Chronique

YEAR OF NO LIGHT
Consolamentum

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Pelagic Records

Sorti le 02-07-2021


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Mardi 27 juillet 2021

C'est vrai, nous ne sommes pas en avance pour cette chronique. Le nouvel album de YEAR OF NO LIGHT
YEAR OF NO LIGHT


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est sorti début du mois.

Pour tout vous dire, l'intention de le chroniquer plus tôt était bien là. Seulement voilà, l'été 2021 aura été malgré certaines apparences, chaud. Chaud pour la scène Post-Metal, puisque fin juin, c'est un autre groupe majeur qui a sorti aussi son nouvel album : AMENRA
AMENRA


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Et si il y a bien un point commun à mettre en exergue entre ces deux formations, c'est l'engagement physique que nécessite l'écoute de leur musique.

En 20 ans, le groupe bordelais a fait évoluer sa musique. Initialement chantée, elle est devenue rapidement instrumentale. Les atmosphères sombres et envoûtantes ont toujours été présentes même si déclinées. Entre tristesse et désespoir, YEAR OF NO LIGHT
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a souvent dépeint la déshumanisation.

Si en 2006, Nord a mis sur les rails la formation, c'est avec Ausserwelt qu'elle a réellement pris son envol en 2010. Avec Tocsin en 2013, YEAR OF NO LIGHT
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a atteint l'apogée de sa reconnaissance en s'offrant par la même occasion un détour cinétique aussi réussi avec Vampyr, réinterprétant la bande sonore du film de 1932 de C.T. Dreyer.

Consolamentum reprend ici les éléments clés de ces deux productions. De fait, on peut être supris.e.s du peu d'évolution de la part de la formation surtout après un temps de latence discographique si long.



D'abord, YEAR OF NO LIGHT
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a choisi de travailler avec la même équipe, à savoir Cyrille Gachet à l'enregistrement et au mixage et le fidèle et incontournable Alan Douches au mastering. Le son est à la fois oppression et naturellement léger. Certes, les envolées caractéristiques contribuent à cette aération, mais en parlant de légèreté, il s'agit ici de souligner le travail de construction sonore. Une forme de mise à niveau de chaque ingrédient qui est retenue plutôt que forcée.

Bien évidemment, ce côté claustrophobe du groupe est entretenu. Une dualité propre où la musique de Consolamentum oppresse autant qu'elle semble chercher à s'échapper, à s'étendre.

Là où Tocsin emmenait son audience dans un rêve éveillé, Consolamentum hérite d'un vent soufflé des Carpates qui refroidit l'ambiance, au point de fleurter avec une trance Black Metal sur Came.

Si le nouvel album de YEAR OF NO LIGHT
YEAR OF NO LIGHT


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s'inscrit plus dans la continuité de ces deux derniers disques, malgré le temps écoulé, Consolamentum n'est pas pourtant exempt d'évolutions subtiles. Le groupe n'a pas la réputation de reproduire inlassablement les mêmes compositions. Il n'écrit pas cette fois une nouvelle page dans l'évolution du groupe, mais cette continuité ne fait pas de Consolamentum, un album d'intérêt secondaire. Au contraire, à la hauteur de Tocsin et Vampyr, il sera la maillon manquant et bipolaire. Entre une aspiration cathartique et un visuel sonore.
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