Mardi 12 mai 2009

Vous venez de franchir le cap du deuxième album, quand vous regardez en arrière, qu’est-ce que vous voyez dans le rétroviseur ? Comment percevez vous, avec le recul l’album Hellelujah et le EP Dynamite Boogie ?

Tropic a fait un grand pas en avant dans la manière d’aborder la musique, la conception de cet album est appréhendée avec beaucoup plus de libertés, de façon direct et sans concessions. Captain boogie a été composé en répet sur le vif tandis que hellelujah a été plus préparé en home studio. On a compris que la meilleure façon de travailler était « à chaud », sur « le vif », ce que reflètent bien les deux impros de captain boogie.
Quand on regarde en arrière, on remarque qu’on se cherchait beaucoup, alors que maintenant on a trouvé une manière de faire propre à nous, axée sur le son et l’expérimentation sonore.


Captain Boogie sonne beaucoup plus brut. Il ressemble au groupe lorsqu’il se produit sur scène. C’était un choix délibéré avant d’entrer en studio de recréer d’une certaine manière ce qui se passe lorsque vous êtes sur scène ?

Le but principal était clairement de faire du live en studio. Même si au départ, cela semblait difficile, avec le recul, maintenant, nous pensons avoir remporté ce pari.


Vous êtes d’ailleurs allés jusqu’à improviser deux titres lors de l’enregistrement. Ce n’était pas un peu risqué ?

Pas du tout, si ils ne nous avaient pas plu, on ne les aurait tout simplement pas mis. Le but était de nous amuser de nous laisser aller librement et ça a bien marché.




Pensez-vous que cette façon de travailler et le résultat vous correspondent mieux ? Est-ce donc dans ce sens qu’iront les prochains enregistrements du groupe ?

Sur Captain Boogie, on appris a dompter le son tropic blues band, et le prochain album sera certainement encore plus extrême dans la sonorité, en jouant avec nos instruments de manière différente, en maîtrisant les larsens, en accordant les guitares de manière improbable, en se servant de la voix comme une percussion,etc…Bref, d’expérimenter un maximum.


Sur Hellelujah, ARNO
ARNO


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était invité. Avec Captain Boogie, même si vous ne vous êtes jamais éloignés de la scène liégeoise, vous avez choisi de vous en rapprocher à nouveau avec DOMGUE
DOMGUE
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et un illustrateur de la cité ardente. Pourquoi ?


Tout cela a été des concours de circonstances, en enregistrant Disco d’inferno, on a préféré mettre un solo de saxe plutôt qu’un solo de guitare, on a demandé a Domgué
Domgué
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et ça a directement fonctionné. Pour la pochette, on a découvert le travail de Jampur Fraise par hasard et le résultat a été concluant. Mais il est clair que c’est mieux de travailler avec des gens avec qui il n’y a pas de prises de tête et à liège ça se passe comme ça.


D’après ce que j’ai lu, la reprise de Think It Over de BUDDY HOLLY, vous n’étiez pas certains de l’intégrer à l’album pour une histoire de droits. Qu’est-ce qui se passait ? Aviez-vous eu ce genre de soucis pour Garbage Man de THE CRAMPS
THE CRAMPS


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?


Pour Garbage Man, les détenteurs des droits nous ont autorisé à le mettre sur le disque et ce fut assez simple. Par contre, pour Buddy holly, les détenteurs des droits nous l’ont interdit, or ce morceau on l’adore. C’est pourquoi, on a contacté des avocats pour voir si ils avaient le droit de nous interdire de le mettre sur l’album et ces derniers ont confirmé que si nous respections les paroles du morceau, rien ne pouvait aboutir à une interdiction. On a donc pris le risque !




Vous jouez de plus en plus en France me semble-t-il. Comment pensez-vous qu’un deuxième album puisse vous aider à l’exportation ?

Avec le premier album on a déjà pas mal tourné en France, mais par contre, ce deuxième album ouvre les portes à d’autres pays comme la Hollande, la Suisse ,l’Italie, et on a même eu des contacts avec un tourneur danois.


Et en Flandres aussi, vous avez eu l’occasion de vous produire à plusieurs reprises… Comment un groupe wallon est-il perçu de l’autre côté de la frontière linguistique ? Et comment vous, percevez vous ces opportunités ?

L’ouverture de cette frontière s’est réalisée grâce au film « Ex-drummer » qui nous a permis de jouer à de gros festivals flamands et de rencontrer quelques personnes intéressées et intéressantes.


Y a-t-il d’autres secteurs géographiques qui pourraient ouvrir leurs portes à vos prestations ? Je pense que vous ne tenez pas à devenir un groupe qui joue exclusivement en Wallonie ?

Voir la question ci-dessus, mais c’est clair qu’il y a de gros fantasmes tels que jouer au Japon ou aux USA,…il est clair que notre but n’est pas de rester un groupe qui joue exclusivement en Wallonie et comme disait l’autre « Nul n’est roi en son pays ! ».


Comment d’ailleurs Hellelujah fut accueilli à l’étranger et en Flandres ? Vous avez déjà des échos pour Captain Boogie ?

Hellelujah était notre premier album, ça a donc pris plus de temps pour nous faire connaître. Avec Captain Boogie et le nombre de concerts qu’on a fait précédemment à l’étranger, les échos ont été plus rapides.


On entend une basse sur certains titres de Captain Boogie, non ? Envisagez-vous de changer la configuration du groupe ?

Oui c’est vrai qu’il y a une basse sur deux morceaux joués par Dirty Wolf. Il n’est donc pas question de prendre un bassiste ou de changer la configuration du groupe. Ce serait dangereux de prendre un autre membre car il pourrait ne pas comprendre et ne pas se fondre dans notre univers qui nous est propre à nous trois depuis presque 10 ans.




Je pense que là vous avez l’intention de continuer à défendre l’album en Belgique à l’occasion de sa sortie et de l’arrivée des festivals. Et après cette période ? Vous envisagez nos voisins frontaliers ? De travailler déjà sur le troisième album ?

A la rentrée, on compte bien faire une tournée européenne qui est déjà en préparation.
Notre manière de travailler est assez simple, en répétition, on crée de nouveaux morceaux sans pour autant parler déjà d’un nouvel album mais il est clair que si ils sonnent bien et nous plaisent nous les enregistrerons et de toute façon nous ferons un autre album.


Merci d’avoir pris le temps de répondre aux questions. Les dernières lignes sont pour vous, envie de mettre les points sur les « i », de pousser un coup de gueule, de revendiquer, de faire passer un message….

Venez nous voir en concert !



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