Chronique

MONO / THE OCEAN
Transcendental

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Pelagic Records

Sorti le 23-10-2015


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Mercredi 14 octobre 2015

Si ces deux groupes ont des origines culturelles différentes, ils comptent chacun quinze années d'existences et surtout de nombreuses sorties qui se sont progressivement imposées. Les Japonais de MONO
MONO


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et les internationaux germaniques de THE OCEAN
THE OCEAN


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proposent chacun une composition pour ce split qui dure quand même vingt-quatre minutes.

Depuis ses débuts, THE OCEAN
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a connu plusieurs changements de line-up. Le projet de Robin Staps, initialement un collectif à géométrie variable, avait vu sa formation se stabiliser jusqu'en 2013. Un changement de batteur et un autre de guitariste, le groupe s'est aussi adjoint les services de deux nouveaux membres au piano et au violoncelle.

Dès lors, The Quiet Observer, d'une longueur de treize minutes, démarre quasiment comme un titre de Post-Rock que l'on aurait pu imputer aux occupants de l'autre face, MONO
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. Très vite, le son va s'alourdir replongeant THE OCEAN
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dans ses penchants plus post-métalliques. Inspiré du film Enter The Void, qui voit le protagoniste explorer un état second sous drogue, se réfère au livre tibétain Bardo Thodol. Mais ce titre est aussi le plus Heavy Metal du groupe. Le chant d'abord prend des hauteurs mélodiques pendant que la guitare de l'Australien Damian Murdoch s'en donne à coeur joie dans les soli. En cours de route, THE OCEAN
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laisse à nouveau s'exprimer le violoncelle de Dalai Theofilopoulu pour le moment le plus émotionnel de The Quiet Observer. Froid et distant, cette composition emballe finalement peu, délaissant trop les émotions Post-Metal au profit d'un crossover chirurgical assis entre deux chaises. D'autant qu'une telle plage méritait un final percutant qui s'avère ici quasi inexistant.

De l'autre côté, l'Asie avec MONO
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. Si le groupe s'est imposé, mes réticences au Post-Rock et à son classicisme ne m'ont jamais permis d'apprécier vraiment la formation qui sortira son neuvième album en 2016 chez Pelagic Records . Death In Reverse est donc lâché pour promouvoir le disque à venir. Sur une durée de onze minutes, MONO
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va faire monter la sauce comme à son habitude. Sans grande surprise, les Japonais utilisent les codes du genre qui ont fait recette. Arpèges, montées en puissance crescendo et explosions. Au moins, la composition bénéficie d'un final. Double d'ailleurs, car après avoir eu droit à une dévastation sonore, MONO
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ajoute une couche bien clichée et inutile avec une atmosphère cinématographique appuyée par la mélancolie d'un piano.

L'artwork signé Florian Bertmer et le packaging pousseront à l'achat de la version vinyle plus pour l'objet que pour son contenu. Si vous n'êtes pas un inconditionnel de l'un ou de l'autre et un amateur d'objets discographiques, ce 12'' restera dispensable. Vous pouvez tranquillement patienter jusqu'à la sortie des albums respectifs où MONO
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et THE OCEAN
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pourront proposer plus de consistance.
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