Interview

VERA CRUZ

Jeudi 8 août 2013




Salut Vera Cruz, nous sommes le premier jour du Hellfest, vous avez joué en ouverture de la Warzone ce matin, comment ça s’est passé ?

C’était super. On avait un peu peur d’ouvrir la Warzone pour son intégrité hardcore. Aussi peur qu’il y ait peu de monde car c’était quand même assez tôt et puis la Warzone c’est tout au fond du festival.
De plus, le timing était super serré. C’était juste une demi-heure, pas une seconde de plus.
Quand on a lancé l’intro de notre set le publique était un peu parsemé. Puis on a lancé un accord, on s'est retourné et là c’était plein. On a pas compris d’où ils étaient tous sortis.

Pouvez-vous décrire en quelques mots votre style ?

On a du mal avec les étiquettes mais par rapport à nos influences, c’est hardcore, punk et métal. On a beaucoup d’influences différentes, c’est donc assez spécial.





Quels sont les groupes sur l’affiche que vous voudriez voir ?

En fait, c’est assez simple, tu prends le programme de la Warzone sur les trois jours. Ca résume un peu près ce que l’on adore. Des groupes comme Gallows
Gallows


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, Sick of it all
Sick of it all


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Terror


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Quand un groupe français peut se retrouver sur la scène punk et Hardcore du Hellfest, il y a des connexions qui se créent ?

Juste pour la petite histoire, on s’est créé en 2009 et ça fait vraiment trois ans qu’on tourne à un rythme soutenu. On a fait trois cent dates dans toute l’Europe. On est parti aux Etats-Unis où on a fait une tournée durant un mois...





Bizarrement, on a fait beaucoup moins de dates en France qu'à l’étranger. On revient de trois semaines de tournée et le Hellfest, c’est la seule date française.

Avec qui avez-vous tourné ?

Aux Etats-Unis, on est parti seul. Nous avons tourné sur toute la côte Est durant un mois. On a enchainé avec le Hell On Earth Tour en Europe avec Everytime I Die
Everytime I Die


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, Terror
Terror


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, All Shall Perish
All Shall Perish


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etc…
Ensuite on a tourné pendant 15 jours de concerts avec Cancer Bats
Cancer Bats


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aux Royaume-Unis, pour enchainer avec le Persistance Tour sur la même affiche que Sick Of It All
Sick Of It All


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, Unearth
Unearth


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etc… Enfin, à partir de 2011, on a fait notre 5 ème tournée en headline.

Par rapport à votre expérience acquise, qu’est ce qui fait que le Hellfest est un festival particulier ?

Le Hellfest a la particularité d’être un festival métal avec des groupes de métal et des équipes qui aiment le métal. Que ce soit à l’accueil, à la technique, partout. Et ça se ressent vraiment! On sait qu’ils sont très content de nous recevoir. C’était aussi le cas au Resurection Fest en Espagne qui est aussi exclusivement métal. On peut dire que les deux festivals sont jumelés. C’est le petit frère du Hellfest en Espagne.





Et le petit quelque chose en plus qui fait la différence, c’est quoi ?

Le fait que les ingénieurs du son soient fans de métal, ça va un peu plus vite. Aujourd’hui, on a fait des balances, ça a duré 10 minutes alors que normalement des balances, ça prend une demi-heure parce qu’il faut qu’on explique comment on fonctionne au niveau son.
En général on ne vient pas avec notre ingé son (rires). On vient les mains dans les poches (cf: voir photo plus haut). Mais c'est plutôt parce qu'on sait ce qu’on veut obtenir comme résultat. Et au Hellfest, on arrive très vite au résultat désiré et c’est excellent en termes de confort.

Le plus important n’est pas d’avoir des bières, une loge avec la climatisation ou une place de parking. C’est plutôt de travailler avec une équipe infaillible et c’est le plus grand des conforts.





Vera Cruz a bientôt des projets pour la Belgique ?

C’est notre deuxième maison la Belgique. Par exemple, le groupe Campus
Campus


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sont de très bons amis. On a fait une tournée avec eux et ils nous avaient invités pour un concert anniversaire à Tessenderlo.

On avait joué juste avant leur show et ça nous avait vraiment fait plaisir qu’ils nous invitent. On regrette qu’ils aient arrêté car c’était vraiment un groupe que nous aimions beaucoup.
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AUTEUR : Marc
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger ve...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion ...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse c...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté,...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté, pour nos artistes du cru. Après l'obtention de son diplôme en information et de communication, il intègre en 200...

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