Reportage

While She Sleeps headline la grande salle de l’AB

Bruxelles (Ancienne Belgique), le 17-01-2020

Mardi 21 janvier 2020

While She Sleeps
While She Sleeps


Clique pour voir la fiche du groupe
s’est frayé un chemin parmi l’armada metalcore de la décennie passée. Chaque année, album ou tournée a élevé le groupe jusqu’à arriver, ce 17 janvier 2020, a presque faire la grande salle de l’AB soldout. Avec SO WHAT ? les Anglais assoient définitivement leur marque.


Vein
Vein


Clique pour voir la fiche du groupe
ouvre le bal. Le fil rouge de la soirée sera d’avoir une touche un peu post ou électronique. Les cinq Américains n’ont pas le temps de faire monter la tension ou languir le public. Avec 25 minutes montre en main, ils vont tout donner en sautant aux quatre coins de la scène. Leur premier album Errorzone a bien lancé le groupe, le pit démarrera sans forcer lui aussi. Du gros hardcore très orienté beatdown et post, beaucoup de samples en live avec du scratch : voilà un peu près Vein
Vein


Clique pour voir la fiche du groupe
. Bien que vocalement trop faible, il faut reconnaître l’efficacité et le punch du groupe. On sent encore quelques approximations, notamment dans le son, mais ces gars-là ont du potentiel !

Après une courte pause d’un quart d’heure, voici venu le gros support attendu. La foule s’est densifiée au point que la fosse paraît remplie. En même temps, Every Time I Die
Every Time I Die


Clique pour voir la fiche du groupe
est une référence dans ce genre musical qu’est le metalcore. Un groupe qui permet de faire combo avec les stars de la soirée. ETID va livrer un set correct, même bon. Mais celui-ci ne restera pas dans les annales avec une setlist qui va piocher dans tous les albums. Pourtant avec trois quarts d’heure, l’occasion est belle de se montrer et sacrément chauffer l’AB. Le public acclame en masse le groupe, qui traine clairement une balance son approximative durant les trois premiers morceaux.

Every Time I Die
Every Time I Die


Clique pour voir la fiche du groupe
est réputé pour ses concerts délirants mais le son et principalement le manque de voix font défaut. Keith Buckley alimente le brasier qui se crée dans la fosse et court partout sur scène. Le public chantera a-cappella le refrain de Map Change après un florilège des grands morceaux du groupe comme We’rewolf, It Remembers ou Decayin’ with the Boys. Manquent à l’appel les emblématiques Wanderlust ou The New Black.

©maxshesterikov

Il est désormais temps de dévoiler la scénographie, pour le coup assez minimaliste. Le logo rond « WSS » apparaît par-dessus des amplis floqués SLEEPS avec quelques lampes. Sans faire languir le public avec une longue intro, voilà While She Sleeps
While She Sleeps


Clique pour voir la fiche du groupe
qui arrive avec ANTI-SOCIAL. Il n’en faudra pas plus pour mettre le feu aux poudres : la grande salle saute en scandant le refrain. Avec SO WHAT?, il faut admettre que le groupe étoffe encore un peu plus son répertoire à « tubes rouleau compresseur ». D’ailleurs, les anglais vont enchainer les nouveaux morceaux ( Inspire, I’VE SEEN IT ALL ) et ceux de You Are We : l’opus précédent. Loz saute et cours partout sur scène, mais interagit très peu avec le public. Il interviendra pour souligner qu’à chaque fois que le groupe sera venu à l’Ancienne Belgique c’est chaque fois devant un public plus nombreux et plus acquis à leur musique.

On notera aussi que This Is the Six n’aura droit qu’à Deatholl ce soir. WSS a décidé de passer à autre chose, désormais de nombreux autres « classiques » viennent remplacer des Seven Hill, etc. C’est le cas avec Brainwashed ou Four Walls : hurlé par une AB dans laquelle il ne manque pas grand monde pour être complète. Les titres issus du nouvel albums sont entièrement appropriés par le public présent et la setlist reste très cohérente. Le concert passe très vite, si vite que le lorsque l’intro de Hurricane arrive, les micros sont noyés par la voix de la foule.

Il est temps de passer au rappel avec trois derniers morceaux. Haunt Me s’occupe de garder la température. Le prochain va faire hurler tout le monde, Silence Speaks déclenche un vent de folie et une marée de crowdsurfing vers la scène. While She Sleeps
While She Sleeps


Clique pour voir la fiche du groupe
pourrait s’arrêter à la fin du morceau, mais non ! En dernier ils remettent le couvert avec You Are We. En 1H25, le groupe anglais a prouvé sa légitimité dans le monde du métal. SO WHAT? et ses titres un brin plus pop ou emo ne dérangent pas, au contraire ils amènent une rythmique ainsi que des refrains prenants. While She Sleeps
While She Sleeps


Clique pour voir la fiche du groupe
risque fortement de marquer l’année 2020.
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook
AUTEUR : Clément
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extr...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...
Etudiant en journalisme à l'IHECS. C'est un véritable dévoreur de musiques sous beaucoup de formes, avec une grosse dominante sur les musiques extrêmes et alternatives tout de même malgré un bon éclectisme. Jeune de la génération Y, il laisse avec plaisir les sonorités sorties des méandres de l'internet 2.0 se faire entendre. Mais la vie n'est pas pas que virtuelle et heureusement d'ailleurs, les concerts et festivals restent un plaisir inébranlable d'écouter et partager la musique selon lui. ...

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE