Chronique

CHIENS
Trendy Junky

Bones Brigade Records

10 pistes - 9 minutes
Sorti le 22-02-2020

Dimanche 16 août 2020

Quiconque suit la scène Grind, a fortiori côté français, aura entendu parler de Chiens

Chiens

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. Au-delà de ce patronyme qui se remarque, difficile d’oublier le groupe après avoir assisté à l’une de ses prestations live, toute en puissance, rage et énergie. Qui plus est, Chiens

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se trouve déjà auteur d’une discographie foisonnante faite d’EP, LP et bien entendu de splits partagés avec les plus grands noms de la scène tels que ACxDC

ACxDC

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ou The Afternoon Gentlemen

The Afternoon Gentlemen

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.

Pour autant, pas toujours évident, surtout pour les non-initiés, d’apprivoiser le Chiens

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studio, souvent trop rude, trop mordant, et peut-être moins saisissant que le Chiens

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live, intense et foutraque, et ce malgré quelques « tubes » à leur actif, enfin dans le genre.

C’est là que Trendy Junky est assez intéressant. Court, trop court, il renferme de l’essence de Chiens

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pur jus. Du Chiens

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qui bastonne, qui envoie, qui galope et qui nous épuise avec bonheur, notamment grâce à la meilleure prod' à laquelle il a probablement eu droit depuis tout ce temps. Et n’allez pas croire que ce Chiens

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file tout droit le long d’un tracé Grind classique. Non, il sait se frotter à ses habituelles folies Powerviolence tout en se laissant porter par son énergie la plus Punk.

A jouer en boucle, Trendy Junky réduit en pâtée quiconque peut encore douter que la France n’a pas son mot à dire en matière de Grind et de Powerviolence. On terminera par répondre à la question que se poseront ceux qui, à l’écoute de l’album, se demandent d’où est tirée cette bande sonore saisissante introduisant Victims of Victims : Ni Juge, Ni Soumise (on vous laisse chercher la suite).