Reportage

Dawnbreath nous Thrash une dernière fois

Alleur (Centre culturel d'Ans), le 06-01-2024

Mardi 9 janvier 2024



Depuis maintenant un paquet d’années, le Centre Culturel d’Ans propose, à raison de plusieurs dates par an, le concept de Metal Festival Alleur. Malgré ce nom évocateur, nous sommes loin d’un festival comme on l’entend aujourd’hui. La plupart du temps, les affiches se composent de 3 à 4 groupes locaux, provenant d’univers variés et dont l’envie de performer est plus que présente. Cette initiative, organisée dans une atmosphère familiale et bon enfant, est louable et permet aux musiciens de la région de s’amuser sur scène, tout en régalant les fidèles qui ont fait le déplacement.

Et on peut dire que cette nouvelle saison commence fort avec une première date pour 2024 à la saveur particulière. En effet, bien qu’elle reprenne le même schéma qu’à l’accoutumée en promouvant ce qui se fait de mieux par chez nous, cette soirée du samedi 6 janvier sonne également le clap de fin pour l’un des acteurs majeurs du Metal Festival Alleur, j’ai nommé : Dawnbreath
Dawnbreath


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. Le groupe liégeois, dont ça va être la dixième participation au festival, a annoncé au courant du mois d’octobre qu’il cesserait son activité en ce début d’année et après 15 ans de bons et loyaux services. Afin de marquer le coup, la formation a décidé de mettre les petits plats dans les grands en nous réservant tout un tas de surprises que je vais découvrir durant la soirée.



C’est Divine Torment
Divine Torment


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et son Death Metal Mélodique qui a la lourde tâche d’ouvrir les hostilités. Il faut croire que les Liégeois sont toujours présents lorsque Dawnbreath
Dawnbreath


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nous propose un évènement spécial. Déjà en 2019, lors de la release party du dernier album de ces derniers à La Zone, on pouvait retrouver les deux groupes à l’affiche. Ce n’est donc sans doute pas par hasard que le binôme est une nouvelle fois rassemblé ce soir. Après une brève présentation de la formation, les musiciens montent sur scène devant une foule dispatchée un peu partout dans la salle. Pas de temps à perdre, le groupe nous balance directement des riffs incisifs et des leads mélodiques ultra efficaces. Je dois bien avouer qu’il est difficile de ne pas headbanger. De son côté, le public est plutôt calme et le restera durant toute la performance. Faut croire que tout le monde est absorbé par la maîtrise dont font preuve les Liégeois. Malgré cela, ça n’empêche pas les membres de Divine Torment
Divine Torment


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de montrer qu’ils sont contents d’être là.

Les morceaux s’enchainent et je remarque que leur Death Metal Mélodique est grandement influencé par At The Gates
At The Gates


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(ce qui n’est pas pour me déplaire). J’ai même l’impression de retrouver une patte presque Metalcore Mélodique « Old School » par moment, à l’image de formations comme Neaera
Neaera


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ou Darkest Hour
Darkest Hour


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. Au niveau de la setlist, on retrouve des titres plus « classiques » comme « The Poison » qui est excellent avec son break mélodique addictif. Mais également « Carnage is Done » qui montre une facette plus Death-Doom avec son riff principal lourd à souhait. Nous avons même droit à une nouvelle chanson ! Comme quoi, on peut dire qu’on est gâté. Au final, Divine Torment
Divine Torment


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nous a proposé un concert carré durant presque 35 minutes et qui fut très agréable. Une bonne découverte pour ma part.



On reste dans une vibe « Old School » avec cette fois-ci les Rochefortois de One Hour
One Hour


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. J’ai déjà eu la chance de croiser la formation de Metalcore au mois de juillet dernier, alors en première partie de Born of Osiris
Born of Osiris


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. J’avais passé un très bon moment donc j’espérais bien réitérer l’expérience. Le groupe fait son entrée sur « Call Me Maybe » de Carly Rae Jepsen qui détonne complétement avec l’ambiance de la soirée mais c’est justement ça qui est drôle. Le devant de la scène laisse, cette fois-ci, place à quelques mosheurs prêts à en découdre. Il ne faut d’ailleurs pas attendre bien longtemps avant que les two-steps envahissent le parterre. One Hour
One Hour


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exécute un Metalcore loin des carcans actuels et me rappelle fortement la période Horizons de Parkway Drive
Parkway Drive


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. Étant complétement fan de cette époque, je passe un excellent moment.

Comme à son habitude, le chanteur ne reste pas en place et vient à plusieurs reprises chanter dans le public. C’est même toujours marrant de le voir quitter son poste lors d’un long passage instrumental et revenir par la foule, bière à la main, profiter du reste de la chanson comme un fan lambda parmi nous. Entendre un morceau comme « Can I Play » fait toujours son petit effet et le final sur « Awake » est toujours le bienvenu (quelle chanson !). A l’instar de la dernière fois, le groupe nous propose, en clôture, de faire la fête avec lui sur « TiK ToK » de Kesha. Cette proposition est toujours aussi décalée mais elle a le mérite de nous faire sourire et c’est tout ce qui compte ! En somme, malgré quelques petits problèmes techniques au début, One Hour
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nous a proposé un très bon show (encore meilleur que celui de juillet), mêlant sérieux et déconne et il me tarde de découvrir ce que le groupe nous réserve à l’avenir.



Ça ne surprendra personne mais si tout le monde est venu ce soir, c’est pour assister à la dernière performance live de Dawnbreath
Dawnbreath


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. Le groupe liégeois aura distillé durant 15 ans son Thrash Metal à travers de nombreuses salles partout en Belgique mais également en Europe. Son dernier arrêt se fait donc à Alleur, une contrée qu’il connait parfaitement bien. A peine montés sur scène, les musiciens reçoivent un énorme accueil qui annonce déjà la couleur : il va y avoir de l’ambiance. La formation balance ses riffs les uns après les autres avec une fluidité remarquable. Les mosheurs de tout à l’heure sont toujours là et sont même rejoints par d’autres qui agrandissent la fête. Bien que je ne sois ni un expert, ni un grand fan de Thrash Metal, je passe un super moment grâce aux compositions mélangeant des influences aussi bien modernes que « Old School ». Les sonorités de Dawnbreath
Dawnbreath


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me font d’ailleurs penser à un savant mélange entre du Slayer
Slayer


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, du Kreator
Kreator


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et du Destruction
Destruction


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. Et si ce n’est pas clair pour vous, on a affaire à un Thrash Metal puissant, violent et rapide. Max (chant-guitare) donne tout ce qu’il a et ajoute un cachet supplémentaire à la violence sonore grâce à sa voix rugueuse et tonitruante. Durant tout son set, le groupe va nous faire naviguer à travers toute sa discographie, passant des morceaux du dernier album Creatures of the Damned (2019) à d’autres venant de Descent the March of Oblivion (2013). Je ne suis d’ailleurs pas resté indifférent au break dévastateur de « Howling Be the Ashes ». Également, Dawnbreath
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n’a pas oublié d’où il venait en nous proposant même des chansons de son premier EP sobrement nommé The First & Last EP (2010).



J’ai cru comprendre que c’était une tradition lors des concerts du groupe mais nous allons avoir droit à une distribution de shots de Whisky qui a revigoré les mosheurs aux premiers rangs. Alors que tout le monde était déjà aux anges, aussi bien grâce à la musique qu’à l’alcool, les Liégeois nous ont réservé une surprise supplémentaire en ramenant des boîtes remplies de bières à leur effigie pour une tournée générale. Je dois bien avouer que je ne m’attendais pas du tout à ça et c’était vraiment sympa de leur part (surtout que la bière était bonne). Bref, retour à l’action sur scène où Dawnbreath
Dawnbreath


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continue d’écraser toute la salle à coup de gros riffs acérés. Comme si nous n’étions pas déjà passés par toutes les émotions, Max prendra le temps de remercier chaleureusement ses deux comparses sous les applaudissements de la foule. Nous avons même droit à un rappel ouvert par la reprise de « Disciple » de Slayer
Slayer


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qui met immédiatement tout le monde d’accord, avant de terminer par quelques autres morceaux. Après 1h20 d’un concert mené d’une main de maître, Dawnbreath
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invite les fans à venir sur la scène pour célébrer avec eux les quelques derniers instants.



C’est donc ici que se termine l’aventure Dawnbreath
Dawnbreath


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mais il est fort à parier qu’on continuera à voir ses membres s’amuser dans d’autres formations dans un avenir plus ou moins proche. Merci à eux pour cette super soirée (on n’oublie pas Divine Torment
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et One Hour
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bien évidemment) et bonne route vers de nouveaux horizons.

Remerciements à Dawnbreath pour l’invitation et à Christel pour les photos.
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AUTEUR : Maxime
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant of...
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant officiellement l'équipe en tant que rédacteur. Fan de breakdown et de pit bien énervé, il aura grand plaisir à te faire découvrir les scènes Metalcore et Deathcore (et bien plus) sous toutes leur...
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant officiellement l'équipe en tant que rédacteur. Fan de breakdown et de pit bien énervé, il aura grand plaisir à te faire découvrir les scènes Metalcore et Deathcore (et bien plus) sous toutes leurs formes....
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant officiellement l'équipe en tant que rédacteur. Fan de breakdown et de pit bien énervé, il aura grand plaisir à te faire découvrir les scènes Metalcore et Deathcore (et bien plus) sous toutes leurs formes....
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant officiellement l'équipe en tant que rédacteur. Fan de breakdown et de pit bien énervé, il aura grand plaisir à te faire découvrir les scènes Metalcore et Deathcore (et bien plus) sous toutes leurs formes....

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