Chronique

SKINDRED
Volume

Napalm Records

Sorti le 30-10-2015

Lundi 12 octobre 2015

Avec 19 ans de carrière au compteur, faut-il encore présenter Skindred

Skindred

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? A peine un an et demi après avoir pondu leur dernier album, voilà que les Gallois nous reviennent déjà avec Volume, leur sixième et nouvel opus. Toujours à la frontière des genres, le combo emmené par ce gourou de Benji Webbe n'a pas fini d'étonner et continue d'ailleurs sur sa lancée. Mais qu'en est-il de ce nouveau cru? Réponse ci-dessous!

Toujours à cheval entre le metal et le ragga, Skindred

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ne change bien évidemment pas son fusil d'épaule et nous balance un album ressemblant à nouveau à un réel melting-pot dans lequel on aurait fourré tout et n'importe quoi. Et le pire, c'est que ça marche à 200%! Avec sa petite dose de dub-step, d'électro, de pop, de rock indus et de néo metal, les gars de Skindred

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rassemblent toute une série de genres que personne d'autres à part eux n'auraient pensé à mélanger et c'est ce qui fait qu'ils sont uniques en leur(s) genre(s).

Articulé en quatre parties, ce nouvel album du combo gallois commence à toute vitesse. D'entrée de jeu, Tonton Benji et ses acolytes nous balancent quatre brûlots histoire de nous assommer directement. "Under Attack" et "Volume", les deux premiers titres de ce nouveau volet, nous prouvent une chose: c'est que Benji et sa bande n'ont rien perdu de leur savoir-faire en matière de composer des titres faits pour transcender les foules. Faites gaffe: ça va jumper!

Ces quatre premiers titres, suivis d'un petit interlude du style reggae bien lent, laissent place ensuite à l'un des riffs les plus fracassant de l'album. Quoi encore? Bah ouais! Avec "The Healing", titre au riff en question, Skindred

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continue sur la lancée et nous assomme de plus belle. Niveau guitare, il faut dire que le groupe dispose avec Mikey Demus d'un grateux de qualité. L'homme, dont la barbe est quasiment aussi longue que celles des deux ZZ Top, nous le confirme d'ailleurs d'une bien belle manière!

Après "Sound the Siren", morceau résolument différent aux accents de "Waka waka" survitaminé, c'est là que ça se corse un tantinet. Avant d'attaquer une courte troisième partie, Benji s'essaye à la ballade FM, un style qui a résolument du mal à lui aller.

Ce passage dans le rouge n'est heureusement que de courte durée vu la qualité des titres qui suivent, mais force est d'avouer que Skindred

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a peut-être trop donné dans la première partie de son album. Sans pour autant perdre son auditeur, le dernier tiers du disque s’essouffle un tantinet. Faut dire que vu le début d'album tonitruant que Benji et sa bande nous ont balancé, c'est presque rassurant qu'ils n'aient pas tenu la distance jusqu'au bout.

Toujours est-il que Skindred

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