Chronique

DEFTONES
Gore

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Reprise Records

11 titres - 48 minutes
Sorti le 08-04-2016


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Dimanche 4 décembre 2016

Bon alors oui, clairement, à comparer la date de sortie avec celle de parution de cette chro’ on pourra dire que je l’ai laissé mûrir ce Gore. C’est que Deftones
Deftones


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, pour moi, c’est sacré. Rare groupe qui me suit depuis mon adolescence, Deftones
Deftones


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fait partie de ces légendes à qui je n’attribue qu’une seule erreur de parcours (l’éponyme de 2003, et encore…) et une certaine redéfinition de la puissance de feu sur fond de mélodie vocale qui a pu inspirer nombre de combos depuis sa création en 1988. Surtout, Deftones
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est l’auteur du chef d’œuvre ultime que constitue White Pony, album qui m’a complétement obsédé à sa sortie en 2000 et que j’écoute encore régulièrement depuis. Plus récemment, les Californiens restent sur deux très bons albums avec Diamond Eyes et Koi No Yokan, et je voyais bien Gore enfoncer le clou.

Et pourtant, comme beaucoup, je suis désarçonné. Pas tant par cette pochette tant critiquée (vous n’aimez pas les flamands roses ?) que par ce contenu posé, lent, qui ralenti le disque au point de l’alourdir (Prayers / Triangles, (L)Mirl). On s’étonne, on s’insurge, on se dit que décidément Chino n’en fait qu’à sa tête et que ce petit malin nous a bien eus. Dans le même temps, on retient d’emblée les fulgurances façon sexy groovy mélodie (Doomed User, Gore) qui traversent Gore au point de lui laisser une autre chance. Plusieurs autres chances.

Vient alors le temps de la réflexion. On se rappelle ces déclarations de Stephen Carpenter, apparemment déçu de la direction prise par Deftones
Deftones


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sur ce disque au point de songer à quitter son groupe de toujours. Ajoutant à la confusion, il est depuis revenu sur ses propos, réhabilitant au passage un disque dont au final on ne saurait quoi penser ? Tout ceci me fait penser aux rumeurs de discordes qui entouraient la conception de White Pony, avec le résultat que l’on connait.

Loin de moi l’idée de rapprocher Gore de ce mètre étalon. Mais les écoutes aidant je ne peux que m’incliner devant les lignes vocales de Geometric Headdress ou Xenon, l’ambiance feutrée toolesque de Hearts / Wires, ou l’intro de Pittura Infamante. Ainsi, si l’emprise de Chino sur ce disque façon Team Sleep
Team Sleep


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semble indéniable, Gore révèle bien des qualités sur sa longueur, qu’il serait dommage de gommer. Loin d’être ce que Deftones
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a fait de meilleur, mais loin d’être mauvais pour autant !


Tags : Metal, Ambiant, Team Sleep, Chino
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