a pas si longtemps, Drudkh
Drudkh


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se voyait proclamé par certains connaisseurs comme les nouveaux rois du Black Metal. C’était durant les années 2000, après la sortie successive de plusieurs albums d’excellente facture, et ce, depuis leur Ukraine natale. Et puis… et puis Handful of Stars. Ce changement soudain apporté à la musique du groupe, s’il était peut-être nécessaire pour y apporter une nécessaire variété, pris les fans à rebrousse-poil, avec notamment cette batterie au ralenti et ces éléments quasi Shoegaze. Depuis, Drudkh
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a joué les séances de rattrapage, regagnant même la foi de certains fans old school avec la sortie de Eternal Turn of the Wheel en 2012. En sera-t-il de même avec ce nouvel effort, A Furrow Cut Short ?

Oui et non. Bon, signalons d’abord l’absence d’intro atmosphérique : le groupe ne perd aucun temps et balance directement blasts et tremolo sur Cursed Sons I. Vlad est toujours un maitre es-batterie et Roman sait toujours comment écrire ces mélodies Black, froides et denses. Une bonne intro, mais longuette quand le riffing se fait monotone, en dépit d’une accalmie bienvenue en fin de parcours.

Heureusement, c’est dans sa suite que A Furrow Cut Short parvient à colorer ses effets. Par exemple, Embers, qui démarre à l’aide d’une jolie mélodie à la guitare avant de s’aventurer dans une marche plus puissante, laissant deviner des arpèges ombrageux en toile de fond. Ou Dishonour I, d’ailleurs le bon moyen de remarquer la basse orageuse de Krechet, ici pleine de mélodies, avant un break plutôt bien foutu en fin de morceau. Mais on retient surtout To The Epoch of Unbowed Poets et la réciprocité mélodique de ses plans de guitare s’appuyant sur le fond sonore atmosphérique délivré par le clavier de Thurios.

Problème : au fil de l’écoute l’ensemble du propos se révèle un peu flou, voire fatiguant. De nombreux riffs se répètent les uns les autres ou s’étirent bien trop longuement (Dishonoured II, Cursed Sons II). Heureusement, la production plutôt chaude permet de quand-même tenir le coup jusqu’à la conclusion (Till Foreign Ground Shall Cover Eyes), mais écouter plusieurs fois l’album en entier relève de la gageure.

Avec A Furrow Cut Short, Drudkh
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va clairement dans la bonne direction, celle qui voit le groupe prendre un soin particulier à façonner un Black Metal qualitatif. Sans atteindre le niveau de ses efforts passés, Drudkh
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a produit un album qui mérite clairement une écoute, même s’il en faudra plus pour crier à nouveau au génie.


Tags : Black Metal, Paga, Ukraine, never perform live!
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