Chronique

IDLES
Ultra Mono

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Partisan Records

12 titres – 42min
Sorti le 25-09-2020


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Samedi 26 septembre 2020

L’album est attendu au tournant suite au succès fulgurant du groupe. Idles
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n’en est qu’à son troisième album mais s’impose en terre francophone comme outre-Manche. Le groupe déchaîne les foules depuis 2018 et le déjà presque classique Joy as an Act of Resistance, élément important dans l’attente autour de ce nouvel opus.

Les quatre extraits sortis sous forme de single avant l’album ont rendu Idles
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omniprésent musicalement, sans compter deux autres singles supplémentaires qui ne figurent pas à la tracklist. Le son très engagé des cinq anglais donnait l’impression, depuis Brutalism, d’avoir trouvé une nouvelle liberté musicale au punk. Ici, c’est une forme de distorsion exagérée qui donne un autre volume à la rythmique lorsque celle-ci n’était même pas différente des tubes entêtant que l’on connaît d’eux. Voilà ce que pouvait laisser transparaitre les extraits pré Ultra Mono.

Sur la forme globale et plutôt matérielle, rien ne semble changer : une douzaine de morceaux, pas d’interludes ou titres excessivement longs. Une intro comme sur les deux albums précédents avec ce War basé sur un côté plutôt instrumental et clairsemé en paroles, ou vocalises, de Joe Talbot. Pourtant, l’effet global laissé par Ultra Mono est moins saisissant que Joy as an Act of Resistance. La raison ? Difficile de l’expliquer par un argumentaire précis et concret, mais le principal élément de contexte n’est autre que la barre iconique qu’avait atteint ce disque. Il est plus difficile de laisser l’oreille faire instinctivement sa sélection pour repérer la ligne de basse qui instaure cette tension propice à l’animosité positive créée par l’engagement du groupe.

Des morceaux comme Mr. Motivator ou A Hymn font figure de nouveaux tubes depuis leur sortie, mais sur Ultra Mono on retrouve un peu moins de ces emblématiques refrains qui transpirent les valeurs égalitaires défendues par Idles. Un partie de bonne qualité, mais qui manque de la sauce magique du groupe anglais se trouve sur le milieu. Il faut dire que l’on est moins sur des parties chantantes comme on a connu sur l’album précédent. Sans vouloir se raccrocher à cette magie des deux dernières années, le plus gros potentiel se situe cette fois sur des titres que l’on pourrait ajouter à Joy as an Act of Resistance. En plus du déjà entendu A Hymn, Reigns et Danke viennent parachever la tension presque hargneuse qui a été lancée par War, Grounds et Mr. Motivator. C’est donc entre ces deux parties que l’on sera moins marqué au fer rouge par la patte Idles
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Seul point qui peut laisser dubitatif : Ne touche pas moi. On tente du français probablement en hommage aux nombreuses dates faites par le groupe dans ce pays. Pourtant, lorsque l’on s’attarde sur le sentiment pro-européen du groupe et des paroles, une volonté d’aller « voir ailleurs » que dans la langue de Shakespeare émerge timidement. Idles
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ne lorgne pas sur la poigne politique ou sur le côté punk bien sec de sa musique. On sent quelques petites échappées vers d’autres rythmes, qui pourraient peut-être moins satisfaire, mais nous n’allons pas les blâmer pour cela. Comment pourrait-on les blâmer pour faire un bon disque après une perle ?


Tags : Punk rock, post-punk, industrial rock
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AUTEUR : Clément
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extr...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...

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