Chronique

DARKRISE
Fear, Hate & Corruption

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Punishing Records

10 pistes, 46m38s
Sorti le 18-03-2016


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Samedi 30 janvier 2016

La Suisse peut, l'air de rien, se targuer d'avoir une scène metal particulièrement variée, appréciée des connaisseurs; de Triptykon
Triptykon


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à Eluveitie
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en passant par Hellhammer
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et Breakdown of Sanity
Breakdown of Sanity


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, l'air de la montagne n'encourage visiblement pas à ne faire que du yodel.
Au milieu de cette scène, DarkRise n'est pas forcément le nom le plus connu, mais le moins qu'on puisse dire, c'est que le CV des gars de Lausanne est bien rempli. Avec des tournées en compagnie de Death To All
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, Nile
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, ainsi que des concerts en ouverture de pointures comme Six Feet Under
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ou Morbid Angel
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est une valeur sûre.

Voilà pour le planté de décor: c'est loin d'être un jeune perdreau qui sort aujourd'hui Fear, Hate & Corruption, son cinquième album, produit par la référence du genre Russ Russell.
Ne vous fiez pas à sa pochette peu subtile: DarkRise, si il se définit comme un groupe de brutal death, est loin d'être bas-de-plafond. L'ouverture Do or Die le prouve. Avec un incroyable aplomb, les Suisses balancent d'entrée de jeu toute leur palette: intro, riff écrasant, accélération affolante au jeu de guitare chirurgical, changements de rythme, plan de basse slappé, solo enflammé et final à faire exploser la fosse. Rideau, tout est dit: ce premier morceau est à se décrocher la mâchoire. Une leçon de death en six minutes.

Mais cette volonté de varier les tempi, répétée sur tout l'album, est à la fois une qualité et un défaut. En évitant les morceaux linéaires, DarkRise prouve son savoir-faire, parfois avec bonheur, comme sur l'énorme Cold, et on prend son pied sur les passages les plus agressifs, comme sur une bonne partie de You'll Burn for This ou sur Fire et son feeling qui rappelle un peu les meilleurs moments de Kataklysm... et on regrette parfois que les variations ne se fassent pas plutôt de morceau en morceau, plutôt qu'au sein même de ceux-ci.

Difficile, toutefois, de faire la fine bouche à l'écoute de Fear, Hate & Corruption: tout est (très) bien fait, les guitares sont incroyablement précises (on pense parfois au travail de grattes effectué sur les derniers opus de Six Feet Under
Six Feet Under


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), et certains morceaux - particulièrement la première moitié de l'album - sont de vrais bijoux.
Reste, peut-être, un léger manque de personnalité, à une époque où la scène extrême se démarque justement par la richesse, les ambiances et l'originalité de ses sorties. Un tel opus, aux débuts de DarkRise
DarkRise


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, aurait pu propulser le groupe sur le devant de la scène; aujourd'hui, il se contentera probablement de les confirmer dans leur statut. Ce qui est déjà une belle réussite...


Tags : darkrise, death metal, suisse
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AUTEUR : Florent
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on é...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Agai...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...

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