Chronique

BLACK TONGUE
Nadir

Autoproduction

10 titres - 43 minutes
Sorti le 31-10-2018

Vendredi 21 décembre 2018

J'abandonne. J'en peux plus. Cinq jours de musique de Noël, de reprises de All I Want For Christmas en country, punk-rock, 90s dance et j'en passe, de grands classiques revisités. Je voulais tenir jusqu'au 24 mais je craque. Il me faut quelque chose de noir comme le premier café du matin, celui qui réveille et qui te permet de faire face à la journée telle qu'elle se présente vraiment. Noir. Black. Black Tongue

Black Tongue

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. C'est le moment parfait pour se pencher sur Nadir, leur dernier opus qu'ils ont sorti eux-mêmes après un bref passage chez Century Media .

Nadir, comme les précédents opus de Black Tongue

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, remplit tout ce qui est vide en toi par de la lourdeur dérangeante, du mal-être musical en formule concentrée. La piqûre d'adrénaline après ton overdose d'héroïne. Ma piqûre de méchanceté après cinq jours de bonne humeur, pour retrouver mon équilibre interne. Une guitare et une basse accordées tellement bas que les cordes semblent à peine tendues, pour un rendu aussi profond que tes idées les plus sombres. Depuis Born Hanged sortie en 2014, le chant d'Alex Teyen est restée dans le même registre, avec quelques screams disséminés ci et là pour les passages plus rapides.

Bordel, ça fait du bien par où ça passe. Même s'ils auraient pu approfondir encore leur capacité à jouer plus lentement que quiconque en restant un rouleau compresseur imparable (pensez à Coma et Waste sur Born Hanged), Nadir est quelque part plus recherché que ce que Black Tongue

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