Chronique

POLAR
No Cure No Saviour

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Prosthetic Records

11 titres - 37 minutes
Sorti le 06-05-2016


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Mardi 12 juillet 2016

Ce qui est chouette quand on suit un groupe d'assez près, c'est de pouvoir anticiper ses évolutions d'un album à l'autre. Les Anglais de Polar
Polar


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nous avaient laissés en 2014 avec Shadowed By Vultures, album efficace et catchy qui leur a permis d'enchaîner des tournées importantes et une présence à plusieurs festivals hardcore incontournables.

En rencontrant les membres du groupe en février 2015 pour une interview / dégustation de bières à l'arrache, ceux-ci m'avaient expliqué que la voix de Woody allait évoluer et s'approfondir plus encore qu'en live. Et avec les premiers cris de Blood For Blood, c'est assez équivoque. Sur l'échelle de la chasse d'eau utilisée dans le death-metal, on se situe maintenant à l'honorable niveau Jamey Jasta (Hatebreed
Hatebreed


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). Si le groupe a gardé son côté mélodique, il l'a maintenant plus concentré sur les refrains pour lesquels il s'oriente toujours vers des sing-alongs.

Après quelques morceaux, c'est le côté punchy du groupe qui ressort, là où le précédent album présentait des morceaux plus accessibles en entrée (Glass Cutter, Black Days...). Même si Until The Light est clairement dans cette veine - voire même plus calme encore, soutenu dans son refrain par une mélodie à la guitare très légère - l'effet mélodique est compensé par cette voix profonde, évoquée quelques lignes plus haut, qui donnera un effet plus agressif au chant tout au long de ce No Cure No Saviour.

A l'image du premier single issu de l'album, Tidal Waves and Hurricanes, l'album reste dans un mid-tempo très propice au mosh et au two-step. A l'écoute de l'album dans sa globalité on aurait même l'impression que ce titre aurait eu plus sa place sur Shadowed By Vultures que sur ce No Cure No Saviour tant les quatre premiers morceaux nous ont fait oublier le réflexe des chorus sortis du rythme souvent utilisés par le groupe auparavant.

Un court interlude laisse sa place au seul morceau de l'album qui inclut un featuring. Ils auraient pu s'en passer mais la présence de Andrew Neufeld (Comeback Kid
Comeback Kid


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) apportera toujours du positif à un album, quel qu'en soit le style.

Petite surprise avec la présence de Destroy sur cet album. Ce morceau, taillé pour le live et capable de retourner complètement un pit, souffre de son mauvais timing. Sorti en 2013 sur l'EP Inspire Create Destroy diffusé peu avant Shadowed By Vultures, ce morceau donnait toujours une image amusante en live : d'une part les fans de l'album, partisans des mélodies, qui profitaient de ce morceau qu'ils ne connaissaient pas pour faire une pause ; d'une autre, les diehard-fans qui perdaient tout contrôle d'eux-mêmes dès les premières paroles criées Everything you know has been destroyed.

Avec ce No Cure No Saviour Polar
Polar


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a abordé un virage important et se positionne maintenant dans un hardcore musclé qui correspond mieux à ce que le groupe nous livre en live depuis quelques années. Ils prennent le risque de perdre quelques fans qui ne retrouveront pas l'originalité et le son léger que le groupe mettait en avant sur Shadowed By Vultures - mais grâce à la qualité brute des morceaux de ce nouvel opus, soutenu par une production puissante et bien équilibrée, leur place sur l'affiche des festivals va grimper de quelques échelons dès cet été !

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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentrÃ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...

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