Interview

ISSUE SIXTEEN

Vendredi 29 septembre 2006

1.Salut les amis, pouvez nous faire une présentation du groupe?

Montréal + Rock + DIY + tournée = pauvreté!

2.J'ai eu l'occasion de vous faire jouer deux fois, lors de vos deux tournées européennes avec GAMENESS

GAMENESS

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(fr) et THE SONS OF SATURN

THE SONS OF SATURN

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(fr). Comment cela s'est-il passé? Quels sont vos meilleurs souvenirs?

Liège est une vraiment jolie ville, nous nous sommes d’ailleurs toujours demandé si les bouchons de liège venaient de là! Les villes européennes ont toujours des architectures qui nous font vraiment sentir loin de chez nous, bien différent du Canada

3.Avez-vous noté de grosses différences entre l'Europe et le Canada au niveau de la scène punk hardcore? J'imagine qu'il existe déjà des différences entre la scène US et celle du Canada, voir du Québec?

L’Europe est 100 fois plus accueillante que le Canada ou les États-Unis, de plus il y a cette mentalité qui renie la culture américaine de masse, ce qui fait que la culture de l’underground prend énormément de place et ça nous plaît! Comparativement à la Culture Canadienne et Américaine, voir même Québécoise, qui médiatise à fond les artistes mainstream et sa marche, le peuple les consomme.

4.Comment cela se passe-t'il pour l'écriture des textes? Vous êtes francophones mais vous écrivez en anglais, et de plus vous chantez à trois. Partagez-vous l'écriture entre vous trois? Qu'est-ce qui inspire votre écriture? Sur quoi écrivez-vous?

En fait tout part d’un scénario que j’ai (Mathieu) écrit pour un film, je les transformé en différentes scènes, comme une pièce de théâtre, mais tout ceci en chanson. On aurait bien aimé composer la musique en suivant les crescendo des textes, mais c’était un peu complexe, la prochaine fois j’espère! And staring at my hands Ophélais said est l’histoire de la décadence d’un jeune à travers une société qui se transforme pour lui en conte de fée, pas très enjoué d’ailleurs. La plupart des symboles peuvent être la représentation de différent truc de la vie réelle, il s’agit simplement des les interpréter comme on l’entend

5.J'ai l'image de la scène canadienne comme une scène politiquement fort engagée et fort DIY. Est-ce que dans la réalité cela reste juste? Où est-ce juste limité à une scène punk ultra DIY?

Bien la vérité c’est qu’étant donné que nous sommes extrêmement près des États-Unis, la culture englobe totalement la scène et ne laisse pas vraiment de place pour le DIY, du moins peu de gens s’y intéressent dans la scène punk, surtout du fait que la scène punk aussi de nos jours et cette scène hardcore fashion issue du trend des États-Unis. Par contre, quelque Label plus indie Rock, si on parle de Alien 8 ou Constellation, suivent un parcours hyper DIY et ça marche fort!

6.Votre label est New Romance For Kids Rec. Actuellement certains d'entre vous font partie du label. Est-ce un choix du groupe de sortir vous même vos disques? Ou alors avez-vous essayé de trouver d'autres labels, par exemples en Europe?

L’idée du Label est partie du désir de distribuer le groupe issue sixteen plus facilement et plus efficacement, mais maintenant si nous avions l’occasion de sortir sur un label qui nous offrirait une possibilité de vivre entièrement de la musique j’imagine qu’on y serait bien tenté

8.J'aime bien le mélange de peinture et de collage présent dans votre dernier album. Si je ne me trompe pas c'est Mathieu qui était sur le coup avec un autre gars. Comment cela s'est-il passé? Avez-vous travaillé à partir des textes, de la musique, ou d'une autre inspiration?

Le artwork, est issu de peintures de Mathieu en collaboration avec le travail de David Turenne, c’est la représentions des textes avec une esthétique un peu trash à la Jean-Michel Basquiat ou Francis Bacon ( dont les textes font d’ailleurs référence)

9.Et quoi de neuf et de prévus par le groupe maintenant? Après cet album, une tournée au Canada et une tournée en Europe...

Comme tu dis, on revient d’une tournée européenne avec les sons of Saturn, 33 concerts, et on a fait une dizaine de concert en sol canadien en compagnie d’un groupe de Toronto ACRS. Petite tournée Ontario et Maritimes, qui a d’ailleurs très mal été, donc on prend une petite pause le temps de voir les possibilités qui s’offrent à nous, travailler et chiller.

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