Chronique

REDEMPTION
The Art Of Loss

image
Metal Blade Records

9 titres, 75 minutes
Sorti le 26-02-2016


image
Mardi 1 mars 2016

L'air de rien, Redemption
Redemption


Clique pour voir la fiche du groupe
a des allures de petite référence sur la scène metal progressif. Avec au chant une vraie légende du style, Ray Alder (Fates Warning), présent depuis dix ans derrière le micro maintenant. Une voix qui porte véritablement le groupe.

Cinq ans après This Mortal Coil, le groupe revient après la convalescence de son guitariste Bernie Versailles, victime d'une rupture d'anévrisme en 2014. Inutile de dire que l'infortuné, si il se remet lentement, n'est pas encore en pleine possession de ses moyens, surtout pour jouer une musique aussi technique que celle de Redemption
Redemption


Clique pour voir la fiche du groupe
. Résultat, ce seront quatre guitaristes qui se partageront le boulot sur cet Art of Loss. Trois anciens de Megadeth
Megadeth


Clique pour voir la fiche du groupe
, Chris Broderick, Marty Friedman et Chris Poland, rien que ça, et le prodige de DGM
DGM


Clique pour voir la fiche du groupe
Simone Mularoni, probablement un des guitaristes les plus talentueux du circuit.

Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ce patchwork de guitares ne se ressent pas à l'écoute, tant le résultat est fidèle à ce qu'on attend de Redemption
Redemption


Clique pour voir la fiche du groupe
: un album aux mélodies hypnotisantes, particulièrement intelligentes, menées par un Ray Alder dont la voix pleine d'émotion est indéniablement un des gros atouts du groupe - paradoxe dans un style d'habitude porté par la technique de ses musiciens. Si un combo comme Dream Theater
Dream Theater


Clique pour voir la fiche du groupe
, par exemple, a souvent pu être critiqué pour la voix de James LaBrie (à tort ou à raison), c'est peut-être Alder qui permet à Redemption
Redemption


Clique pour voir la fiche du groupe
d'être aujourd'hui un groupe avec lequel il faut compter. On pense parfois à Tom Englund (Evergrey
Evergrey


Clique pour voir la fiche du groupe
) à l'écoute de cette voix chaude et prenante. Et ce, même sur des pièces de bravoure comme Slouching Towards Bethlehem et Hopes Dies Last (incroyable sensibilité, pour un des meilleurs morceaux du groupe), transpercées par d'incroyables parties de guitare mais surtout illuminées par la voix d'Alder.

"Illuminées", le terme est à vrai dire mal utilisé tant le propos général reste sombre, comme d'habitude avec le groupe. Si la déprime n'est pas aussi perceptible que sur le très noir album The Origins of Ruin, on est ici assez loin des ambiances assez positives développées par moments par un Circus Maximus
Circus Maximus
Clique pour voir la fiche du groupe
. Rare passage plus léger, la reprise des Who, Love Reign O'er Me... qui est à mes yeux totalement hors-sujet et fait un peu retomber le soufflé.

Bien évidemment, d'un point de vue technique, Redemption
Redemption


Clique pour voir la fiche du groupe
fait dans la haute volée. Amoureux de soli incandescents, de parties de batterie bluffantes et de morceaux à rallonge qui retombent comme par magie sur leurs pattes (amoureux de metal progressif, donc...), vous ne pourrez pas rester insensibles à The Art of Loss. Seule la pièce finale, At Day's End, tape un peu trop dans la longueur - 22 minutes, tout de même, pour un résultat final de neuf titres pour une heure quart de musique... Mais ces longueurs sont d'autant plus pardonnables que Redemption
Redemption


Clique pour voir la fiche du groupe
réussit le tour de force de conserver, même au milieu de ses plus longues pièces, de vrais refrains. De même, les quelques titres plus courts (Damaged, le très beau -et lumineux, pour le coup!- That Golden Light) sont loin d'être dispensables et aèrent parfaitement la galette.

Si, comme moi, vous aviez été un peu déçus par This Mortal Coil, le précédent album de Redemption
Redemption


Clique pour voir la fiche du groupe
, et réécoutez encore avec admiration leur chef-d'oeuvre Snowfall On Judgment Day, réconciliez-vous avec le groupe, car cet Art Of Loss, sans atteindre ce dernier, s'en approche tout, tout près!


Tags : redemption, metal progressif, ray alder, fates warning
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook
AUTEUR : Florent
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on é...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Agai...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...
Chroniqueur depuis ses 16 ans, il a voulu se relancer après un break... et des études de journalisme. Percer dans le journalisme musical quand on écoute du metal est aussi simple que percer dans le journalisme sportif quand on est fan de cricket, mais l'envie d'écrire et de partager sa passion l'a poussé à rejoindre les rangs de Shoot Me Again!...

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE