Chronique

CONVERGE
The Dusk in Us

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Epitaph Records

13 titres - 43 minutes
Sorti le 03-11-2017


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Vendredi 9 février 2018

Ayant bâti une carrière qui se conjugue au plus que parfait, Converge
Converge


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fait partie de ces groupes devenus intouchables qui pourraient se permettre presque tout ce qu’ils veulent. Quand on y regarde bien, c’est ce que font de toute façon Jacob Bannon and co, pas forcément sous le nom de Converge mais via bien des side projects : Mutoid Man
Mutoid Man


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, Wear Your Wounds
Wear Your Wounds


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, Doomriders
Doomriders


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,… sans parler des innombrables productions du sieur Ballou issues de son fameux God City studio.

Mais l’arrivée d’un nouvel album de Converge
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garde ce petit côté événementiel, limite sacré. Car, si la renommée de Converge
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est souvent associée à ses furieuses prestations live, elle est aussi largement due à la qualité assez incroyable de ses sorties studio. Depuis des débuts détonants qui ouvraient la porte à un nouveau style et quantité de groupes ‘followers’ depuis (Petitioning the Empty Sky en 1996 et When Forever Comes Crashing en 1998 – le Halo in a Haystack restant quand-même bien confidentiel en 1994 avec son seul pressing de 1000 LP), la scène ne s’est jamais vraiment remise du définitif Jane Doe (2001). Un véritable mètre-étalon or pour beaucoup de fans et pourtant suivi d’albums constants de génie : You Fail Me, No Heroes, Axe to Fall ; le nom Converge
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s’est développé tout au long des années 2000 jusqu’à en faire ce demi-Dieu d’une scène plus seulement limitée au Hardcore. Allant même jusqu’à créer une marque en tant que telle diront les mauvaises langues, trop occupées à mater les superbes artworks de Jacob ou les multiples déclinaisons marketing des ouvrages made in Converge
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.

Tout ça pour arriver au déjà mythique All We Love We Leave Behind (2012) qui marqua un tournant pour certains fans, un peu rebutés par l’ouverture mélodique du disque, quand les autres applaudissaient à foison cette géniale capacité de renouvellement convergienne. Pour ma part, j’en ai toujours mal aux mains à force d’applaudir.

Et, évidemment est-on tenté de dire, The Dusk in Us poursuit un peu cette ouverture. On retrouve la folie mélodique de son prédécesseur (A Single Tear et Eye of the Quarrel en intro), on retrouve la longue plage calme et travaillée (le morceau titre), on retrouve le Converge
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foufou de toujours (Arkhipov Calm et I Can Tell You About Pain)... on retrouve donc beaucoup du Converge
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déjà connu sur la face A de cet album qui d’un coup ne semble plus si nouveau que ça, même si l’ouvrage continue à susciter l’intérêt.

C’est en fait davantage qu’un sourcil qui se lève par la suite (les guitares de Wildfire, la douce folie de Broken by Light), même si quelques essais tombent un peu à l’eau (l’enchaînement Murk & Marrow / Trigger qui alourdit un peu le bazar). Et si le double final amené par le joli Thousands of Miles Between Us couplé à cet intense Repilian reste longuement en tête, il est difficile de nier qu’au final Converge
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propose peut-être avec The Dusk in Us sa première stagnation. De la qualité, certes, mais pas ou peu de nouveauté. Et donc Converge
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surprend, mais pas de la manière que l’on attendait.


Tags : Hardcore, Bannon, Ballou, God City
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