Reportage

Max & Iggor Cavalera – Return Beneath Arise

Esch-sur-Alzette (Rockhal), le 06-12-2019

Samedi 7 décembre 2019



Trois années déjà que les frères Cavalera donnaient une nouvelle orientation à leur réconciliation amorcée dans Cavalera Conspiracy
Cavalera Conspiracy


Clique pour voir la fiche du groupe
, choisissant alors un « Return to Roots » qui les voyait célébrer sur scène les 20 ans de cet album phare de Sepultura
Sepultura


Clique pour voir la fiche du groupe
en le jouant en entier. Et il faut croire que le projet, que l’on a vu aussi en festival l’été suivant, a bien fonctionné puisque les Brésiliens nous reviennent cette fois avec l’envie de remonter plus loin dans le temps pour faire honneur à cette époque qui amorçait à peine le succès plus grand public de Sepultura
Sepultura


Clique pour voir la fiche du groupe
, celle de Beneath the Remains et Arise.

Force est de constater que l’idée a trouvé son public puisque je suis presque surpris par le taux de remplissage assez conséquent du club de la Rockhal ce soir. Il est vrai que les frangins gardent une certaine aura auprès du public, et qu’il s’agit là d’écouter, live, deux classiques de l’époque (bénie ?) fin des années 80 / début des années 90.

Après avoir fait l’impasse sur Healing Magic en première partie (népotique ?) pour cause de soirée St Nicolas scolaire, j’attends patiemment que « Cavalera » réponde sur les planches aux demandes alcoolisées émanant de ce public typique de vendredi soir, joyeux et un chouia éméché, manifestement pressé de voir ses héros. On baigne en pleine ambiance Sepultura
Sepultura


Clique pour voir la fiche du groupe
old school à en juger par le merch' inspiré des vieux designs de ces précurseurs brésiliens, le ton de la soirée semble donné...

Max & Iggor font leur apparition sous les acclamations d’un public enfin récompensé, et la soirée peut démarrer au son d’un Beneath the Remains qui ouvre cette première partie de set dédiée à l’album qui porte le même nom. Max n’a pas besoin de faire beaucoup d’efforts pour rehausser l’ambiance et obtenir la participation d’un public acquis à sa cause d’avance. Et c’est tant mieux ! Car, il faut le dire, même si le Roots d’il y a 3 ans nous avait paru bien paresseux, il est difficile ce soir de réprimer ne serait-ce qu’un petit sourire à l’écoute des classiques interprétés, et récoltant moult suffrages au passage. Il faut dire que les Inner Self et autres Mass Hypnosis (ah ce solo…) font leur petit effet. A ce titre, Marc Rizzo semble toujours s’amuser autant à jouer le répertoire d’un autre (mais quel répertoire), et le fait d’ailleurs toujours aussi bien. C’est ainsi que cette première partie de concert se voit expédiée à toute vitesse, avec une certaine efficacité dans l’ensemble, et ce malgré un son un chouia plastique.

La suite est évidemment centrée sur l’album Arise, changement de guitare à la clé pour Max. Oui, les plus critiques se demanderont l’utilité concrète d’un tel changement pour ce cher Maxou qui n’est plus si productif derrière son instrument fétiche, mais l’intention est bien là, ainsi qu’il le démontre au travers des classiques issus de cet album (Dead Embryonic Cells ou Desesperate Cry au hasard) ou durant le break (trop) rallongé de Murder et le Infected Voice de conclusion, l’occasion pour Max de rameuter encore plus un public acquis à cause.

Le rappel semble un prétexte pour les frérots de se faire plaisir. Affublé d’un tshirt Motorhead
Motorhead


Clique pour voir la fiche du groupe
old school, Max lance goulûment un Ace of Spades qui concluait déjà leur set lors du Graspop 2017, et qui déclenche ce soir un gros pogo. Les fans ont à peine le temps de se remettre que c’est carrément le classique Refuse/Resist qui nous est servi, énorme ambiance à la clé, qui ne faiblit d'ailleurs guère durant Roots Bloody Roots et le petit medley final.

Certes, Max Cavalera se repose toujours autant sur son fidèle lieutenant qu’est Marc Rizzo, et, certes, Iggor n’est plus le batteur/cogneur d’antan. Mais quel plaisir de les voir encore réunis sur scène, surtout pour nous jouer autant de classiques ! On attend maintenant Chaos AD pour la prochaine fois…
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE