Interview

COILGUNS

"Effectivement et à juste titre, le nom The Ocean nous a permis d'attirer une attention..."

Samedi 31 mars 2012

COILGUNS

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est composé de trois membres issus de THE OCEAN

THE OCEAN

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. Une origine qui a dû vous aider à faire connaitre le groupe ? Pourtant avec votre nouveau disque et la tournée en cours, vous insistez moins sur cette origine... L'envie d'être reconnu comme un groupe à part entière ?

Jona : Effectivement et à juste titre, le nom The Ocean

The Ocean

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nous a permis d'attirer une attention et une curiosité dont la plupart des groupes émergeants ne bénéficient pas. C'est d'ailleurs parfois bien dommage puisque comme tu le sais, il y a des excellents groupes partout. Ce qui est plus étonnant par contre c'est que l'argument The Ocean

The Ocean

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nous a surtout permis d'obtenir de l'exposition à travers la presse mais pas nécessairement à toucher les fans du collectif. Après il y a aussi 2 choses à ajouter à cela :

1) Je pense que même si tu n'aimes pas ce qu'on fait, on sait jouer de nos instruments, écrire des titres et se comporter sur une scène. Du coup on est pas non plus le petit groupe local qui commence et sort sa démo enregistrée avec un micro mini-disc dans son garage (ou plutôt dans Garage band au jour d'aujourd'hui ;-))

2) Avant de rejoindre The Ocean

The Ocean

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j'avais un autre groupe, Switchback, et lorsque j'avais 18 ans c'était toute ma vie et j'ai bossé comme un dingue pour ce groupe. Du coup, là je suis de retour à ce poste de "manager" si on veut bien et si tout le monde s'est fait blasté les couilles à gros coups de Coilguns

Coilguns

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ces derniers temps c'est probablement plus dû au fait que j'ai bossé à plein temps sur la promo de STADIA RODS, notre nouveau EP et de la tournée avec Earthship

Earthship

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que nous faisons en ce moment.

Pour répondre à ta deuxième question, effectivement on a moins dû insister sur le "feat. 3 members of The Ocean" mais faut quand même dire que c'est un peu l'étiquette que tout le monde nous a collée depuis le départ et pour une première tournée, je pense que c'était justifié de le faire comme ça. Par exemple, en France, où on a de très bons feedbacks, Il n'y a plus forcément besoin de le préciser alors que pour le Royaume-Uni où nous nous rendons pour la première fois avec Coilguns

Coilguns

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dans quelques jours, c'est presque un mal nécessaire. Ce qui est sur c'est que Coilguns

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EST un groupe à part entière. Tout dans ce projet est fait différemment et Coilguns

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est une entité qui vit en son nom presque depuis le début de sa création à ce niveau là.

Vous avez sorti votre premier disque, un split avec KUNZ sur le label berlinois Pelagic Records . Stadia Rods, votre petit dernier sort sur Dead Dead Dead Music . Pourquoi ce changement ?

J : Le split est sorti chez Pelagic records dans un deuxième temps seulement. Nous avons d'abord fabriqué nous-mêmes 600 copies à la main avec un autre artwork et le tout décliné en 4 couleurs. Ça, c'était en avril 2011, soit 5 mois avant la sortie Pelagic. Puis Robin s'est intéressé à Coilguns

Coilguns

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et nous a proposé de le sortir en version officielle avec promo, distribution et tout le toutim. On a donc accepté.

Pour Stadia Rods, même combat, on a dans un premier temps sorti 150 exemplaires nous-mêmes en août 2011. Artwork différent décliné en 3 couleurs car on voulait pour les shows à venir que les gens puissent se procurer nos nouveaux titres qui sont relativement différents du split. Dans le même temps j'avais posté un peu par ironie sur fb que nous avions un nouvel EP et que si quelqu'un voulait le sortir en version vinyle on était pour. 5 minutes plus tard, Neil de Dead Dead Dead Music m'écrivait qu'il voulait le faire. Donc rebelotte, nouvel artwork, et comme en peu de temps on avait écoulé les 150 premières copies on s'est dit qu'on allait refabriquer des CD.

Les titres du Split avec KUNZ furent enregistrés avec Louis au chant et à la basse. Juste après l'enregistrement, il a décidé de ne se consacrer qu'au chant. Pourquoi ne pas avoir cherché un bassiste pour le remplacer à ce poste ?

J : Parce que le but de ce groupe était d'être un trio car non seulement c'est plus pratique logistiquement parlant pour aller faire un show, louer un van ou se faire héberger, mais surtout parce que moins t'es de fous dans un groupe plus tu ris et plus les choses vont vite. Moins d'egos, moins d'avis à prendre en compte...Ça a été très bénéfique pour moi car du coup j'ai dû m'intéresser afin de développer un système qui me permettait de sonner comme 2 guitares et une basse et je pense être arrivé à quelque chose qui a du sens. C'est pas que je voulais pas de basse, au contraire. Mais pas d'une personne de plus.

Il y a aussi que Louis avait vraiment envie d'expérimenter le fait de pouvoir se concentrer uniquement sur la voix et aussi qu'il n'avait pas envie d'apprendre mes riffs. A ce moment là, je l'ai imaginé en frontman et je me suis dis que c'était plutôt une bonne idée.

Juste après cette décision d'arrêter la basse, COILGUNS

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est parti pour une série de dates. Cela n'a pas été trop difficile d'arranger les titres pour la scène sans cet instrument ?

J : Pas vraiment. Le split a été enregistré en janvier et le premier show était en août. j'ai donc eu le temps de me gratter la tête. J'avais de toutes façons prévu de pouvoir contrôler 2 amplis de guitares car j'aime bien certains arrangements que tu peux seulement faire quand tu es deux. Par conséquent, déjà quand j'ai écrit les titres du split, j'ai fais attention à ne pas exagérer sur les arrangements des guitares. Pour ce qui concerne la basse c'était vite vu: à part le grain d'une vraie basse que je ne pourrai jamais reproduire, Louis ne faisait que suivre mes riffs le 95% du temps... En même temps avec mon système je peux contrôler un ampli de basse également donc toutes les combinaisons sont possibles. 1 guitare, 2, avec de la basse, sans basse, que de la basse...

Est-ce parce que COILGUNS

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avait écrit les titres du Split avec une basse que maintenant le trio joue sans cette dernière, que vous avez enchaîné si rapidement avec Stadia Rods ? Afin de présenter le "nouveau" COILGUNS

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?

J : Pas exactement. Ce qui s'est passé c'est qu'un jour, on a reçu une offre pour ouvrir pour Dillinger Escape Plan

Dillinger Escape Plan

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en Suisse (le 9 août 2011) et qu'on a évidemment accepté. Or à ce moment là, on était en tournée, on avait que les 10 minutes du split d'écrit, on avait jamais vraiment joué ces titres et le show était prévu environ 5 semaines après notre retour... Une fois que j'ai donc mis sur pied une ébauche de mon système on a juste passé TOUT l'été à répéter TOUS les jours pendant plus de 6h et après 3 semaines on avait écrit les 30 minutes de Stadia Rods et en plus, on les jouait les doigts dans le fion. Donc j'ai appelé Steve Notari, du studio Artefact et je lui ai demandé si 2 jours plus tard il était libre et si il était intéressé à lancer 6 box de guitares, basse et une drums dans une pièce et enregistrer le tout live. Il a évidemment dis oui et voilà, il nous a fallu 5h à Luc et moi pour mettre en boîte une prise de chaque morceau dont nous étions satisfaits. Pas de click, pas d'overdubs, pas d'edits. Les voix ont été enregistré par Louis lui-même dans son salon 2 jours plus tard et le lendemain, Julien Fehlmann du Studio Mécanique, nous a mixé ça en 3h et entre deux bières. Donc ce que tu entends sur Stadia Rods, au niveau du son de guitare / basse c'est uniquement 1 guitare, 3 amplis, 21 pédales d'effets et moi. En concert tu vas donc entendre exactement ça sauf qu'en plus tu vas perdre tes dents parce qu'on joue extrêmement fort.

Question vitesse... avec Stadia Rods, vous avez fait fort ! Vous avez tout fait en une semaine. Vous travaillez toujours à cette vitesse ? Pourquoi ne pas prendre le temps ?

J : Le split ça a été 3 jours de Rec, Stadia Rods 5h...Mais c'est pas que ça, Coilguns

Coilguns

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c'est aussi même pas une année et demi d'existence et pourtant déjà presque 60 dates à son actif et une actualité régulière grâce à notre passion et notre frénésie de faire partager notre son.

C'est pas qu'on ne veut pas prendre le temps. C'est juste qu'on en a pas besoin pour l'instant car les choses fonctionnent comme ça et que ça nous convient. Pourquoi est-ce qu'on devrait passer rien qu'une semaine en studio pour enregistrer en piste séparé, qu'on doive tout éditer car ça aura été jouer au click alors qu'on peut jouer nos morceaux en live? ça veut pas dire qu'on va faire que de la sous-prod, mais on veut garder cette esprit live et cette urgence que tu peux trouver dans nos disques. Enregistrer un disque aux jours d'aujourd'hui, c'est chiant à crever. Ça ne veut pas dire que le résultat est mauvais, loin de là, mais Coilguns

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ben c'est live et va chier. Enregistré des disque tout seul devant mon ordinateur à m'emmerder à jouer des riffs le mieux du monde pour devoir tous les ré-editer pendant d'interminables heures, ça me fait chier. Par contre je peux déjà te dire que pour le premier album de Coilguns

Coilguns

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nous allons vraiment prendre le temps d'écrire des titres et surtout de les répéter un max afin d'être sûr de chaque petite note ou ligne de voix et ça dans le but de....l'enregistrer tous les 3 en live cette fois et si possible en 2 ou 3 jours.

Comment se déroule la composition et l'écriture dans COILGUNS

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?

J : Généralement ça commence par moi qui enregistre des pistes de guitares avant de les donner à Luc, donc plutôt classique. Après quoi on se retrouve au local et on tourne les plans et faisons des modifications. Encore une fois, très classique.

Généralement c'est plutôt le contexte dans lequel les titres ont été écrits qui est intéressant.

J'ai écrit Parkensine alors qu'on avait un day off avec The Ocean

The Ocean

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chez un pote quelque part dans le trou du cul de l'allemagne et Witness the Kern Arc c'était à Jolliet aux US juste après un show.

J'ai écrit les titres du split en quelquyes heures alors que j'étais à New York.

En ce qui concerne les voix ça a toujours été un peu étrange...sur les dizaines de répètes qu'on a faites, Louis a participé à 5 d'entre elles dont 2 où il n'a pas chanté. Il arrive qu'on modifie parfois certains passage selon ces lignes de voix mais de manière générale il fait plutôt avec ce qu'on lui donne, fait tout à l'arrache et ça fonctionne. Pour le split avec Kunz il a écrit les paroles et rhytmiques de voix dans le train depuis Zurich jusqu'au Locle où nous enregistrions. Ça veut dire qu'en 2h il a plié l'histoire...

Voilà comment on fonctionne: A L'ARRACHE.

Et côté texte, COILGUNS

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aime bien nous parler de quel type de sujet ?

Louis : Stadia Rods commence par ces quelques lignes :

[ pure exquisite failure - home-made disgust
remains of yourself - facing the universe
hypothetical crime - impossible fracture
the will to vanish - come back where you were ]

C'est une introduction au thème général du disque. La plupart des textes s'inspirent d'effets et instruments optiques et sont écrits comme face à un miroir, un portrait de Dorian Gray. Les riffs de jona sonnent pour moi comme des lendemains de noce, amers et prétentieux - des donneurs de leçons. Stadia Rods décortique donc des situations foireuses dans lesquelles tes propres agissements n'ont fait qu'empirer le tout. Des histoires dans lesquelles tu t'es déguisé pour éviter de montrer ton vrai visage. D'où la cover du disque; voilà exactement à quoi tu ressembles au fond si tu te regardes vraiment. Stadia Rods, ou les piquets de stade, te place au centre d'une arène, prêt à en découdre. (Un "Stadia Rod" est également un instrument de mesure qu'utilisent les géomètres, c'est une façon d'interroger jusqu'à quelles distances nos coilguns tireront avec ce disque et de nous souhaiter bonne chance)

Parkensine est dédié à l'inventeur d'un premier prototype de plastique qui n'a jamais vraiment fonctionné. Où comment s'acharner à mettre au point sa propre ruine.
Zoetropist est une malédiction simple envers un être toupie, comparé à un zoetrope, dont les visages se multiplient jusqu'à le faire disparaître.
In the Limelights résume l'aveuglement dont tu es victime sous les projecteurs, lorsque tu ne discernes que les silhouettes de tes observateurs.
Witness The Kern Arc est un phénomène optique d'une extrême rareté, visible à proximité des pôles. Il faut parfois voyager loin dans les extrêmes affectifs d'une personne pour apercevoir un peu de lumière.
The Shuftan Process, un ancien procédé holographique, décrit la projection d'un fantasme personnel sur autrui et les conséquences d'un pareil décalage, d'où l'articulation en deux volets; excitation puis angoisse.

Le disque se ferme en un épilogue glauque;

[now / close our eyes / and disappear]

Car bien sûr on finit toujours par fermer les yeux et se rendormir. Parkensine fait le contraire:
[ You want this ? / Then play it again / Do the same mistakes / Don't expect to change]
Ce disque est conçu comme une expérience cathartique que l'on vous invite à vous rejouer de temps en temps. 30 min d'auto-questionnement sans réponse.

Vous avez monté une tournée avec EARTHSHIP

EARTHSHIP

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. Comment se passe-t-elle ?

J : Là on est seulement au début de la tournée donc c'est dur à dire, d'autant plus que jusque là on était sur des territoires inconnus. Mais tout se passe bien, Earthship

Earthship

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c'est des excellents potes à nous, des amis de Berlin qu'on connaît depuis bien avant qu' Earthship

Earthship

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ne voit le jour d'ailleurs. Robin n'étant pas disponible il tourne sous la forme d'un trio également et c'est vraiment tranquille. C'est un peu la colonie de vacance cette tournée. Il n'y a pas vraiment de pression, on se fait plaisir, on s'emmerde pas à arriver au club à 14h pour faire des soundchecks sans fin.. On prend du bon temps, on dort bien, on se pointe, on plug et on pète des dents. Voilà plutôt le propos de cette tournée. Malgré la différence de style, je pense que pour les 2 groupes c'est une tournée bénéfique en termes de public. Je veux dire, que ça soit pour écouter Earthship

Earthship

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ou Coilguns

Coilguns

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, il faut pouvoir un tout petit peu analyser et comprendre la musique et par conséquent, ce genre de public ont une ouverture d'esprit suffisante pour se laisser surprendre par un groupe qu'ils ne connaissent pas. Que du bonheur donc et pour l'instant ça sent pas encore trop la daube dans le van. Enfin, seulement si on compte pas les crotins de chèvre du périgord que j'ai pris avec moi. Parce que si la chèvre c'est Satan, ben le fromage de chèvre c'est TRIPLE SATAN, ok?

C'est quoi la suite après cette tournée ? Vous allez déjà plancher sur le prochain disque ? Vous reposer ? Du taf qui vous attend avec THE OCEAN

THE OCEAN

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? Donnez nous votre secret, car vous semblez infatigables !

J : Après cette tournée on va rentrer à la maison le 17 avril, le 21 on joue dans mon village super et le 26 on reprend le van direction Berlin pour aller répéter avec The Ocean

The Ocean

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. Cependant nous en profiterons pour faire un show pour le EP release d'un groupe de potes qui s'appelle Sinfuria et ça sera au K17, un super club Berlinois. le 2 mai on jouera tous ensemble (Earthship

Earthship

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, Coilguns

Coilguns

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et The Ocean

The Ocean

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) à Dresden, tout ça dans le but d'arriver jusqu'à Wroclaw à l'Asymmetry festival où Coilguns

Coilguns

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et Earthship

Earthship

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se produiront le premier jour et The Ocean

The Ocean

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et Kunz le lendemain, tout ça aux côtés de Red Fang

Red Fang

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, Killing Joke

Killing Joke

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, Céleste

Céleste

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et biens d'autres...le lendemain, festival à Madrid et ensuite on s'envole pour la thaïlande où on passera une semaine et on va jouer à bangkok puis une tournée Australienne. On sera de retour le 6 juin à la maison de notre périple Océanique et les 8 et 9 juin on repart déjà sur la route avec Coilguns

Coilguns

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.

Autrement The Ocean

The Ocean

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a un disque sur le feu pour lequel on a déjà enregistré les batteries avant de partir en Russie le mois passé et pour ce qui concerne Coilguns

Coilguns

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on a mis en place environ 10 minutes de nouveau matos que nous jouons déjà sur cette tournée. J'ose donc imaginer que dés qu'on aura un peu de temps un album risque de tomber du ciel.

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