Chronique

AUGUST BURNS RED
Phantom Anthem

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Fearless Records

11 titres - 54min
Sorti le 06-10-2017


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Samedi 7 octobre 2017

Cela fait déjà pas mal d’années et d’albums que ces 5 Américains font partie intégrante et non négigable de la scène metalcore. Leur réputation technique, de live, ainsi que certains de leurs disques évoquent beaucoup de sonorités et images à un grand nombre de férus de -core.

Certes, après un trio tonitruant Messengers (2007) – Constellations (2009) – Leveler (2011), le niveau était dur à tenir. Mais August Burns Red
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à tenu la barre avec Rescue And Restore (2013) ainsi que Found In Far Away Places (2015).En tout logique donc : 2 ans après ce dernier, voici enfin Phantom Anthem, bien teasé par les singles Invisible Ennemy ainsi que The Frost. Un style plus nonchalant, une froideur clairement manifestée auditivement et visuellement.

Groupe réputé pour Matt Greiner - une inspiration pour pas mal de batteurs - qui donne une valeur supplémentaire à la batterie au sein de la formation. Celui-ci ajouté à des riffs de guitares assez techniques et toujours bien placés, en résulte des breakdowns époustouflants qui sont encore rehaussés par le scream de Jake Luhrs. Voici donc la composition.

Pour Phantom Anthem, on ne change pas grand-chose. Le scream reste égal à lui-même, les musiciens aussi, toujours d’un excellent niveau. Bien que cette fois-ci, August Burns Red
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, ne va pas sortir beaucoup de grands titres indémodables. Le quintet s’est aventuré dans des abysses au niveau ambiances, un adjectif bien au sens figuré.
En effet, la froideur évoquée avant est, entre autre, introduite par un côté technique plus poussé dans les guitares, la batterie plus soutenue et une basse plus discrète. Comme à leur habitude,peu de samples mais les rares présents assurent des bonnes transitions obscures qui sont de vraies finissions.

Bien que quelques morceaux soient taillés d’un côté vendeur en reprenant les codes des chansons les plus répandues du groupe, le cachet de Phantom Anthem est bien ancré tout de même. Ce disque démontre la maturité acquise au fil des succès, aussi, il est la preuve que ces 5 Américains n’ont plus qu’à se lâcher et nous époustoufler, car leurs albums précédents ont déjà tout établi. Un joker qui fait office de coup de grâce tellement l’ambiance est prenante au fil du disque. En parlant de « coup », mes coups de cœur personnel ici sont Dangerous et Lifeline.

Chaque titre possède sa spécificité, aucune chanson est bateau et fait office de remplissage. Phantom Anthem, le 8ème épisode déjà, est un album complet. Que ce soit FLoat, Coordinates ou The Frost, chaque piste est une pièce de ce puzzle, chaque fois une étape à décrire. Durant ces 54 minutes, on passe aussi bien du break musclé-technique au passage instrumental ambiant qui berce l’auditeur, comme sur Hero Of The Half Truth. August Burns Red
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n’en fait pas trop non plus : chaque sonorité dispose de suffisamment d’espace, avec Carbon Copy pour meilleur exemple des sons présents globalement.

Il y a beaucoup à dire, mais tellement plus à écouter, car ce CD là, vous allez le mettre en boucle. Phantom Anthem risque bien de vous faire voyager de par sa technique, ses ambiances et les émotions que le metalcore technique de August Burns Red
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parvient à vous procurer.



Tags : metalcore - USA - technical - August Burns Red
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AUTEUR : Clément
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extr...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...

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