Il n’y a rien de nouveau, c’est la même idée depuis que je suis dans la scène Punk et Hard Core.


Vendredi 4 février 2011

Pourrais-tu nous présenter The Disasters qui t’accompagnent ? Qui participent à la composition et à l’écriture des morceaux ?

The Disasters sont Rhys, Roy, Pete et Randy. Tout le monde participe à la compisition. Nous sommes plus un groupe de Garage Punk pour cet aspect d’ailleurs. Rhys et Randy apportent une idée et ensemble, avec le groupe nous élaborons autour. Donc chacun d’entre nous contribue au son ROGER MIRET & THE DISASTERS
ROGER MIRET & THE DISASTERS


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J’ai le sentiment qu’au début ROGER MIRET & THE DISASTERS
ROGER MIRET & THE DISASTERS


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était plus un projet de Roger Miret et que The Disasters étaient des musiciens au second plan du projet. Depuis My Riot, je trouve qu’on ressent que le nom de Roger Miret est devenu moins important au profit de The Disasters. D’ailleurs, sur le dernier album, Gotta Get Up Now, The Disasters est écrit en grosses lettres. Qu’en penses-tu ?


Ce n’est pas tout à fait ça. Nous sommes un groupe comme les autres, sauf que le chanteur de AGNOSTIC FRONT
AGNOSTIC FRONT


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chante aussi dans ce groupe. C’était une idée du label de le mettre en avant en ajoutant mon nom à celui du groupe. De notre côté, nous ne nous sommes pas trop préoccupés de l’idée.



Votre dernier album, Gotta Get Up Now, s’ouvre sur Stand Up And Fight. Sur le titre suivant, tu chantes ''Fight The Enemy''. Qui est l’ennemi et contre quoi, les jeunes doivent-ils se soulever et se battre selon toi ?

C’est comme un appel au ralliement. Nous voulons juste rappeler aux Kids pourquoi ils sont ici. Il n’y a rien de nouveau, c’est la même idée depuis que je suis dans la scène Punk et Hard Core. Parfois, les Kids ont juste besoin qu’on leurs rafraîchissent la mémoire. L’ennemi est ce qui peut se cacher derrière nous tous pour contrôler notre vie. Parfois c’est un professeur ou bien un patron. Cela peut-être aussi le gouvernement plus tard dans la vie (rires). Il faut juste se rappeler qu’il y a toujours une issue. Il y a toujours de l’espoir.




La plage titulaire du dernier album ou encore Warning, Warning et Janie And Johnny sur My Riot dévoilent que vous avez été influencés par THE CLASH
THE CLASH
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. Pourrais-tu nous raconter comment ce groupe t’a influencé dans ta musique et à travers ta vie ?


Effectivement, ce fut une très grosse influence pour moi et les membres du groupe. C’est un des groupes qui a changé ma vie. THE RAMONES
THE RAMONES


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et SLF étaient également de ceux qui nous ont fait grandir. C’était une musique accessible pour tous. Des groupes qui donnaient matière à vivre.



Qui chante avec toi sur City Soldiers ?

C’est Drea Doll du groupe VENOMEOS PINKS AND THE DAMES.



Il y a beaucoup de chœurs dans cet album. Plus que dans les précédents. Pourquoi ? Avez-vous travaillé différemment avec Gotta Get Up Now qu’avec les précédents albums ?

Cela s’est présenté comme ça, spontanément. Nous n’avons pas calculé à l’avance comment l’album se ferait ou sonnerait. Nous n’avions pas de label au moment où l’album a été composé. Nous voulions juste avoir du bon temps ensemble, se faire plaisir. Parfois, on se fait rattraper par le business et le boulot on perd de vue pourquoi on est dans un groupe. Si c’est vrai que le but est de créer, il est aussi bien plus important de pouvoir s’amuser dans ce que l’on fait. C’est ce que l’on a voulu faire avec l’album, s’amuser, voilà pourquoi le disque sonne si naturel. Il n’y avait pas règle préétablie ou autre chose que 5 types jouant avec leur cœur. L’album représente tout ce que l’on partage, le Hard Core et le Punk.





Vous êtes inspirés par un Punk plutôt Old School. Qu’est-ce qui est Punk en 2011 ?

C’est la même chose qu’en 1982. Vivre sa vie de sa propre façon. Je suppose que je suis Old School parce que je ne laisse personne diriger ma vie. Je prends mes propres décisions et je fais ce qu’il me semble être juste. La vie et le Punk-Rock sont des choses personnelles, avec des morales personnelles. Il faut faire ce qui est juste et authentique pour soi-même. Je n’aime pas les suiveurs…



Ressens-tu une différence au niveau du public quand tu es en Europe ou aux USA ? La musique de ROGER MIRET & THE DISASTERS
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est plus « British », et donc européenne…


C’est amusant que tu dises cela. Un de mes groupes préférés, ce sont THE RAMONES
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et un bon nombres de groupes anglais s’inspirèrent d’eux pour appliquer la formule Punk, comme THE CLASH
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justement. Je suppose qu’on pourrait dire que nous sommes un groupe influencé par la scène anglaise qui imite la scène américaine (rires). Je veux juste dire que je suis aussi influencé par la scène américaine. Le début du Hard Core à New York était incroyable. Pour l’avoir vécu de l’intérieur et l’avoir partagée, elle a aussi une importance dans ce que je suis et devenu. Cette honnêteté dans ma musique vient de là. Il ne m’est pas possible de chanter quelque chose que je ne vis pas.
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