Chronique

ABORTED
Termination Redux

Century Media

5 titres - 15 minutes
Sorti le 15-01-2016

Mercredi 24 février 2016

Ce n’est pas rien de dire qu’Aborted

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s’est méchamment bien repris sur ses deux derniers albums en date, Global Flatline et The Necrotic Manifesto. Sur ce dernier, Aborted

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s’est même un peu détaché du son qui le caractérisait traditionnellement et qui avait trouvé son paroxysme sur Global Flatline : de plus en plus technique, tout en restant rapide et brutal, Aborted

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a su ajouter une dose de dynamisme et de mélodies bienvenues.

En attendant un nouvel album, à sortir cette année, qui confirmerait cette progression, à quoi peut donc bien servir cet EP ? Traditionnellement, ce format sert (au choix) à présenter son groupe, à livrer une offrande aux fans avant une grosse sortie, ou à planter le décor, théâtre d’une réorientation sonore. Termination Redux œuvre peut-être bien entre la deuxième et la troisième option.

Il est probable en effet qu’Aborted

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cherche à évoluer encore quelque peu, et le process se faisant, dévoile ainsi un peu de son identité sonore nouvelle en réenregistrant la chanson introductive de l’un de ses albums les plus appréciés, Enginnering the Dead. Cette démarche fait ainsi penser à une déclaration, même avec ce label « vingtième anniversaire », où Aborted

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aurait mixé les éléments les plus heavy et techniques de The Necrotic Manifesto avec la brutalité impétueuse de ses débuts. On s’en rend compte grâce à la manière assez harmonieuse avec laquelle les trois nouvelles compos s’accordent avec cette reprise de The Holocaust Incarate, et dévoilant ce que l’on pouvait attendre en terme de progression : cadence de feu soutenue, festival de riffs mordants, breakdown contagieux – bref, un véritable tourbillon carnivore qui n’oublie pas ces jolies envolées que l’on attend maintenant de la part du groupe (cf le morceau titre).

En apéro sanguinolent à son prochain album, Aborted

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nous montre donc qu’il continue à progresser, tout en conservant une certaine cohérence avec ses travaux passés. Pas le moins du monde indispensable, mais plutôt sympathique, cet EP reste bien agréable à écouter et doit être pris comme tel, entre petit cadeau pour les fans et premiers jalons d’un album à venir, autrement plus significatif.

Tags : death anniversary Engineering The Dead graspop

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