Interview

SATYRICON

Samedi 1 juin 2013

Comment vas-tu ?

Frost : Je vais bien, merci. Je pense que ce sera un concert vraiment génial pour nous. On a tous un bon pressentiment, ce qu'on n'a pas habituellement. On joue beaucoup en concert, mais étant donné qu'on est dans un cycle d'enregistrement pour le moment, on n'est plus si actifs pour les lives. On n'a pas fait de concert depuis plusieurs mois. Donc on est impatients de jouer en concert à nouveau étant donné que c'est une partie importante de ce qu'on fait et de ce pour quoi on vit. Donc ça c'est une chose, et l'autre chose est qu'on a planifié un show plutôt spécial ici, dans notre ville. On joue à une véritable institution en Norvège. L'Inferno est devenu une institution dans la scène metal en Norvège. Et en fait, Satyricon
Satyricon


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a fait son premier concert il y a dix-sept ans la veille de Pâques au Rockefeller, donc ça nous rappelle notre histoire. C'était vraiment énorme à l'époque de jouer ici, c'était même avant les débuts de l'Inferno Festival et c'est probablement ça qui a initié la chose, un événement metal à Pâques à Oslo. Et c'est quelque chose d'énorme cette fois encore puisque ça fait longtemps qu'on n'a plus joué. On a prévu des effets pyrotechniques et tout. On va présenter un avant-goût de notre prochain album pour la première fois. Et c'est un public très spécial ici à l'Inferno. C'est un mélange de fans de notre ville plus plein de gens des médias, de l'industrie du disque. Tout le monde est ici à cet événement. Ils sont tous réunis à un endroit. Des gens qu'on voit quand on est à l'étranger, on les retrouve aussi ici. Ça crée quelque chose de particulier, comme dire... C'est un peu solennel.


Comment ça ?

Frost : C'est ce qu'on ressent. C'est quelque chose de vraiment solennel, de faire ce concert. Et on a décidé d'insister sur cet aspect du show quand on jouera ce soir. Je pense que ça va marquer le groupe et que ça profitera au concert.



© ChamO


Donc vous allez jouer un morceau du nouvel album...

Frost : On va juste donner un avant-goût. C'est un court morceau d'ouverture instrumental. Je pense que ça va donner un certain indice de ce que contient l'album. Il sera enregistré dans les prochains jours. Ce n'est toujours pas fini. Mais je pense que ce morceau donnera un certain aperçu de ce qui est à venir, même si ça n'en dit pas tant que ça non plus, parce que c'est un court morceau instrumental et qu'il y a neuf autres morceaux sur l'album. La plupart d'entre eux sont des morceaux ordinaires, avec structure, chant et tous les éléments traditionnels. Mais ça dit quelque chose. Moi-même, je suis très curieux des réactions car c'est un album pour lequel on a investi énormément de ressources. On a tellement répété et on s'est investis cœurs et âmes dans le projet, et c'est toujours le cas en ce moment.


Qui a participé à la composition de cet album ?

Frost : Nous deux comme toujours et un des guitaristes live a été un peu avec nous également. Il a répété avec nous et il a enregistré des parties de guitare sur l'album. Lui et Satyr ont enregistré les guitares et les basses sur l'album. On a donc répété à trois la plupart du temps pour ce nouvel album. Mais Satyr compose tout comme il l'a toujours fait. C'est lui le cerveau, l'esprit derrière tout ça. Il est le compositeur.


Tu as déjà une idée de la date de sortie ?

Frost : Oui, je sais exactement quand ça sortira. En ce qui concerne la Norvège, ce sera le 9 septembre. Je pense que ça doit être à peu près au même moment pour les autres endroits, l'Amérique du Nord, le reste de l'Europe, ce sera en septembre également je suppose.



© ChamO


Après la sortie du dernier album, vous avez énormément tourné.

Frost : Oui, en effet.


Comptez-vous faire la même chose après la sortie de cet album ?

Frost : Il y aura encore des cycles de tournées après la sortie de l'album. Probablement quelques fois en Europe, peut-être une fois ou deux en Amérique du Nord puis on jouera en Amérique du Sud, au Japon, en Australie, une tournée séparée pour les pays du Nord. On veut vraiment investir dans cet album et pousser les choses un peu plus loin. On va se donner encore plus pour que les choses aillent encore plus loin. On veut être certains que tout ce qu'on fait ait du sens. Au niveau de la planification des tournées, on va un peu plus travailler là-dessus nous-mêmes, pour que ce soit des bonnes tournées et pas juste faire plein de concerts pour des raisons de logistique. Si on va d'un endroit à un autre et que c'est un long trajet, on ne va pas juste mettre un concert quelque part entre les deux endroits parce que c'est pratique. On va organiser des concerts là où on sait qu'on a une bonne fanbase et où ce sont de bons endroits selon nous. On veut être beaucoup plus spécifiques quant aux endroits où on joue au lieu de laisser quelqu'un d'autre organiser les tournées pour nous qui nous dire "On vous propose ça et ça" et qui planifiera la tournée en fonction de la logistique. On sera un peu plus impliqués là-dedans dorénavant.
Mais oui, il y aura beaucoup de concerts, j'en suis sûr.



© ChamO


Et quels sont les endroits où vous préférez jouer ?

Frost : Tu sais, c'est de plus en plus difficile de citer des endroits en particulier parce qu'on a pas mal de tournées derrière nous et qu'il y a eu beaucoup de bons concerts. C'est arrivé qu'un concert soit l'un de nos meilleurs à un endroit où on avait plutôt eu des expériences négatives avant. Donc c'est vraiment difficile à dire. On a eu beaucoup de concerts géniaux quand on a tourné en Amérique du Sud en 2011, c'était vraiment fantastique !


Beaucoup de groupes qui ont joué là-bas disent la même chose.

Frost : Oui, c'est génial, vraiment bien. Mais tu peux avoir un public aussi bon à Moscou qu'au Chili, à Santiago par exemple, où on a eu un public vraiment bon, ou à Sao Paulo, Buenos Aires. Le public à Moscou est vraiment bien. On a aussi du monde à Milan, à Paris, à Londres, dans toutes les grandes villes. Il y a beaucoup d'endroits où on aime jouer. Certaines des grandes villes d'Amérique du Nord sont en général fantastiques aussi. Parfois, on ne s'attend à rien et ça s'avère être génial. En gros, ça dépend de comment est fait le planning. Tu ne fais pas un concert qui ne rime à rien mais est juste prévu car c'est pratique parce que quelqu'un d'autre a choisi ça au hasard pour toi.


As-tu autre chose à dire ?

Frost : Eh bien je préfère communiquer quand je suis sur scène en train de jouer avec mon groupe. C'est ma véritable façon de communiquer. C'est une sorte de métacommunication. C'est sur scène que ça se passe vraiment.


D'accord, donc à plus tard sur scène !

Frost : À ce soir.



© ChamO
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AUTEUR : Elodie
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant ...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au déto...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au détour d'un backstage ou d'un coin de bar. ...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au détour d'un backstage ou d'un coin de bar. ...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au détour d'un backstage ou d'un coin de bar. ...

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