Chronique

HANDS OF DESPAIR
Bereft

image
Deathbound Records

7 pistes, 63 minutes
Sorti le 05-02-2016


image
Mardi 23 février 2016

Si je vous dis Québec, vous ne me répondrez probablement pas spontanément "metal". A fortiori pas non plus "death/doom progressif bien sombre". Et pourtant, et pourtant, c'est bien de là que nous vient ce Bereft, par des Hands Of Despair
Hands Of Despair


Clique pour voir la fiche du groupe
qui livrent là leur deuxième opus sous ce line-up. Et un opus qui confirme que le style se porte bien, après notamment le (triple) joyau de Swallow the Sun
Swallow the Sun


Clique pour voir la fiche du groupe
sorti l'année passée.

Le suspens est tué: ce Bereft est donc un bon album. Allons même plus loin: Hands Of Despair
Hands Of Despair


Clique pour voir la fiche du groupe
nous livre là une offrande absolument magistrale de maîtrise. Un signe qui ne trompe pas: les dix minutes d'ouverture de Reborn passent comme une lettre à la poste. La voix, puissante, que ce soit dans une voix profonde et growlée ou dans un chant écorché plus typé black, ne montre aucune faiblesse, dans un style qui rappelle l'ambivalence vocale de Mikko Kotamäki (Swallow the Sun
Swallow the Sun


Clique pour voir la fiche du groupe
). Première vraie bonne surprise, tous les instruments se taillent leur part au mixage, notamment la basse, non seulement audible mais prenante.

Et des surprises, les Québecois en réservent quelques autres pour ceux qui découvrent le groupe. Comme ce chant... en français, qui débarque sans crier gare - et en clair s'il vous plaît! - sur le morceau-titre, lui donnant de faux airs du Alcest
Alcest


Clique pour voir la fiche du groupe
des débuts. Pour un résultat qui, si il déstabilise de prime abord, s'avère au final être une vraie signature. Sur Etoc, le résultat, principalement growlé dans la langue de Molière, est même saisissant. On comprend pourquoi les membres du groupe déclarent y voir leur morceau favori: Hands Of Despair
Hands Of Despair


Clique pour voir la fiche du groupe
y développe probablement son style avec le plus de brio et de personnalité.
Reste qu'en termes de composition, une des plus belles claques vient de la montée en puissance poignante de Sleeper, morceau basé sur le poème de Rimbaud, le Dormeur du Val. On y retrouve le mélange de beauté et de tristesse glaçant qui caractérise l'oeuvre, dans une alternance d'ambiances rappelant les débuts d'Opeth
Opeth


Clique pour voir la fiche du groupe
.

La grande force de Hands of Despair
Hands of Despair


Clique pour voir la fiche du groupe
est d'avoir, en sept morceaux, réussi à ne pas lasser. Chaque titre offre une ambiance différente (les choeurs presque pagan de Remnants, le plus court et calme Veil), ce qui donne une seule envie à la fin de l'écoute: y retourner. Et suivre avec attention cette scène de metal sombre venue du Canada, qui peut ajouter aux Gris, Sombres Forêts et autres Woods Of Ypres un nouveau groupe plein de talent...


Tags : death metal, doom metal, canada, québec, progressive metal
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook
AUTEUR : Florent
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on é...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Agai...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE