Interview

THE SWORD

Lundi 21 janvier 2013

SMA : Apocryphon est le premier album que vous faites avec Razor and Tie Records. Pourquoi avoir quitté Kemado Records, label avec lequel vous avez travaillé durant pas mal d’année ?

Kyle : C’est simple, on avait un contrat avec Kemado Records pour trois albums. Le contrat avec eux était donc terminé après la réalisation de Warp Riders. On pouvait donc choisir soit de rester avec Kemado ou soit d’aller voir ailleurs. Razor and Tie nous a offert un meilleur contrat, c’est aussi simple que ça.

SMA : Comment s’est passée l’écriture d’Apocryphon ?

Kyle : Tout s’est passé assez vite en fait. Au moment où on a commencé à composer, Jimmy, notre nouveau batteur venait à peine d’arriver et ensuite on est parti en tournée avec Kyuss Lives pendant trois ou quatre mois. On est rentré en janvier de l’année passée et on a directement repris l’écriture d’Apocryphon. Durant le mois de janvier on avait déjà environ six ou sept morceaux de prêts. A la fin du printemps, on avait terminé l’écriture de ce disque. Tout s’est passé comme sur des roulettes en fait (rires). Mais bon on était quand même un peu anxieux car on venait d’avoir notre nouveau batteur, on avait changé de label et pris un nouveau manager. Apocryphon est arrivé dans un climat de changement pour le groupe.

SMA : Parlons un peu de la pochette de cet album. Qu’est-ce qu’elle symbolise ?

Kyle : On voulait faire un album chargé de symboles un peu comme Led Zeppeplin l’a fait avec Led Zeppelin IV. Le mot Apocryphon est un fait un mot derrière lequel se cachent les vraies choses de la vie, les choses que personne ne sait. Il nous fallait donc une pochette qui ait la même signification. Elle a été réalisée par J.H. Williams, qui est un auteur de comicbooks. Il a vraiment un coup de patte très particulier, assez unique. Donc on lui a demandé s’il voulait bien nous dessiner la pochette de l’album. Le symbole de l’album réside dans le fait qu’on lève un coin du voile sur les secrets du monde.

SMA : Pourquoi avoir choisi le mot "Apocryphon" comme titre de cet album ?

Kyle : Ce mot symbolise les choses qui ne peuvent pas être dites. Ce qui doit être caché du reste du monde. Chacun peut y voir ce qu’il veut y trouver. Les paroles du disque peuvent également être interprétées de la sorte.

SMA : Vous avez travaillé avec James Robbins, le producteur de Clutch

Clutch

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. Pourquoi l’avoir choisi lui ? C’était la première fois que vous collaboriez avec lui ?

Kyle : Oui, c’était la première fois que l’on a bossé avec James. On l’a choisi lui parce qu’on est d’abord des fans de Clutch et qu’on trouvait la manière dont leurs albums sonnaient vraiment super. Ensuite on voulait avoir le même son sur album qu’en live. Quand on voit le résultat, James était vraiment l’homme qu’il nous fallait pour ce disque. On a d’ailleurs été assez surpris de sa réponse positive au début. On pensait qu’il allait être super occupé et finalement il a accepté immédiatement.

SMA : Quelle est la différence entre jouer aux States, à la maison, et venir ici en Europe ?

Kyle : Il y a une énorme différence. Chez nous, les gens nous connaissent et viennent pour nous voir. Ici on est moins connu donc on doit à chaque fois montrer au public ce qu’on sait faire et qui on est. Ce n’est pas simple tous les jours, mais c’est très excitant de presque repartir chaque soir à zéro.

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