Chronique

ENSLAVED
In Times

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Nuclear Blast

6 titres - 53 minutes
Sorti le 06-03-2015


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Mercredi 6 mai 2015

Si Enslaved
Enslaved


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a été fort occupé ces dernières années ? Pur euphémisme ! Après le changement de cap majeur sur Below The Lights et Isa, le groupe s’est senti pousser les ailes de la reconnaissance presque grand public avec les réussites que furent Axioma Ethica Odini et Riitiir. En ajoutant des éléments progressifs à sa musique, Enslaved
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pouvait presqu’être vu comme une version Black Metal de Opeth
Opeth


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, gardant évidemment son identité propre. Et alors que le groupe de Mikael Åkerfeldt s’éloigne de ses racines pour embrasser les 70’s, on pouvait craindre tout autant chez Enslaved
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une dérive vers le tout progressif/mélodique, tout comme au contraire une pure redite – dans les deux cas un burnout créatif. Fort heureusement, si In Times n’atteint peut-être pas le niveau de ses deux illustres prédécesseurs, Enslaved
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y propose à nouveau un contenu riche et addictif plaire à tous ses fans, anciens et (surtout) nouveaux.

L’ouverture sur Thurisaz Dreaming ne trompe d’ailleurs pas. La formule éprouvée est de retour, pour notre plus grand plaisir avouons-le : blast-beats, cadence de riffing pointant sur le mode "rapide", chant oscillant entre cris Black purs et mélodie à se damner, instru progressive... Toutes les couches habituelles de la musique à la Enslaved
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sont ainsi bien présentes, sans pour autant fatiguer.

Cette sensation perdure de manière consistante tout au long de In Times. Enslaved
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fait du Enslaved
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mais d’une manière un peu différente. Le chant clair de Herbrand Larsen, peut-être un peu plus présent et empreint de passion, s’est encore amélioré (Building With Fire ou One Thousand Years of Rain), suivant ainsi la construction musicale des Norvégiens qui lui cèdent volontiers un espace dont il sait profiter. Musicalement, Enslaved
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continue aussi à s’enrichir, en combinant à nouveau ces habiles mélanges sur lesquels n’importe quel fan se jettera goulument (Nauthir Bleeding et son intro acoustique laissant place plus tard et des soli hérités du prog), et ce savoir-faire épique (Daylight, en clôture, avec des guitares intenses et sa chorale en arrière-plan).

Au fil de l’écoute, on ressent néanmoins une certaine langueur. Le propos des Norvégiens se respire, d’une manière presque poétique, mais on le devine aussi plus introspectif. En cela, In Times se révélera peut-être davantage sur la longueur. Pour l’instant, ce treizième album reste un excellent cru mais ses moments forts ne marquent pas autant que les meilleurs passages de Riitiir pour ne citer que lui.

Avec seulement six chansons au compteur, In Times parvient donc à transporter le bateau Enslaved
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au fil d’un voyage parcourant différents horizons bien connues du groupe, en restant à nouveau à la frontière du Black, du Prog et d’un Metal aussi mélodique que recherché. Les quelques évolutions au niveau du rendu des guitares ou du chant clair, et la tonalité générale de l’album en font à nouveau un excellent album, qui possedant son identité propre. De là à égaler les chefs d’œuvre du groupe ?


Tags : Black, Prog, Metal, Mélodique, Epique, Poetique,
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