Reportage

Graspop Metal Meeting 2019 - Jour 2 : There's a motherfucking fever coming !

Dessel (Graspop Metal Meeting), le 21-06-2019

Lundi 1 juillet 2019

Encore retourné par notre rencontre avec Philip H. Anselmo & the Illegals
Philip H. Anselmo & the Illegals


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, nous débarquons sur la plaine de Dessel prêt à en découdre avec un programme chargé, l’affiche 2019 ne laissant que peu de répit. Direction le Metal Dome pour aller découvrir The HU
The HU


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non sans avoir un pincement au cœur d’avoir raté Wiegedood
Wiegedood


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, la faute à un crochet à notre domicile pour vérifier que notre famille survit à notre absence.

The HU * Red Bull Metal Dome * 13h05– 13h50



Nous avons l’impression qu’à chaque fois qu’on parle du Graspop avec un tiers, celui-ci nous annonce ne pas vouloir manquer le passage de The HU
The HU


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, groupe mongole qui mélange habillement heavy metal et musique traditionnelle mongole ; même le chien que nous avons rencontré en rue en arrivant sur le site nous a dit être présent. Il s’agit d’un véritable phénomène dont les vidéos sur Youtube atteignent des millions de vues. Nous ne sommes habituellement pas attirés par ce genre d'hystérie collective mais pour ne pas mourir idiot, nos décidons d’aller vérifier ce qu’il en est.

En arrivant devant le Metal Dome, une surprise de taille nous y attend : non seulement la salle est archi-comble, mais en plus la terrasse située à l’entrée l’est également. Un tel succès à 13h00 pour un groupe débutant, c’est du rarement vu.

Il suffira de deux ou trois minutes pour tomber sous le charme de la musique mongole. Les sonorités sont marquées, la résonnance des instruments impressionne et les voix sont envoutantes. Nous nous imprégnons de l’ambiance tribale qu’ils dégagent mais regrettons d'être dans un lieu confiné à l’air irrespirable, comme victime d’une chaleur mongolienne ; dire qu’ils étaient programmés en Jupiler Stage il y a encore deux jours !

Si vous en avez l’occasion dans les mois à venir, profitez-en pour aller les admirer. La seule interrogation que nous avons concerne leur capacité à s’imposer sur le long terme. Il y a peu de doute que nous reverrons bientôt The HU
The HU


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à Dessel sur une scène encore plus grande. Quel début de journée !

To the Rats and Wolves * Jupiler Stage * 14h00 – 14h40 (présent de 14h00 à 14h20)



Après nous être frayés un chemin jusqu’à la Jupiler Stage non sans mal -la circulation est dense en ce début d’après-midi, nous décidons de laisser une chance à To the Rats and Wolves
To the Rats and Wolves


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, malgré le fait que Cheap Love (2019) avec ses effets électro à outrance nous ait rebuté. Nous ne devons pas être les seuls à avoir été déçus du nouvel album au vu du peu de monde présent.

Les allemands débutent avec Cure dont les growls attirent notre attention. La joie est cependant de courte durée, la faute à une hécatombe sonore et des titres dignes d’un boys band. Le temps du plaisant Dethoned (2016) semble révolu, dommage. Comme l’a dit une philosophe renommée, nous ne sommes pas venus ici pour souffrir et quittons les lieux après vingt minutes.

Crowbar * Marquee * 14h40 – 15h25



Il est temps d’aller retrouver Crowbar
Crowbar


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et leur sludge metal imprégné par la Nouvelle-Orléans. Peu de monde répond au rendez-vous, comme pour plusieurs autres groupes avec une carrière importante qui se produiront en Marquee par la suite. Nous espérons que les organisateurs n’hésiteront pas à perpétuer la tradition d’inviter des groupes à la longévité impressionnante qui ont contribué à faire évoluer le genre qu’ils affectionnent, même si le public ne s’y déplace pas toujours en masse.

Les absents ont toujours tort et la bande à Kirk Windstein, dont la longueur de la barbe le rapproche de plus en plus de Gimli, nous le démontre avec une prestation costaude ; les riffs sont lourds, une chape de plomb s’abat sur les spectateurs. Malgré un frontman motivé, le public manque de répondant. Peu importe, nous prenons notre pied, notamment en admirant les interactions entre Kirk et le bassiste Shane Wesley.

Durant 45 minutes, la Marquee est devenue le temple de ceux qui remuent la tête en silence d’un air grave. Il faut dire qu’avec neuf titres issus de six albums différents, ce concert best-of vaut la peine d’être vécu. Nous nous quittons avec Like Broken Glass, satisfait du moment vécu.

Bleed from Within * Jupiler Stage * 15h45 – 16h25



Bleed from Within
Bleed from Within


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tournent partout et tout le temps. Ils étaient venus au Groezrock Indoor, en décembre 2018 avec As I Lay Dying
As I Lay Dying


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à Anvers et les voilà de retour pour une seconde participation au Graspop. Ce n’est pas pour nous déplaire tant Era (2018) et leurs concerts nous retournent la tête.

Les titres joués sont les classiques du groupe tels que Cast Down, Crown of Misery ou encore Alone in the Sun. Comme le bon vin, Bleed from Within
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se bonifie avec le temps et nous assistons à leur meilleur concert depuis que nous les suivons. Ils sont de plus en plus à l’aise sur scène, le constat est indéniable.

Le public ressent fortement l’énergie transmise par le collectif et se déchaîne sous le soleil qui trône au-dessus de la Jupiler Stage. La sécurité déguste avec le sourire durant les quarante petites minutes imparties et nous devons déjà constater qu’il est l’heure de changer d’endroit, direction le Main Stage 1 pour aller retrouver nos vieilles connaissances d’Architects
Architects


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.

Architects * Main Stage 1 * 17h05 – 18h05 (présent de 17h05 à 17h30)



Architects
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nous posent un cas de conscience : notre chronique de Holy Hell (2018) est dithyrambique mais leur concert à Anvers en janvier 2019 n’avait pas pleinement répondu à nos attentes. Nous prenons la décision d’aller les voir mais de bifurquer vers Cult of Luna
Cult of Luna


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le moment venu, à moins d’être pleinement absorbé par les assauts des anglais.

Malgré la récente polémique liée à l’annulation de leur participation au Jera on Air, les fans sont présents en masse devant la Main Stage 1. Nous débutons par Modern Misery pour enchaîner avec Nihilist puis Naysayer. Les titres joués sont les mêmes qu’à Anvers mais dans un ordre différent. A nouveau, les réglages sonores ne nous paraissent pas optimaux et nous frustrent.

Le costume BCBG digne d’un représentant de commerce de Sam Carter et les effets visuels inutiles du fait de la clarté du soleil ne facilitent pas l’immersion. Le public n’est pas spécialement motivé, nous sommes -très- loin du show exceptionnel de Parkway Drive
Parkway Drive


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en ces lieux l’année passée. Holy Hell terminé, nous déposons les armes et accourons à la rencontre de Cult of Luna
Cult of Luna


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.

Cult of Luna * Marquee * 17h35 – 18h25



En cours de route, nous croisons Kirk Windstein (Crowbar
Crowbar


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) se promener main dans la main avec sa femme ; c’est toujours un moment sympa d’apercevoir les artistes sur le site.

Nous craignons quelque peu d’avoir du mal à être absorbé par la musique planante des suédois mais le genre est tellement peu représenté à l’affiche cette année que nous nous devions d’être présents. De présence, il en est hélas peu question en Marquee, à notre grand désespoir.

Il n’aura fallu que quelques minutes pour être totalement immergé. Une ambiance électrisante s’empare de la salle ; quand vous avez Cult of Luna
Cult of Luna


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, inutile de consommer de l’alcool ou de la drogue. La fumée embrume tant la scène que leur musique embrume notre esprit. Nous sommes en plein trip.

Les vocaux de The Silent Man, Eternal Kingdom, Finland, I : The Weapon et Ghost Trail sont éructés avec conviction. Tout transpire l’authenticité, leur musique a une âme et ça se ressent.

Plus le temps avance, plus nos yeux se ferment. Le final de Cult of Luna
Cult of Luna


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ne se regarde pas, il s’écoute les yeux fermés en se laissant sombrer dans l’abîme. Pour la seconde fois en 2019, après avoir assisté à la messe d’Amenra
Amenra


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à Liège dans le courant du mois de mars, nous terminons un concert K.-O. Première claque de la journée.

Carpenter Brut * Red Bull Metal Dome * 18h20 – 19h10 (présent de 18h30 à 19h10)



Pendant longtemps, le Graspop a perpétué la tradition d’une affiche peu ouverte aux changements, avec souvent les mêmes artistes et les mêmes genres représentés. Cette époque semble révolue. A présent, le festival s’ouvre à de nouveaux horizons, dont notamment la musique aux accents électro. C’est ainsi qu’en 2018 The Bloody Beetroots (Live) et Perturbator
Perturbator


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ont participé à la fête. Pour cette édition, c’est Carpenter Brut
Carpenter Brut


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-et Combichrist
Combichrist


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- qui reprend le flambeau.

Peu sensible à ce style de musique, nous nous laissons néanmoins tentés par le voyage. Le Metal Dome est bien rempli, il y a sans conteste un public intéressé par le genre à Dessel. Dès le départ, nous avons l’impression de plonger dans un univers inspiré du film Drive ou du jeu vidéo Hotline Miami. Les visuels qui défilent à l’arrière de la scène sont totalement en accord avec la musique aux sonorités 80’s : films d’horreur et images à connotation sexuelle sont de la partie.

A chaque boucle, un élément supplémentaire est rajouté jusqu’à vous donner le tournis, nous passons un bon moment. Les coups de synthétiseur sont assénés avec force et nous constatons avec stupeur qu’une partie du public quitte le navire en cours de route, incompréhensible. Pour notre part, nous sommes arrivés dubitatifs et partons convaincus.


Fever 333 * Jupiler Stage * 19h20 – 20h05



La jauge d’excitation est à son maximum lorsque nous nous dirigeons vers la Jupiler Stage pour faire la fête avec Fever 333
Fever 333


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. Il faut dire que malgré l’honnête Strength in Numb333rs (2019) qui manque par moment de brutalité, leurs concerts garantissent de passer un moment de folie. Ça n’a pas manqué, Fever 333
Fever 333


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nous assène notre seconde baffe de la journée.

Jason Aalon Butler débarque affublé d’une salopette de bagnard et d’un sac de condamné à la pendaison sur la tête ; vous êtes prévenus, tout va rapidement devenir hors de contrôle. Nous embarquons dans les meilleurs pits de la journée -soulignons la sympathie des participants qui respectent les règles de l’art en la matière- et perdons le peu de dignité qu’il nous reste à bousculer nos confrères et hurler à tout-va. La sécurité participe à l’orgie et veille sur tous dans un esprit de bienveillance salué par le groupe qui fracasse tout sur son passage.

Indiscutablement, la musique produite par Fever 333
Fever 333


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prend une autre dimension en concert et nous tentons tant bien que mal de survivre à l’expérience. Les instruments sont jettés dans tous les sens, Butler prend un bain de foule en se joignant au pit avant de finir le concert en haut de The Barrel -sorte de maison en bois- après avoir traversé le public. Démentiel, tout simplement démentiel. Leur passage au Zappa en novembre sera un immanquable de la fin d’année.

Lynyrd Skynyrd * Main Stage 1 * 19h15 – 20h30 (présent de 20h10 à 20h30)



Nous ne nous étendrons pas sur le passage de Lynyrd Skynyrd
Lynyrd Skynyrd


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, n’ayant vu que les vingt dernières minutes. Nous ne sommes pas de fervents amateurs des sudistes mais avoir l’opportunité d’écouter le duo final Sweet Home Alabama et Free Bird durant le couché du soleil nous a presque fait regretter d’avoir été aux abonnés absents. On regrettera cependant la coupure des écrans durant une partie de Free Bird.

Amon Amarth * Main Stage 2 * 20h40 – 21h40



Le temps est venu de grimper à bord du drakkar d’Amon Amarth
Amon Amarth


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en maintenant le cap pour atteindre la terre promise du viking metal. C’est parti pour 1heure de show nordique à grand budget, accrochez-vous à vos rames.

Comme souvent avec les suédois, l’ambiance est au rendez-vous. Les flammes virevoltent dans tous les sens et les pits prennent naissance un peu partout. Les innombrables slammeurs sont de sortie, que se soit dans les pogos ou en dehors. Johan Hegg célèbre Berserker (2019) et partage sa joie d’être présent en festival, nous espérons que Robb Flynn a entendu le message.

Sans surprise, le décor est impressionnant, notamment lorsque le serpent de mer géant fait son apparition. Malgré tout, la fin nous paraît un peu longue tant le show est millimétré, au détriment de la spontanéité. Amon Amarth
Amon Amarth


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propose un spectacle impressionnant, le prix à payer étant un manque d'authenticité pourtant fortement recherchée par notre équipe.

Stone Temple Pilots * Marquee * 22h30 – 23h30



Stone Temple Pilots
Stone Temple Pilots


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fait partie des formations que l’on ne s’attendait pas à voir à Dessel il y a encore quelques années mais plutôt à Wechter. Sauf qu’à présent, l’organisation s’ouvre aux groupes davantage tournés vers le rock en nous offrant des moments de fraicheur comme ce fut le cas avec le quatuor de San Diego.

La mission confiée consiste à nous faire oublier leur venue de 2010 gâchée par le regretté Scott Weiland en perdition. Celui-ci a été remplacé par Jeff Gutt, connu principalement pour avoir participé au télécrochet The X-Factor version USA.

De manière générale, les Stone Temple Pilots
Stone Temple Pilots


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ont réussi à subjuguer le public par leur énergie débordante et leur attitude de star du rock. Jeff Gutt en fait des tonnes, l’audience lui mange dans la main ; nous trouvons cependant que l’interprétation est souvent excessive. Il n’hésite pas à venir au contact des spectateurs et va jusqu’à enfiler une paire de lunettes oranges qui lui a été confiée par le public.

Vasoline, Plush et les autres tubes sont joués avec conviction. Cette parenthèse rock permet de se reposer un peu avant le mur de brutalité qui nous attend avec Slayer
Slayer


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Slayer * Main Stage 2 * 23h30 – 01h00



La clôture du vendredi par Slayer
Slayer


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est l’un des événements marquants de l’édition 2019. Tom Araya a expliqué récemment dans plusieurs interviews être victimes d'une fatigue psychologique liée aux tournées successives. Lassés, il est temps pour eux de passer plus de temps en compagnie de leurs familles et proches.

Fait assez étonnant, la plaine n’est pas totalement remplie pour ce show historique et une partie de l’audience la quittera au fur et à mesure qu’avancera le concert. Durant 1h30, le groupe va balancer les 24 titres qui font office de best-of avec la hargne qui les anime depuis toujours, tout comme le mutisme qui les caractérise. Slayer
Slayer


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a fait du Slayer
Slayer


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, l’ensemble est carré mais parfois indigeste en raison du manque de communication avec la foule. L’ouverture Repentless, Seassons in the Abyss ainsi que Raining Blood resteront des moments forts à jamais gravés dans la mémoire collective.



A la fin du concert, les musiciens nous saluent dans un calme absolu, participent à la traditionnelle photo finale et partent pendant que Tom Araya reste de longues minutes à observer ses comparses et le public dans un silence de plomb, groggy par le poids de l’événement. L’ambiance est lourde, pesante, suffocante. Un monstre sacré a peut-être fait sa dernière apparition parmi nous, il sera difficile de les remplacer.

LIVE REPORT DU JEUDI

LIVE REPORT DU SAMEDI

LIVE REPORT DU DIMANCHE

Remerciements à l'organisation du Graspop Metal Meeting

Crédits photo : Graspop Metal Meeting





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AUTEUR : Renaud
Amateur de musique métal aux goûts éclectiques, il a rejoint l'équipe en vue de chroniquer diverses sorties d'album. Tu auras peut-être l'occasio...
Amateur de musique métal aux goûts éclectiques, il a rejoint l'équipe en vue de chroniquer diverses sorties d'album. Tu auras peut-être l'occasion de le croiser lors d'un concert à l'A.B., au Reflektor ou en festival. N'hésite pas à lui fait part de ton avis et des idées qui te viennent à l'esprit lors de la lecture de ces chroniques, il ...
Amateur de musique métal aux goûts éclectiques, il a rejoint l'équipe en vue de chroniquer diverses sorties d'album. Tu auras peut-être l'occasion de le croiser lors d'un concert à l'A.B., au Reflektor ou en festival. N'hésite pas à lui fait part de ton avis et des idées qui te viennent à l'esprit lors de la lecture de ces chroniques, il t'en sera reconnaissant....
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