Reportage

Death old school au Haunting The Chapel fest

Metz (Les Trinitaires), le 16-02-2024

Dimanche 18 février 2024



Et c’est parti pour la saison des festivals ! Quoi ? On est qu’en février ? C’est qu’en fait le plaisir est toujours au rendez-vous quand il s’agit de pouvoir se faire petit fest ville, d’autant plus et en ce qui concerne le Haunting The Chapel ! Après plus de 10 années d’existence le festival messin est devenu un rituel de début d’année pour beaucoup d’entre nous, si bien que l’on s’inquiétait un peu de ne pas avoir de nouvelles concernant l’affiche. Le résultat final valant clairement la peine qu’on s’y attarde, on ne va donc surtout pas se priver ! Direction la cité du Graouly pour l'acte 1 du festival (si on excepte la table ronde organisée la veille), sachant qu’il ne nous sera pas possible de venir le lendemain.

Atteindre le centre ville de Metz un vendredi soir en partant de Luxembourg représente un petit défi que j’ai soigneusement décidé de contourner afin de ne pas puiser dans mes réserves d’entrée de jeu. Désolé pour Deadmen
Deadmen
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que je ne verrai donc pas. Cela étant, j’ai tout loisir de redécouvrir le complexe des Trinitaires en arrivant sur les lieux, complexe qui a beaucoup changé depuis ma dernière visite en 2020 déjà. Plus vaste (il faut se créer de nouveaux repères) et encore plus accueillant, l’endroit est définitivement parfait pour ce genre d’événement, si ce n’est le bar un peu exigu. Mention spéciale au projecteur dans la petite cour pour un effet bien stylé.

Côté scène, on retrouve bien sûr cette petite salle au cachet si particulier (carrelage, vitraux, …). J’arrive donc pour Death Whore qui pratique une sorte de Death Metal / Hardcore un peu inclassable et assez déséquilibré, les moments presque Grind laissant parfois la place à des passages plus trashy voire Doom. Aveuglé par les lights (espéron qu’aucun epileptique ne se trouvait parmi la foule) j’ai peine à regarder la scène mais je reste malgré tout pour la majorité de ce concert qui m’intrigue en passant ainsi du tout au tout, sans toutefois me convaincre. Je vais de ce pas aller checker la disco studio des lascars pour m’en faire une idée plus précise, n’est-ce pas là finalement un des objectifs attendus ?

La progression de Necrowretch
Necrowretch


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depuis ses débuts dans l’underground du Death old school force le respect. A force d’albums accrocheurs (sortis chez Season of Mist ) et ayant fait évoluer quelque peu son style de prédilection, le groupe français s’est taillé une petite réputation nationale, si bien que sa place de sous-t'ête d'affiche est loin d’être imméritée. D’autant plus quelques jours après la sortie de Swords of Dajjal, nouvel album fort réussi qui devrait logiquement faire parler de lui cette année. C’est justement par Ksar Al-Kufar que démarre ce concert, excellemment sonorisé. Agressif et mélodique, Necrowretch
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dispose de toute la scène et on croirait presque assister au show principal de la soirée !

Debout les morts nous dit Vlad ! Le public n’en demande pas tant et s’emballe au son d’un Necrowretch
Necrowretch


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qui va en fait nous interpréter la (quasi ?) totalité de son nouvel album ! Un passage à la scène réussi pour ces nouvelles compos déjà bien maitrisées par un groupe qui durçit un peu le ton en milieu de set, notamment à l’aide de quelques titres plus anciens (Bestial Rites, Satanic Slavery, The Ones From Hell). Reprenant quelques effets plus mélodiques en fin de set, Necrowretch
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achève son concert sous les acclamations méritées d’un public qui n’en a pas perdu une miette. Pestilence aura fort à faire !

Pestilence
Pestilence


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et Necrowretch
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, voilà une affiche qui a de la gueule ! Pas sold out pour autant, la salle s’est quand-même remplie d’un mix d’anciens fans se rappelant la larme à l’oeil les années 90, et de nouveaux venus curieux de voir ce que peut donner un groupe comme Pestilence
Pestilence


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en 2024. Cela se sait, Patrick Mameli (chant/guitare) n’est pas toujours en forme (ou disons parfois un peu trop), et force est de constater que son chant s’avère bien à la peine tout au long de ce concert, surtout ainsi surmixé dans un ensemble qui manque un peu de patate. Enfin c’est le cas surtout au début de ce show qui reste malgré tout bien sympa à suivre, les instruments finissant par s’équilibrer afin de nous délivrer un pur concert de Death. Les morceaux choisis issus des cultes Testimony of the Ancients (1991) et Consuming Impulse (1989) entremêlés au dernier album studio qu’est Exitivm (2021) réservent ainsi quelques moments forts à un public qui ne s’y trompe pas en acclamant les passages mélodiques délivrés par la headless de Mameli (Land of Tears, Twisted Truth). Pogos et wall of death se déclenchent spontanément, et Pestilence
Pestilence


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remercie ainsi Metz pour son accueil chaleureux, avant d’achever son concert un peu prématurément, après à peine une heure de jeu. Rien de bien grave cependant, tant cette soirée à tenue ses promesses !
A l’année prochaine, on l’espère.

Remerciements à Damage Done pour l’invitation
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