Chronique

DARK TRANQUILLITY
Atoma

Century Media

12 titres
Sorti le 04-11-2016

Vendredi 6 janvier 2017

Si Dark Tranquillity

Dark Tranquillity

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reste un groupe plaisant à voir sur scène, il faut remonter à Fiction (2007) pour retrouver un effort studio notable, et encore. We Are the Void (2010) et Construct (2013) ne furent guère marquants, même si on peut reconnaitre à Dark Tranquillity

Dark Tranquillity

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cette volonté de faire des efforts dans sa recherche sonore sans s'abandonner à la déchéance d’un In Flames

In Flames

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. Au contraire, Dark Tranquillity

Dark Tranquillity

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semble sonder le point d’orgue artistique et émotionnel du mélodeath, et trouve ainsi une première réponse avec ce Atoma, de loin plus réussi que ses deux prédécesseurs.

En effet, Dark Tranquillity ne craint pas de montrer un versant très propre d'Atoma, mais parvient à le doser avec classe et intelligence. Si l’album s’ouvre par le plutôt rapide (mais mélodique) Encircled, il amène rapidement son délicat morceau titre, basé essentiellement sur le chant clair de Mikael Stanne, impérial, et les claviers de Martin Brändström, mieux utilisés que par le passé. Plus loin, on retrouve à intervalles réguliers ces moments plus posés, disséminés çà et là comme pour renforcer leur impact (les couplets de Forward Momentum, l’ouverture de Our Proof of Life ou le break de Merciless Fate).

Pour autant, Dark Tranquillity

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n’en a pas ravalé son côté plus heavy, et continue à évoluer - davantage que barboter - dans son savoureux mélodeath de toujours, fluide et bien balancé. Le travail sur les refrains reste remarquable, et si le groupe ne fait plus autant parler la puissance de feu, il sait encore le faire à bon escient. A ce titre remercions Martin Brändström, qui, plus discret, permet enfin de laisser à nouveau s’exprimer ces guitares typiques swedish.

Travaillé jusqu’à la moelle mais pas exempt de tout reproche (Clearing Skies, Faithless by Default, clairement en-deçà), Atoma montre un Dark Tranquillity

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en plutôt bonne forme : toujours proche de sa zone de confort habituelle, le groupe a su en sortir un je ne sais quoi de plus abouti que sa moyenne récente, tout en le dotant d’un rendu artistique de premier ordre très plaisant. Comme quoi, à ne plus rien en attendre, même les papas de genre peuvent encore nous surprendre.