Interview

JAKOB MAERSK

Lundi 19 février 2007

Commençons simplement par une présentation des absents du groupe.
Wall : Il y a Bernard qui est au chant, qui vient de Liège et Johnny à la batterie qui vient de Verviers.

JAKOB MAERSK
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n'est pas un groupe si vieux que ça, mais les membres ne sont pas non plus les plus jeunes. Retraçons un peu l'histoire de cette aventure.

Nico : JAKOB MAERSK
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a débuté il y a deux ans.
Wall : Le batteur et moi, nous jouions déjà dans NUNK
NUNK
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avant, depuis 5 ans. Et je connaissais déjà Nico depuis quelques années, puisque nous étions potes avant de faire de la musique ensemble. Lui jouait dans N.R.T.D., il faisait du Hard Core … et nous, nous faisions du Metal… plus ou moins. Y avait juste Bernard qui n'avait jamais fait de groupe. Il faisait juste du Hip Hop.
Nico : C'est la première fois qu'il chante.
Wall : C'est son premier groupe. Nous nous sommes un peu rencontrés par des circonstances… euh… comment expliquer ça ? Hasardeuses… festives et hasardeuses !
Nico : Nous avons quand même galèré pour trouver un chanteur. Nous avons joué quand même un an à trois. Nous composions et cherchions un chanteur en même temps. Nous sommes tombés sur Bernard et ça a collé directement avec lui.

On peut dire que les membres de JAKOB MAERSK
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ont quand même une personnalité assez forte. Il vous fallait quelqu'un qui aurait du répondant…

Wall : Avec qui ça colle humainement. Il fallait qu'il y ait quelque chose en plus que de bien chanter.
Nico : Il nous fallait un médiateur en fait.
Wall : C'est le gars le plus calme. C'est le plus extraverti du groupe mais en même temps, c'est le plus calme. Parce que Nico, Johnny et moi, nous avons quand même des caractères de cochons.

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, dans le groupe personne ne s'appelle de la sorte. D'où vient ce nom ?

Nico : C'est un pétrolier danois qui a explosé au large du Portugal en 1975. En fait, nous cherchions …
Wall : On s'appelait Exxon Valdez au départ.
Nico : Ouiais, on s'appelait Exxon Valdez, un autre pétrolier mais ce nom de groupe est déjà utilisé trois ou quatre fois ! Donc nous avons opté pour JAKOB MAERSK. On a été voir sur internet et on a sorti une liste. Nous avons choisi celui qui sonnait le mieux. Nous trouvions que c'était bien un nom et un prénom. Cela avait un côté mystérieux. Et puis ça colle bien avec l'époque dans laquelle on vit. Crise pétrolière. C'est un peu pessimiste comme nom de groupe.

Vous avez une démo 5 titres. C'est une démo qui se décline en plusieurs pochettes.
Nico : Au départ, nous avions 3 couleurs de pochettes…
Wall : Et maintenant, je crois qu'il n'y a plus que des pochettes roses.

Cette démo, je suppose qu'elle a été enregistrée avec les moyens du bord.
Nico : Oui, c'est une démo home studio.
Wall : Enregistrée avec peu de moyens.

C'est vous-mêmes qui vous êtes occupés de l'enregistrement ?
Nico : Non. Nous sommes passés par quelqu'un mais nous nous sommes dépêchés pour la faire. Nous en avions marre de répéter et nous voulions faire connaître notre truc.
Wall : Nous avons eu quand même quelques soucis à l'enregistrement, mais ça passe quand même. Par rapport à l'investissement financier et au temps nous y avons consacré, nous trouvons que le résultat tient la route.
Nico : De toute façon, je ne pense pas qu'on soit un groupe qui ait besoin de matériel de studio très sophistiqué.
Wall : On ne fait pas du néo-métal, nous n'avons pas besoin d'un son qui casse les fenêtres.

Donc, une démo enregistrée dans l'urgence pour une musique qui est dans l'urgence…
Wall : Ca répond bien à notre côté « punk » que nous avons envie de garder au niveau de l'énergie. Nous n'avons pas l'aspect punk mais on a envie de garder ce côté là quand même.

Cette démo, c'est plutôt un enregistrement pour démarcher ou bien elle est disponible pour le public également ?
Wall : C'est un peu les deux, quoi !
Nico : A la base, c'était pour trouver des dates. Mais on la vend aux concerts. C'était aussi pour MySpace ! Il fallait enregistrer pour mettre les titres sur MySpace.
Wall : Le fait de sortir un cd, c'est aussi le moyen de prouver que tu existes aussi. Ca donne un crédit au groupe. On peut dire maintenant, voilà JAKOB MAERSK, c'est ça. On n'est plus obligé de dire que nous faisons plus ou moins ce style là. On peut vraiment mettre du son sur le nom.
Nico : Nous avons sorti notre démo avant de faire des concerts. Nous nous sommes focalisés sur l'enregistrement pour trouver des dates.
Wall : Et ça a bien marché !
Nico : Oui, ça marche pas mal !

Est-ce que vous avez le sentiment que vous avez besoin d'une plaque, avec un support, sa pochette ou bien vous pensez que MySpace pourrait suffire ?
Wall et Nico : Non, il faut les deux !
Wall : Nous avons d'abord été fort étonnés de MySpace, du retour que nous avions. Nous pensions …
Nico : Nous n'y pensions même pas au départ. A la limite nous ne savions même pas ce que c'était.
Wall : La démo est écoutable maintenant sur MySpace mais on ne sait plus la télécharger. Il faut la télécharger via Itunes.
Nico : Nous avons signé un contrat avec le label anversois The Wab (http://www.thewab.com) qui distribue nos morceaux sur Itunes. Donc, sur MySpace, on ne peut plus télécharger nos morceaux puisque nous en avons vendu les droits.

Vous avez participé au concours Pure-Demo de Pure fm, dont c'est la deuxième saison et vous avez remporté la préférence du public lors de votre tour.
Wall : Le vote du jury et celui du public. Nous étions assez étonnés. Moi, je ne savais même pas que nous étions inscrits.
Nico : La communication dans le groupe, c'est pas toujours ça (rires).

Avez-vous le sentiment d'avoir trouvé un public grâce à ce concours ? Ou que simplement, ce concours a pu vous apporter du bénéfice ?
Wall : C'est peut-être encore trop tôt pour évaluer. Je pense quand même que la plupart des gens qui ont votés, ce sont des gens qui nous connaissaient quand même.
Nico : Je ne pense pas… tu ne connais quand même pas des milliers de personnes ? Moi, je pense que cela nous a servi de pub quand même. Que cela a été une pub supplémentaire sur internet. Maintenant, nous sommes sur le site Pure-Demo pendant un an. On peut encore y écouter notre morceau. Nous avons eu un article dans Le Soir.
Wall : Apparemment, dans les groupes qui ont gagnés, on sélectionne des groupes pour les festivals comme Dour… alors on espère.

Avec vos petits moyens, vous arrivez quand même à enchaîner les dates de concert et régulièrement depuis un certain temps. C'est aussi via MySpace que vous avez eu ces occasions (dont notamment une date à Paris et une autre à Amsterdam) ?
Nico : Oui principalement, c'est via MySpace. Nous n'avons pas de booker. Nous aimerions en trouver un pour s'alléger de cette partie.
Wall : C'est pas toujours évident, nous travaillons tous les quatre et nous n'avons pas spécialement des horaires faciles, qui nous laissent du temps à la musique et à la recherche de concerts. C'est principalement Nico qui s'en occupe. C'est pas toujours évident de faire ça après journée.
Nico : Oui enfin bon… nous arrivons quand même à trouver des dates par nous-mêmes.
Wall : Nous aimerions bien faire une première partie d'un groupe un peu connu. Pour essayer. Voir ce que cela pourrait amener par la suite. Et puis comme on ne vient pas de la scène rock non plus…
Nico : Nous avons peu de contacts de la scène rock (puisqu'on vient d'autres milieux), nous avons besoin de les identifier aussi.

C'est vrai que musicalement, vous êtes entre deux eaux. Une musique énergique mais avec une bonne part de mélodies. Ce n'est pas de la pop mais par rapport au Hard Core ou au Metal, cela peut parfois freiner certaines personnes.
Wall : Moi je trouve qu'on est presque easy-listening.
Nico : Il y a toujours une mélodie. Le chant est toujours … c'est très pop ! Il y a deux grandes influences : il y a quelque chose de pop dans JAKOB MAERSK
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et de très violent aussi.
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