Chronique

TOTALLY UNICORN
High Spirits//Low Life

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BMG / Farmer & the Owl

9 titres
Sorti le 18-02-2022


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Dimanche 13 mars 2022

Si Totally Unicorn
Totally Unicorn


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a déjà fait ses preuves dans son pays natal, particulièrement en assurant les premières parties de formations comme The Dillinger Escape Plan
The Dillinger Escape Plan


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, Kvelertak
Kvelertak


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, La Dispute
La Dispute


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, The Chariot
The Chariot
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, Frenzal Rhomb
Frenzal Rhomb


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, Rosetta
Rosetta


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ou encore Rolo Tomassi
Rolo Tomassi


Clique pour voir la fiche du groupe
, pas sûr que ce quatuor australien basé à Sydney parle à beaucoup d'entre nous. Devait-il alors crier? C'était pourtant chose faite avec leurs deux albums précédents, notamment sur l'antécédent paru en 2019 et qui laissait exploser ses plans tordus voire improbables, en tout cas imprévisibles mais tenant singulièrement debout. Cet album Sorry nous mettait face à l'énergie animale de son frontman et vocaliste Drew Gardner, se débattant à coups de beuglements et cris de guerre au beau milieu d'un grand désordre servi par trois individus de la même espèce hybride, lorgnant tantôt vers le mathcore d'un Botch
Botch


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, tantôt vers un noise hardcore punk à la sauce Pissed Jeans
Pissed Jeans


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.



C'est justement vêtu de cette esthétique punk frénétique qu'High Spirits//Low Life révèle un Totally Unicorn
Totally Unicorn


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plus accessible. Sans pour autant rompre avec sa part chaotique, ce changement ne fait qu'élargir le son en constante évolution du groupe. Un paysage sonore qui conserve les ingrédients précédents, à  savoir rythmiques cinglantes, guitares féroces et graveleuses sur lesquelles surgit la voix bestiale, l'agressivité et les plaisanteries torrides d'un Gardner qui laisse parler ses tripes. L'évolution de ce dernier, s'essayant à quelques harmonies vocales, reste sans doute le mouvement qui traduit le plus cette évolution vers des constructions de morceaux plus simples et directs. Le groupe ne concède rien de sa puissance et de son énergie débordante, cette dernière s'avérant simplement mieux canalisée pour donner à ce disque le caractère vivant qui susciterait l'engagement d'une foule. Cette accroche supplémentaire atteint ses points culminants sur les titres Not Winning, Trust Found Glee ou encore Fri(ends) avec la voix de Jay Whalley (leader de Frenzal Rhomb
Frenzal Rhomb


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), qui sonne comme un hommage au punk des années 90 avec lequel le groupe a grandi. Ou encore sur le titre éponyme de l'album, plus long et nourri d'un moment de mélancolie désarmant qui rehausse d'autant plus le malaise présent dans les moments les plus frénétiques. Voilà qui laisse imaginer la poussée musicale dont Totally Unicorn
Totally Unicorn


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pourrait se montrer capable à  l'avenir.



Produit, mixé et enregistré par le pilier local Lachlan Mitchell (The Hard-Ons
The Hard-Ons


Clique pour voir la fiche du groupe
, The Jezabels), l'entièreté de ce nouvel album plein de verve et de malice se déguste comme un festin d'énergie animale, dont on se dit qu'il pourrait bien avoir été conçu sur mesure pour des prestations scéniques incendiaires post-pandémiques.

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