Chronique

DREAD SOVEREIGN
Alchemical Warfare

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Metal Blade Records

9 titres - 52 minutes
Sorti le 15-01-2021


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Dimanche 17 janvier 2021

Même en faisant abstraction de la bio du trio, nul doute que n'importe quel fan de Primordial
Primordial


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lèvera un sourcil à l'écoute de Dread Sovereign
Dread Sovereign


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. Pour ceux qui découvrent, il s'agit effectivement de l'autre groupe de Nemtheanga, fameux chanteur de Primordial
Primordial


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, qui s'occupe ici la basse en plus d'évidemment tenir le micro de son chant reconnaissable entre mille. Formé en 2013 (à Dublin bien sûr), Dread Sovereign
Dread Sovereign


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permet donc à mister guenilles-sur-scène et ses potes de rendre hommage à leur passion pour le vieux Heavy/Doom, dont Alchemical Warfare est la troisième restitution sur format long.

Et même si ce nouvel album fait suite à deux premiers essais plutôt réussis, tout fan déçu par le dernier Primordial
Primordial


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(soit logiquement la majorité - no offense) attaque donc cet effort avec précaution et méfiance. Pour autant, changement de label aidant, l'album s'annonce en grande pompe, façon bande-son de la fin du monde que nous vivons tous depuis l'année dernière, et ce, même s'il a été enregistré juste avant la crise. Le torse bombé, sûr de lui, il est prêt à faire franchir une nouvelle étape au groupe.

C'est que Dread Sovereign
Dread Sovereign


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explore davantage ses capacités. Certes il conserve sa base principale, rampant sur cet héritage Black Sabbath
Black Sabbath


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incontournable pour le genre. Mais le trio y introduit cette fois deux énergies presque contradictoires l'une par rapport à l'autre : les (nouvelles) parties up-tempo un peu plus crasseuses faisant penserà un croisement entre Venom
Venom


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et Motorhead
Motorhead


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se voient ainsi tirées par des élans un peu prog'. Soit une variété dans les approches qui aide Dread Sovereign
Dread Sovereign


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à installer avec brio des ambiances propres dans ses compos, survolées par le chant brillant de notre ami excentrique (Her Master Voice) et ce même si quelques longueurs sont à déplorer (les longues dernières minutes de She Wolves of the Savage Season).

C'est donc quand il parvient à synthétiser les forces en présence et à faire parler son feeling Heavy complètement assumé que Dread Sovereign
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réussit son pari, comme le montre The Great Beast We Serve et son très gros riff, ou l'accrocheur Devil's Bane qui nous rappelle aussi le gros penchant qu'a toujours eu Nemtheanga pour Bathory
Bathory


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. C'est d'ailleurs une cover de celui-ci que l'on retrouve en conclusion clin d'oeil avec l'obscur You Don't Move Me (I Don't Give A Fuck).

Dread Sovereign
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a su étoffer son canevas Doom habituel pour un Alchemical Warfare plus téméraire, élevant parfois le tempo ou au contraire recherchant l'empilement des sons le long de ses 52 minutes. Performance vocale à l'appui, Nemtheanga a regagné en passion et s'apprête à nous chanter la fin du monde : bien nous en prendrait de l'écouter.



Tags : Doom, Primordial, Black Sabbath, Bathory, Venom, Judas Priest
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