Chronique

WALLS OF JERICHO
No One Can Save You From Yourself

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Napalm Records

13 titres - 42 minutes
Sorti le 25-03-2016


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Vendredi 10 juin 2016

Ce n’est pas la première fois que Walls of Jericho
Walls of Jericho


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laisse un peu filer les années entre deux albums. En 2004, All Hail the Dead venait enfin donner une suite à leur premier format long, The Bound Feed the Gagged paru en 1999. Evidemment, une décennie après, le contexte diffère.

All Hail the Dead faisait suite à un break forcé par la recherche infructueuse d’un batteur et l’exploration d’activités annexes par Candace and co. Le nom Walls of Jericho
Walls of Jericho


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n’était alors pas beaucoup plus développé qu’au-delà des sphères Hardcore US et des traditionnelles premières parties de groupes comme Earth Crisis
Earth Crisis


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.

Ce développement intervint justement à partir de All Hail the Dead, succès critique propulsant le nom Walls of Jericho
Walls of Jericho


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en compagnie scénique grands noms de la scène (Madball
Madball


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, Hatebreed
Hatebreed


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, Sick of It All
Sick of It All


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...) et plus généralement dans un circuit live auquel le groupe consacre de nombreux efforts. Des efforts payants, associés à des sorties par la suite plus régulières (With Devils Amongst Us All en 2006 puis Redemption en 2008) et assurant au groupe des places de choix en festival.

Depuis The American Dream (2008), plus Metal que Core, Walls of Jericho
Walls of Jericho


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est resté bien silencieux discographiquement parlant. Il restait possible de voir le groupe en live (notamment lors des Persistence tour), mais ces années ont surtout été l’occasion de réaliser un break, familial concernant Candace (chant).

Après cette longue ellipse, No One Can Save You From Yourself ne fait pas figure d’exception dans la discographie de Walls of Jericho
Walls of Jericho


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: du Metalcore énergique, propice aux circle pits, basés sur des riffs limite thrashy, un chant agressif parfois secondé de quelques gang vocals, beaucoup de breakdowns, et une batterie flingueuse.

Un Walls of Jericho
Walls of Jericho


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épanoui qui nous délivre donc une expérience Hardcore complète y compris dans ses défauts. Manquant de variété, l’album s’avère monotone à la longue, et reprend peu ou prou les mêmes structures d’une chanson à l’autre. Heureusement, quelques morceaux se détachent de fort belle manière, comme Relentless (pure camaraderie Hardcore sur fond de riff doublé), Fight the Good Fight, plutôt prenant, ou Probably Will, ballade down tempo au chant clair.

Walls of Jericho
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n’a pas mis à profit les huit années écoulées depuis The American Dream pour se transformer en Dream Theater
Dream Theater


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, c’est un fait. Ayant rechargé ses batteries et misant sur l’effet coup de poing de l’expérience Hardcore/Metalcore, le groupe livre un album dans l’esprit du style, tout à fait au diapason de ce qu’il sait faire, mais qui peine à aller au-delà de ces simples effets. Un peu de nouveauté à se mettre dans les dents en somme, et, pour les amateurs, c’est parfois suffisant.




Tags : hardcore metalcore Candace Kucsulain
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