Chronique

CLUTCH
From Beale Street To Oblivion

DRT Entertainment

12 titres/ 48:32

Jeudi 19 avril 2007

Que c’est bon, que c’est bon, mais que c’est bon !!!
2 ans après la sortie de Robot Hive/Exodus (2005), ils sont bels et bien de retours et directement démarrent sur les chapeaux de roues avec un roulement de batteries im-pa-ra-ble !
Les clutch ont beau avoir l’air de parfait bouseux-redneck du fin fond du trou du cul des states, que leur dernier album est bon !

Ce disque sent bon la poussière chaude, le bitume et l’essence. Ces mêmes effluves qui parfument l’aube sur les stations-service après une nuit de route sous une chaleur écrasante et étouffante.
Sur ce dixième album en 17 ans d’existence, la maîtrise s’entend et se ressent sur chacun des 12 titres. Pas un morceaux ne manquent de vous vriller littéralement l’esprit et ce dès la première écoute. Ça groove et vous colle directement des fourmis dans les jambes.
Clutch

Clutch

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, désormais quintette avec l’intégration à part entière de Mick Shauer comme organiste, est déjà bien plus qu’une référence dans le monde du stoner rock, mais avec cet album c’est maintenant leur culte qu’ils sont en train d’imposer à tous, à grands coups de riffs qui vous clouent sur place. Electric Worry en est une des meilleures preuves, si pas la meilleure.

Même un petit d’homme de 5 ans se met à dodeliner de la tête et chanter les refrains à la première écoute de certains morceaux, quand je disais : im-pa-ra-ble !
Un seul reproche, même s’il fait presque 50 minutes, il est trop court cet album, on en voudrait plus ! Cependant faites bien attention, car l’écoute de ce cd peut créer une vraie dépendance… le genre de plaque qui peut facilement tourner 6 mois non-stop dans un lecteur…

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