Chronique

SOILWORK
The Ride Majestic

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Nuclear Blast

11 titres - 49 minutes
Sorti le 28-08-2015


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Samedi 24 octobre 2015

Chroniquer un nouvel album de Soilwork
Soilwork


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c’est rappeler à nouveau la querelle de clocher entre les fans du vieux Soilwork
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, et les tenants du nouveau Soilwork
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. La guerre typique du Death mélo que l’on retrouve chez In Flames
In Flames


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également. J’ai honnêtement assez peu d’envie de rentrer dans ce débat, ayant trouvé largement de quoi faire dans les deux moutures du groupe, au line up de toute façon tellement remanié qu’il ne reste que Björn "Speed" Strid de la formation originelle. Pour ce The Ride Majestic, plus important que de savoir si les Suédois ( ?) sont revenus à leur formule d’antan, la question est surtout de savoir si l’album est bon.

Surtout qu’il parait évident que Soilwork
Soilwork


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ne reviendra pas à son style pré-Stabbing the Drama, qui avait vu le groupe américaniser un son d’obédience suédoise avec des éléments limites Metalcore – un genre qui a lui-même pillé le Death mélo suédois. Sorte de Google translate renversé avant l’heure, Soilwork
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retraduisait donc en Suédois un anglais déjà traduit du... suédois. Un effet un peu lissé sur The Panic Broadcast, voire une agression un peu de retour avec la présence accrue des blasts de Dirk Verbeuren ; mais une volonté d’accroche mélodique intacte qui perdure et qui s’exprimait pleinement sur le foisonnant The Living Infinite.

Retour aux affaires, retour à The Ride Majestic. En ouvrant solidement avec un morceau titre dans un style qui rappelle le meilleur de son prédécesseur, Soilwork
Soilwork


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montre sa vision du Death mélo suédois version 2015. Ca sonne, c’est mélodique, c’est excellemment bien produit; bref c’est ultra accrocheur. Comme d’habitude ou presque, plusieurs chansons proposent des refrains à tomber par terre, de ceux qui vous restent en tête des jours ou vous reviennent en mémoire ne serait-ce qu’en pensant à l’album (c’est d’ailleurs le cas alors même que j’écris cette chronique). Alright in the Aftermath, The Phantom (quelle intro !), Aspire Angelic... les bons moments pullulent.

Mais quand il s’écarte davantage de ce que sait faire le groupe, The Ride Majestic s’affaiblit quelque peu. Death in General et Whirl of Pain manquent d’énergie, All Along Echoing Paths propose beaucoup de contraste mais force un peu trop et peine à unifier ses différentes tonalités. Petrichor by Sulphur s’éternise trop longuement pour plaire durablement, voire rappellerait presque le travail solo de Ihsahn
Ihsahn


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, aussi bizarre que cela puisse paraitre. Enfin signalons aussi ces morceaux tels que Shining Lights, typiquement Soilwork
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dans l’âme mais qui peinent à marquer autant que les meilleures offrandes de cet album.

The Living Infinite était un superbe album, mais qui manquait de mettre en valeur ses meilleurs moments en raison d’un format double trop imposant. En revenant à un format simple, et en montrant que Soilwork
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sait toujours pondre ces vraies pépites typiquement swedish, The Ride Majestic aurait pu constituer un nouveau standard pour le groupe. Mais en dépit de plusieurs morceaux absolument réussis qui feront très mal en concert, il ne convainc pas sur l’ensemble de sa durée. Sans toutefois laisser un sentiment mitigé au final, ne soyons pas si sévères !



Tags : death melo, swedish, Fascination Street Studios
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