Reportage

Hatebreed et Crowbar dominent l Arche de Villerupt

Villerupt (L'Arche), le 11-06-2024

Jeudi 13 juin 2024



Quel plaisir de revenir à L’Arche, ce complexe que nous avions découvert voici déjà un an à l’occasion de leur première date Metal (avec Igorrr, Amenra et Hangman’s Chair). Alors que l’on commençait à craindre le coup d’un soir, la salle villeruptienne s’est rappelée à notre bon souvenir il y a quelques semaines en annonçant cette bien jolie date de Crowbar
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et Hatebreed
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, deux groupes qui démarrent leur tournée des festivals. L’occasion était trop belle !

Si l’affiche promo située à l’entrée de la vile ne trompe pas sur l’objet de notre visite, on se surprend quand même à retrouver encore autant de travaux dans cette zone en mutation. Aucune difficulté pour se garer cependant, et le lieu en tant que tel s’avère toujours aussi sympa : le grand hall, très classe, cette scène immense, la facilité à circuler. Seul défaut (et de taille), le bar situé en dehors de la zone concert qui oblige à rater une partie du set si on va chercher un verre pendant un concert, ou à être (très) patient durant l’entracte.

Etre placé en ouverture devant une salle encore quasi vide et sans groupe local en support n’est pas de nature à effrayer ce bon vieux Kirk. On a déjà vu Crowbar
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dans des configurations similaires (par exemple avant Sepultura et Sacred Reich fin 2022 à la Rockhal) et Kirk nous le dit de toute façon après quelques morceaux : we like that shit. On se retrouve de toute façon en terrain connu, fait de grosses guitares et de compos bien lourdes d’où surnage cependant difficilement le chant de Kirk. La setlist tape comme bien souvent largement dans la disco du groupe même si on aurait peut-être aimé davantage de compos récentes, Crowbar
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nous ayant quand-même délivré quelques albums sympas depuis 2011. Un résultat délectable malgré les soucis de son, et finalement assez fédérateur pour le public plutôt bigarré de ce soir, et qui a maintenant bien rempli l’espace devant la scène.

Après avoir abandonné toute idée de nous abreuver durant le temps de pause, nous retournons dans le salle où résonne du Turnstile de fort bon aloi et manifestement apprécié. A en juger par la diversité des groupes représentés dans les t-shirts arborés par les fans présents ce soir, nulle doute d’ailleurs que le public brasse large entre coreux et metalleux... ce qui n’est pas surprenant vu le style pratiqué par Hatebreed
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depuis plus de 30 ans maintenant (c’est le thème de la tournée) et les prestations scéniques du groupe, dont le son live sonne très Metal.

A l'instar d'un To The Threshold qui nous plonge directement dans ce concert qui démarre sur les chapeaux de roue. Un classique, comme peut l’être Le Live for This qui suit pas longtemps après et l’occasion pour un Jamey Jasta bien souriant de venir checker les premiers rangs avant de s’adresser au public, même s’il sen défendra plus tard de le faire « afin de ne pas perdre de temps ». Il nous demande alors qui était vivant en 1997 lorsque leur premier album est sorti avant de lancer cette petite rareté qu’est cet Instinctive issu de Weight of the False Star et son petit solo…si tant est que l’on puisse parler de solo dans l’univers Hatebreed
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! Jamey veut et obtient ensuite du bruit pour This is Now avant de remercier son road crew pour ce cinquième show de la tournée.

Hatebreed
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continue ensuite de s'adresser aux anciens (As DieHard as they come, quel riff) et fait headbanger le public quasiment du premier au dernier rang, c’est assez rare pour le signaler. On se situe alors probablement dans le moment fort du concert : les slams commencent à pleuvoir, et le Destroy Everything qui suit motive ensuite le pit comme jamais. Au petit jeu de album favori du public c’est The Rise of Brutality qui gagne, et le groupe de se lancer dans un Doomsayer inattendu, avant de nous envoyer sa « ball of death » : sorte de ballon gonflable géant qui va venir égayer le public durant quelques titres, au moins jusqu’à cet autre classique qu’est Everyone Bleeds Now. Manifestement désireux de s'en tenir à une heure, pas plus, Hatebreed achève donc son set par I will Be Heard endiablé, belle conclusion de ce concert peut-être un chouia court mais intense comme il se doit.

Remerciements à L’Arche pour l’invitation et l'accueil
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