Interview

CLUTCH

Dimanche 3 février 2013

Comment vas-tu ?

Dan Maines : Bien bien.


Votre prochain album, Earth Rocker, sort le mois prochain. Que peux-tu nous en dire ?

D.M. : C'est notre dixième album. C'est le deuxième album studio qu'on sort sur notre propre label, Weathermaker Music .
Il contient onze morceaux et a été produit par Machine de la région de New York/New Jersey.
Il sort le 19 mars.


Est-ce que vous jouez des morceaux de l'album sur cette tournée ?

D.M. : Oui, il y a à peu près cinq morceaux qu'on joue. Normalement pas plus de trois ou quatre dans un set mais on choisit hors de ces cinq morceaux.
Ce soir, c'est la setlist de notre guitariste Tim. On change de setlist tous les soirs. Chaque membre du groupe a son set selon le soir que c'est. Et ce soir c'est celui de Tim donc je ne sais pas encore dire ce qu'on va jouer mais ce sera sûrement au moins trois morceaux du nouvel album.
(Ndlr : pour les curieux, la setlist de ce soir-là est disponible ici)


Comment se passe la tournée ?

D.M. : Vraiment bien ! On a pratiquement fait que des concerts sold out. On a commencé à Londres, on a fait un concert à Amsterdam, Paris, cinq concerts en Allemagne, ici ce soir, puis on va à Copenhague, Oslo et Stockholm puis on rentrera chez nous après ça.



© ChamO


Vous avez commencé 2013 avec une tournée en Europe et vous serez déjà de retour en juin pour les festivals d'été. Qu'est-ce qui vous attire tant ici ?

D.M. : Euh... C'est génial d'être ici ! On aime toujours venir en Europe. C'est le deuxième plus gros marché pour nous après les États-Unis. On ne choisit pas quelles parties du monde vont réagir à notre musique. On peut jouer devant 1000 personnes à Oslo puis aller en Espagne et jouer devant 100 ou 200 personnes. Il n'y a pas vraiment de raison qui explique ça. En tant que groupe, tout ce que tu peux faire est tailler la route et aller à autant d'endroits que tu peux et te construire un public petit à petit. On n'est pas le genre de groupe qui peut vraiment compter sur la radio pour diffuser notre musique. C'est plutôt quelqu'un qui nous verra en concert, puis quand il rentre chez lui, parle du concert à des amis et puis la fois où on revient dans leur ville, il y a plus de monde au concert.


Tu n'en as jamais marre de tourner autant ?

D.M. : Ça peut être très fatiguant. On essaie de ne pas tourner plus que cinq ou six semaines d'affilée. On prend des pauses de deux semaines, juste pour se relaxer, puis on repart en tournée.
Ça va être un cycle de tournée très intense pour nous. À peu près toute cette année est plus ou moins consacrée à ça et ce sera encore sûrement comme ça pour la première moitié de 2013... euh 2014 (je ne suis pas encore habitué à être en 2013). Mais quand tu es dans un groupe, c'est ce que tu veux. Tu veux être occupé. Donc tu y es préparé.



© ChamO


Quel est le secret d'un line-up si solide ?

D.M. : Je pense qu'on a des personnalités très semblables. Il n'y a pas beaucoup d’égos. On se donne de l'espace l'un l'autre quand on en a besoin. C'est quelque chose dont on se rend compte assez rapidement quand on voyage ensemble dans un van, si on va pouvoir survivre deux ou trois semaines avec ces personnes ou pas. Ce n'était pas un problème pour nous et ça ne l'est jamais devenu.
Je n'ai pas vraiment de réponse pour ça. Je sais juste que c'est rare et qu'on a de la chance parce que j'ai vu des tas de groupes se déchirer et ce n'est jamais joli quand ça arrive.


Comment ça se passe avec votre label ?

D.M. : Vraiment bien. Pour être honnête, on est encore en train d'apprendre. On a été sur tant de labels. En gros, on n'a jamais sorti plus d'un album sur un même label au cours de notre carrière donc on avait une longue liste de choses qu'on savait qu'on ne voulait pas qui arrivent avec notre label et la clé était juste de trouver des gens ayant de l'expérience pour gérer un label et on a la chance d'avoir quelqu'un qui travaille avec nous, qui est le label manager, qui a beaucoup d'expérience dans l'industrie de la musique. C'est très enrichissant. Il nous aide à gérer les différents aspects. On n'a pas les connaissances nécessaires ni le temps de nous en occuper nous-mêmes. On essaie que ça continue de marcher.


Donc vous ne perdez rien à tout faire par vous-mêmes ?

D.M. : On n'a pas les ressources sans fin d'une major évidemment. Il faut donc bien réfléchir. On fait ce qu'on peut avec les moyens dont on dispose. Et c'est juste lié à Clutch
Clutch


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pour la plus grosse partie. On n'a pas pour projet d'aller dans des salles pour recruter d'autres groupes à signer sur notre label. C'est juste Clutch
Clutch


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et les side projects incluant des membres de Clutch
Clutch


Clique pour voir la fiche du groupe
. On fait une chose à la fois et pour l'instant ça se passe bien.


Donc vous n'envisagez pas de signer d'autres groupes à l'avenir ?

D.M. : Ce n'est pas prévu dans l'immédiat mais je ne vais pas dire qu'on ne le fera jamais. C'est quelque chose qui peut ou peut ne pas arriver dans le futur mais ce n'est pas quelque chose auquel on pense pour le moment.



© ChamO


Y a-t-il des groupes que tu écoutes pour le moment que tu nous conseillerais ?

D.M. : Pour le moment, voyons... J'essaie de penser aux derniers albums que j'ai achetés. La plupart des albums que j'achète datent d'il y a dix ou quinze ans de toute façon... J'ai acheté le nouvel album de The Sword
The Sword


Clique pour voir la fiche du groupe
. Je l'aime beaucoup, celui-là. Tu les connais ?
Mon conseil aux groupes est juste de se consacrer à la musique et pas aux choses qui peuvent prendre du temps en dehors de ça. Juste se consacrer à la musique et les concerts et jouer aussi souvent que possible parce que c'est ça qui amène vraiment plus d'opportunités.


Y a-t-il autre chose que tu souhaites dire ?

D.M. : L'album sort dans les deux premières semaines de mars et venez à un concert quand on joue dans votre coin !



© ChamO
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AUTEUR : Elodie
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant ...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au déto...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au détour d'un backstage ou d'un coin de bar. ...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au détour d'un backstage ou d'un coin de bar. ...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au détour d'un backstage ou d'un coin de bar. ...

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