Interview

ANIMALES

« L'état du monde aura raison de cette naïve initiative »


Jeudi 3 février 2022

Animales
Animales


Clique pour voir la fiche du groupe
(prononcez le en français, féminin, pluriel) vient de sortir son deuxième EP «Worst Second Chance Ever ». Comme vous êtes des lecteur·trices assidu·es, vous le saviez déjà puisqu’on vous a présenté l’opus en exclu lundi.
Bien que ces membres ne soient pas totalement des inconnus de la scène musicale belge, Animales est un jeune groupe né il y a un an et demi. Basé du côté de la province de Liège (pour les repet en tout cas), le trio est composé de Michaël Sanfilippo (The Link
The Link


Clique pour voir la fiche du groupe
), Régis Michaux (Le coup du parapluie
Le coup du parapluie


Clique pour voir la fiche du groupe
, Shun Airline
Shun Airline
Clique pour voir la fiche du groupe
, etc.) et Benjamin Elleboudt (Mont-Doré
Mont-Doré


Clique pour voir la fiche du groupe
). En attente des premiers concerts, nous avons discuté avec les trois musiciens pour en savoir un peu plus sur ce nouveau projet qui évolue dans la mouvance indie rock. On a aussi causé de la nature humaine, de culture alternative et de pognon.



Crédit photo : Régis Michaux

Dans quelles circonstances avez-vous décidé d’unir vos forces et de jouer ensemble ?

Régis : Mars 2020, rideau, on plie les gaules, on reste chez soi, on attend, on s'ennuie pour la plupart. Ça fait dix ans que mon dernier groupe est mort (Le coup du parapluie
Le coup du parapluie


Clique pour voir la fiche du groupe
) et j'ai du temps à consacrer à la guitare et la composition. J'ai vite envie de jouer fort et de retrouver une énergie de groupe, la direction empruntée avec les premiers riffs me font penser à Michaël, qui est un type que j'aime, avec qui j'ai joué vingt-trois ans plus tôt dans Dyssydent, et qui coche toutes les cases des qualités que je recherche pour monter un projet musical. Par chance, il aime les compos et pose des lignes de basse qui me plaisent beaucoup. Bien vite, on cherche un batteur et il me propose de contacter Benjamin, que j'ai entendu et vu dans Mont-Doré
Mont-Doré


Clique pour voir la fiche du groupe
mais que je ne connais pas personnellement. En juillet 2020, on profite des autorisations du gouvernement pour se rencontrer et faire du bruit avec nos instruments et les patterns de batterie de Benjamin apportent l'ingrédient qui manquait aux morceaux jusqu'ici. Le groupe prend vraiment forme à ce moment-là en se fixant pour objectif de répéter régulièrement pour construire un set à proposer en live dès que ce sera possible. L'état du monde aura raison de cette naïve initiative puisqu'on se voit plus ou moins une fois par mois et qu'on avance doucement.

Michaël : Quand Régis m’a contacté, j’étais prêt à me résigner à raccrocher les gants. Quelle bête idée. Quant à Benjamin, c’est un des premiers noms qui m’est revenu en tête. On avait partagé la scène plus d’une fois. Je me suis dit « il tape fort et a un humour douteux ? On va lui demander… ».
Benjamin : On venait de se mettre en pause prolongée avec Mont-Doré
Mont-Doré


Clique pour voir la fiche du groupe
(puis finalement arrêt sur image) et ça me tentait bien de faire autre chose que du metal-core-screamo-post-whatever. Un truc un peu plus « soft » avec du chant clair, mais pas du prog.

Il y a un quatrième larron dans l’histoire, votre ingénieur du son. Il semble avoir une place importante dans votre aventure. Comment s’intègre-t-il dans votre trio ?

Michaël : Nico (Lomartire) est un ami de longue date et, pour avoir officié avec lui dans The Link
The Link


Clique pour voir la fiche du groupe
, il m’est paru évident que derrière son humilité, se cache une brute de technique et de perfectionnisme. Il a directement compris le projet et lui a donné une couleur incroyable. J’ai beaucoup de mal à m’imaginer bosser avec quelqu’un d’autre que lui pour l’instant.

Régis : J'ai connu Nicola sur une radio où j'ai bossé et où il était ingé son. On a bien rigolé pendant quatre ans, en plus de se retrouver dans nos goûts musicaux. C'est un musicien que je ne serai jamais, c'est deux oreilles magiques et il est capable de jouer un rôle de producteur pour tirer nos compos vers le haut sans que jamais ce ne soit conflictuel. C'est rassurant, confortable et toujours un réel plaisir. Quand je vais enregistrer avec Nico, je le vis comme une journée à Walibi, il est devenu ma mascotte favorite !

À quoi fait référence le nom du groupe ?

Michaël : Animales au féminin pluriel ? Il fait peut-être écho à certaines convictions éthiques, politiques ou philosophiques que nous partageons, à différents niveaux, au sein du groupe. Peut-être pas. Ou alors c’est juste l’anagramme de « Malsaine ». Va savoir.

Régis : On a cherché avec Michaël, au début du projet, un nom simple qui contenait un maximum de symboliques qui nous parlent sans être pompeux.

« Je pourrais ajouter que l'humain oublie bien trop souvent d'observer la nature pour travailler sur sa propre existence. Je croise, lis ou entend tous les jours des gens qui, clairement, ne jouent pas le jeu de l'évolution de l'espèce (rires). »

Benjamin : Je suis le benjamin du groupe… je n’ai donc pas eu mon mot à dire !

Donc, si je synthétise vos bribes de réponses :-), il y quand même un rapport avec la nature, son essence pure et salvatrice VS les conneries insolentes de l’être humain ? Pourquoi féminin pluriel ? Exit le masculin ?

Michaël : Et pourquoi pas le féminin pluriel ? Et pourquoi cela induirait d’exclure le masculin ? :-) Sinon oui, sans vouloir rentrer dans des débats stériles, le rapport au vivant à son importance pour chacun des membres du groupe sans être tous alignés sur nos convictions.

Benjamin : Ça fait des milliers d’années que l’homme est insolent. Mais foncer droit dans le mur avec encore plus d’insolence, c’est là qu’est la vraie connerie ! Dépeindre le tableau avec une pointe d’humour et d’ironie rendra le voyage un peu plus FUN.

Régis : Je ne suis pas là pour donner des leçons mais j'ai la sensation que vivre en harmonie avec son environnement passe par une déconstruction des conditionnements, souvent bien ancrés, que l'on subit toutes et tous. Quand on y réfléchit et qu'on tente d'adhérer à une proposition qui paraît bien plus équilibrée, on se retrouve vite catalogué comme un original, un emmerdeur, un idéaliste, quelqu'un qui a perdu le sens des réalités. Or, j'ai souvent entendu que ce sont les imbéciles qui ne changent pas d'avis. J'ajouterais que les plus malins qui auraient tout à perdre ne changent pas d'avis non plus ! Personnellement, l'observation de la nature et du comportement de la vie sauvage a toujours été une source de logique implacable et de la découle ma façon de me comporter avec les êtres vivants, ma façon de m'alimenter, mon rapport à la santé, à la politique, etc.



Quelles sont vos sources d’inspiration au niveau des textes ?

Régis : C'est en lien direct avec ma façon de composer de la musique. Comme je n'ai aucune connaissance musicale théorique (je connais heureusement la lettre affichée sur mon accordeur qui correspond à la corde à tendre ou détendre mais ça s'arrête là) c'est exclusivement du son qui traduit de manière pas trop maladroite mon ressenti vis-à-vis du monde extérieur. Les textes sont donc abordés de la même manière. Si un sujet me parle, je me renseigne, approfondis mes connaissances (un jour où je n'apprends rien est presque frustrant pour moi), tout cela peut me faire changer d'avis sur la question parfois. J'essaie donc de sortir des phrases pas trop explicites mais qui peuvent aiguiller une certaine réflexion et, si possible, amener les gens à découvrir des choses et chercher leurs propres infos. Je ne détiens aucune vérité, c'est une proposition de vision du monde et de la société avec une grosse tendance spirituelle mais jamais religieuse et surtout sans haine ni colère.

Votre 2e EP sort un an après le 1e. La crise sanitaire a été plutôt inspirante et créatrice pour vous ?

Régis : D'un point de vue inspiration, pas vraiment. Nos vies sont chargées de plein de choses et le hobby qu'est la musique en groupe a malheureusement été réduit au strict minimum malgré notre motivation. D'un point de vue organisationnel, un fiasco puisque un an pour trois morceaux, c'est pas fameux. En plus, cela représente 100% des maquettes proposées, nous n'avons donc pas abandonné de compo en route ! Disons qu'écologiquement, c'est zéro déchet.

Benjamin : Les absences de répétitions dues aux quarantaines ou aux confinements nous ont par la force des choses obligés à « dormir » sur certaines compositions. « Apocalypse Neon » doit par exemple être la 6e version ré-arrangée par rapport au morceau initial. On a généralement envie de finaliser les compos le plus vite possible pour se voir avancer, mais dans cette période particulière, cela a été bénéfique de ne pas avoir de deadline comme un set à finir à tout prix pour le premier live par exemple.

Je trouve que vos visuels sont assez psychédéliques. Je me trompe ? Qui les a réalisés ?

Régis
: Je me charge de cette partie avec plaisir, ça me permet d'aller au bout de l'idée des morceaux. Cette fois-ci, j'ai utilisé des couleurs saturées dans des compositions kaléidoscopiques parce que ça faisait longtemps que je n'avais pas fait joujou avec un logiciel graphique. J'en ai foutu partout comme un gosse à la maternelle !



Appréhendez-vous le partage de votre musique en live avec le public ?

Michaël : Très envie ! Mais personnellement un peu anxieux. On a envie de faire les choses bien.

Régis : Étant donné qu'on aime les morceaux, je souhaite les proposer avec autant d'enthousiasme que lors de leur création et enregistrement. À partir de là, le public décide si il accroche ou pas, ça ne dépend plus de nous donc, pas de pression inutile. Par contre, je suis malade si je dois me produire dans un lieu où les gens ne sont pas là en connaissance de cause. Les fêtes de la musique, kermesses, festivals en rue, etc. tu m'oublies !

Benjamin : Pas du tout, je l’envie même ! En toute modestie, on a réussi je pense à faire un set qui tient la route (après, le public aimera ou pas), et suite au stop culturel dû au Covid, c’est la première fois en 15 ans que je n’ai plus joué de live durant une période si longue. J’ai donc vraiment hâte de présenter le set à nos amis (ce sera l’occasion d’en revoir pas mal après 2 années de confinements) et de décharger ma batterie tout seul pendant que Régis tient le merch.

Que pensez-vous de la situation actuelle de la culture en Belgique ? Ne craignez-vous pas un trop plein de sorties et de nouveautés, dès que les choses reprendront un cours plus ou moins normal ?

Régis
: J'ai pas mal d'amis et de gens très proches qui vivent directement de la culture en tant qu'institution financée, subsidiée, etc. Je ne me permettrai donc pas de parler du sujet. Je vis la culture en tant que consommateur. Payante ou pas, elle m'apporte quotidiennement cette dose de savoir qui me manquait la veille, elle me donne de nouveaux codes et de nouvelles perspectives. Ce n'est pas l'institution culturelle établie qui joue ce rôle mais simplement les femmes et les hommes qui créent et partagent leur travail. Par contre, je n'ai pas la prétention de dire que la musique que je fais joue un quelconque rôle là-dedans. C'est plutôt comme faire à manger pour des potes en espérant que ça leur plaise.

Benjamin : Les décisions prises par le gouvernement ont été, et sont encore catastrophiques. Le monde culturel non-subsidié principalement en a pris plein la tronche et peine littéralement à tenir le coup jusqu’à la reprise. Mais quelle reprise? Je vois bien au travers de Highway Holidays que la situation est extrêmement compliquée, confirmations/annulations/reports/annulations… Je m’inquiète moins d’une overdose de nouveautés (ce serait plutôt positif parce que j’en ai marre d’écouter en boucle les albums sortis en 2019) qu’un gros souci de disponibilités (faillites ou arrêt d’activités) concernant les différents acteurs du monde musical (salles de concert, crew…). J’espère, si les choses reviennent à la normale en 2022, que le « monde d’après » ne sera pas un no man’s land d’organisateurs désabusés. Et je croise les doigts pour que le public en général réponde présent à la reprise, parce qu’on a tous malheureusement pris des habitudes de grosse feignasse en restant bien au chaud chez nous pendant cette longue trêve forcée.

Qu’est-ce que vous aimez dans la culture alternative belge ?

Michaël
: Tout. Elle regorge de talents à chaque coin de rue. Des talents tellement omniprésents, qu’on oublie parfois de prendre le recul nécessaire pour les apprécier avant de se tourner vers les « grands noms ».

« Faire cohabiter un Romano Nervoso et un Amenra dans 30.000 km², c’est pas commun. En Belgique, on n’a pas peur d’utiliser des formes naïves, abruptes, décalées et qui ne plairont pas à tout le monde. Et on s’en fout. Et ça c’est beau. »

Benjamin : Je rejoins Michaël, pour une fois. J’aime voir les « grands noms » en live mais je préfère encore plus prendre un booster (d’énergie) dans les petites salles « alternatives ». De par sa position, on a en Belgique la possibilité de pouvoir assister à un nombre incalculable de concerts dans presque tous les styles possibles. Que ce soit des « petits » groupes belges ou internationaux, les organisateurs proposent régulièrement des affiches alléchantes dans des lieux qui ne s’y prêteraient pas forcément. C’est ce qui permet in fine à des nouveaux groupes (comme nous) de pouvoir assez facilement (ou moins difficilement) d’être intégrés dans des plans concerts intéressants.

Régis : J'ai déjà un problème avec le terme « alternative ». Jusqu'à preuve du contraire, on ne m'impose pas d'aimer telle ou tel artiste. Comme je n'écoute pas la radio et n'ai pas la télé, je passe à côté des produits de grande consommation. Je suppose donc que la culture alternative représente les artistes qui ne bénéficient pas d'une couverture médiatique (et donc pas du tout une question de style musical) et que je ne pourrais connaître que par ma propre curiosité ou le bouche à oreille. Du coup, je peux dire que j'aime une infime partie de cette culture alternative, que je n'en aime pas l'autre partie, et enfin que je ne connais pas du tout le reste. Ça existe quelqu'un qui dit « je crée de la culture alternative » ? On dit qu'on fait de la musique, de la peinture, du cinéma, de la littérature, etc. mais pas qu'on fait de la culture, si ?!



Je comprends ta remarque, Régis. A SMA, on se définit comme un webzine de musiques et de cultures alternatives. La limite entre alternatif et mainstream fait souvent débat au sein de l’équipe. La culture, comprend à mon sens tout ce que tu cites : musique, peinture, cinéma, littérature, etc.

Régis
: Selon cet angle alors accord, c'est assez étrange de devoir séparer un domaine qui n'a aucune raison de l'être. C'est tout simplement une question commerciale du coup. Tu vends ou tu peux jouer un rôle dans l'économie, tu es mainstream. Tu n'intéresses qu'un petit pourcentage d'amateurs, tu es alternatif. Je trouve salvateur que des acteurs comme vous soyez-là pour mettre en lumière le petit artisanat ! C'est une énergie que j'aurais du mal à dépenser, donc bravo.

Toute l’équipe fait ce qu’elle peut, merci pour elle! Vous avez des dates/infos à annoncer ?

Régis: C’est en cours ! Et si à tout hasard un booker s’ennuie et veut faire le travail à notre place, on ne dira pas non je pense.

En effet, les musiciens doivent souvent être aussi des booker, manager, attachés de presse, community manager, etc. Mais vous allez faire un carton, empocher plein de pognon et vous payer les meilleurs services du monde. C’est pas comme ça que ça va ? (rire jaune)

Michaël
: Évidemment ! D’ailleurs, j’ai déjà abandonné toute activité professionnelle. On fait ça uniquement pour que pleuve le pognon (rire violet). Mais plus sérieusement, pour avoir bossé dans le milieu de l’édition musicale pendant 10 ans, il me semble évident que des groupes comme le nôtre ne sont pas « bankable » et que si un élément extérieur doit se greffer au projet, il sera clairement poussé par ses tripes. Finalement, c’est tout bénéf’.

Benjamin : On n’est jamais mieux servi que par soi-même c’est clair… Au-delà de l’argent qui doit probablement être le dernier objectif du groupe, la plus grande satisfaction reste de jouer devant un public profane dans une salle au nom imprononçable et de constater qu’à la fin du show, les gens sont restés présents en nombre.

Régis : Dans aucun de mes groupes précédents nous n'avons bénéficié des services d'un tourneur, d'un label ou quoi que ce soit et je pense que c'est ce qui a fait que je n'ai plus rien fait pendant dix ans avant de refaire de la musique et monter Animales.

« J'étais fatigué par l'énergie dépensée en dehors du processus créatif. Même si c'est un loisir qui coûte des sous, je n'attends pas un retour sur investissement. »

Si on en venait à toucher des cachets, je voudrais les dépenser en passant plein de temps en studio (Nico, prend mon pognon !)

Si vous voulez ajouter quelque chose, n’hésitez pas !

Michaël
: Salade tout.

Régis : Hors interview, je suis encore plus relou dans mes propos, un supplice de chaque instant pour mon entourage.

Benjamin : Je confirme pour Régis ! Sinon j’ajouterais qu’on remercie SMA pour sa présence depuis tant d’année sur la scène belge et que la plate-forme soit un porte-étendard pour les groupes comme nous.
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook
AUTEUR : Isabelle
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière ve...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en ju...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en juillet 2016....
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en juillet 2016....

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE