Chronique

PSYCROPTIC
Psycroptic

Prosthetic Records

9 titres - 38 minutes
Sorti le 09-03-2015

Mardi 5 mai 2015

Cela fait seize (!) années déjà que Psycroptic

Psycroptic

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nous envoie avec enthousiasme son Death technique depuis la Tasmanie. Oui oui, ce petit territoire au large de l’Australie, qui voit le groupe de nouveau bien actif après un petit creux durant les années 2000 post Symbols of Failure / Ob(Servant), et surtout post changement de frontman. Un changement mal perçu par certains, le nouveau venu (Jason Peppiatt remplaçant Matthew "Chalky" Chalk) apportant un certain feeling "Hardcore" dans son propos. Mais un résultat finalement pas toujours si vilain comme en attestait leur précédent effort, The Inherited Repression, où les changements de tempo et autres riffs mélodiques continuaient à constituer l’épine dorsale du diable Psycroptic

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.

Un diable incarné également par ce fou furieux de Dave Haley à la batterie, tout à son avantage sur ce nouvel album, éponyme. Bien mis en valeur par la prod, son style associé à ces riffs groovy et mélodiques définissent complètement le son Psycroptic

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: comme à chaque fois, impossible de ne pas reconnaître le groupe d’emblée dès la première écoute ! C’est un fait suffisamment rare pour être souligné, et les très bons moments tels que Echoes To Come ou Sentence Of Immortality sont là pour le rappeler.

Alors les esprits chagrins évoqueront une nouvelle fois le chant de Jason Peppiatt. Pas mauvais dans son genre, il produit encore et toujours ce décalage parfois un peu étrange avec le reste de la musique. Dans certains cas son approche fonctionne vraiment et le résultat détonne. C’est notamment vrai sur le refrain mélodique de Ending (qui fait un peu penser au dernier Cattle Decapitation

Cattle Decapitation

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) ou sur celui du très bon Ideals that Won’t Surrender. Mais il est probable que ces quelques éclaircies auront du mal à faire oublier le nuage d’hurlements Hardcore dominant le reste du temps.

Mais plus encore que le chant, qui ne dérangera pas forcément tout le monde, le gros reproche à adresser à ce nouveau Psycroptic

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reste sa relative répétitivité et son manque de relief général. Certes, quelques éléments exotiques viennent teinter quelques morceaux (Cold par exemple), et quelques riffs sortent un peu de l’habituelle technique à la Psycroptic

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(Setting The Sky Ablaze), mais l’écoute complète de l’album peut se révéler fastidieuse.

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a donc su garder ses qualités autant que ses défauts pour son nouvel effort. Toujours aussi furieux et techniques, les Tasmaniens ont cependant quelques difficultés à se départir de leur côté linéaire et n’offrent pas assez de ces grands moments qui peuvent marquer un album durablement. Et c’est bien dommage, car on sent le groupe capable de faire bien mieux...

Tags : death, technical, tasmanie, brutal, haley

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