Reportage

Jera on Air 2024 - Jour 1 : Entre violence et Rave Party

Ysselsteyn (Jera on Air), le 27-06-2024

Mardi 6 août 2024



Lorsque l’été pointe le bout de son nez, ça ne veut souvent signifier qu’une seule chose pour beaucoup d’entre nous : le début de la saison des festivals. Que ce soit en Belgique ou partout en Europe, on peut dire qu’on est servi en termes d’évènements musicaux et il devient même difficile de savoir vers lesquels se tourner. Certains vont faire leur choix par rapport à la proximité du lieu, d’autres en fonction du prix du ticket ou encore plus fréquemment, en fonction de l’affiche. Dans mon cas, s’il y a bien un festival qui coche toutes les cases de mes envies, c’est bien le Jera on Air. Se trouvant dans le petit village d’Ysselsteyn aux Pays-Bas, le festival se caractérise par une affiche spécialisée dans le Punk, le Hardcore et le Metalcore. Malgré une popularité qui ne cesse de grandir, le Jera a réussi (et c’est l’objectif des organisateurs) à garder une taille « humaine » et permet donc de profiter plus sereinement des concerts mais aussi de la vie sur le site.

Cette année est d’ailleurs une édition importante car elle fête les 30 ans du festival. Lors de mon report de l’année dernière, je me demandais justement, à la vue de l’allongement temporel des festivals en général, si le Jera allait lui aussi passer à une véritable troisième journée. J’étais loin de m’y attendre et afin de marquer le coup de manière exceptionnelle, ce n’est pas sur trois mais bien quatre jours que va se tenir cette édition anniversaire. Bon, il est vrai que le jeudi n’est toujours pas une journée complète mais cela permet aux campeurs d’arriver tranquillement et ce n’est pas plus mal. Par rapport à l’agencement du site, il n’y a pas vraiment de changements notoires comparés à l’édition précédente, à l’exception du Beer Garden qui est maintenant à moitié entouré de stands de nourriture. On retrouve toujours notre triplette de scènes principales avec la Eagle, la Vulture et la Buzzard (qui s’est vue légèrement agrandie pour mon plus grand bonheur) et notre tandem de petits chapiteaux avec la Hawk et la Raven.



Après cette petite introduction, il est temps de revenir sur cette première journée qui, je l’espérais, n’allait pas connaître le même sort météorologique que l’année dernière (pour ceux qui s’en rappellent…).

Je ne vais pas vous le cacher mais j’ai regardé presque tous les jours les prévisions météo afin de savoir à quoi m’attendre. Heureusement, cette année va être un bon cru (sauf le samedi soir mais j’y reviendrai en temps voulu) et je n’avais qu’une hâte : fouler la plaine d’Ysselsteyn. L’arrivée au parking s’est faite sans aucun problème et que dire de la fouille à l’entrée du camping qui s’est résumée à … aucune fouille. Du coup, après seulement quelques minutes sans file, me voilà installé au camping. Je pense, sans trop d’hésitation, que c’est la première fois que je vais à un festival et que tout se passe aussi facilement et avec une aussi grande fluidité. Les premiers groupes commençant à 17h30, j’accompagne mes comparses à l’ouverture des portes du site (donc à 15h) pour avoir leur bracelet, en espérant, également, que ça ne soit pas l’anarchie comme l’édition précédente. Une fois encore, tout va se passer à merveille et quel plaisir de voir qu’ils sont revenus à des bracelets avec une accroche métallique. Bref, avec un début aussi parfait, il est plus que temps de revenir sur ce pourquoi on est là, à savoir la musique.

Knosis – Vulture Stage | (17h30 – 18h15) :



Mon Jera on Air 2024 s’ouvre avec les Japonais de Knosis
Knosis


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. Même si vous n’êtes pas familier avec ce nom, je suis sûr que vous avez déjà entendu parler de leur frontman Ryo Kinoshita. En effet, après avoir quitté Crystal Lake
Crystal Lake


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en 2022, le bougre s’est lancé dans une nouvelle aventure avec un projet qui lui est plus personnel. Musicalement, bien qu’on puisse trouver quelques futiles ressemblances avec Crystal Lake
Crystal Lake


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, on s’en éloigne quand même grandement grâce à tout un tas d’expérimentations qui partent un peu dans tous les sens. Lorsque les musiciens montent sur scène, on retrouve déjà pas mal de personnes dispersées dans les quatre coins du chapiteau. Connaissant quelques morceaux, je me demandais justement comment le public allait réagir face à des compositions qui sont loin d’être accessibles. Et bien, sans surprises, les fans vont être peu impliqués durant l’entièreté du set. J’avoue que moi-même, je suis un peu perdu devant des chansons alternant aussi bien des passages électro, que rappés ou encore d’une grande violence. Heureusement, ça reste du Metalcore donc j’ai le droit à quelques breakdowns bien sentis mais ça ne sera pas assez pour me convaincre. Ryo Kinoshita est toujours aussi impressionnant sur scène et laisse plus de place à ses collègues (ce qui est à souligner). Au final, je n’ai pas passé un mauvais moment mais c’était tout de même un peu trop perché, selon moi, pour ouvrir un festival.

Shadow of Intent – Eagle Stage | (18h15 – 19h00) :



S’il y a bien un groupe que je ne voulais absolument pas rater aujourd’hui, c’est bien Shadow of Intent
Shadow of Intent


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et son Deathcore Symphonique des plus efficace. Depuis que je l'ai découvert en 2017, je suis devenu complétement amoureux de la formation du Connecticut, notamment grâce à son album Reclaimer (2017) que je considère comme un chef d’œuvre ultime, rien que ça ! Tel un fanboy, j’ai eu la chance de les voir à trois reprises l’année dernière et ils ne m’avaient clairement pas déçu. Je m’attendais donc à assister, une nouvelle fois, à une excellente performance. Malheureusement, je vais vite déchanter… En effet, le groupe balance pour commencer « Blood in the Sands of Time » et son breakdown qui pousse sans réfléchir au headbang mais je remarque directement que le son est plus que mauvais. Sans trop d’originalité, ce sont les guitares qui pâtissent le plus du mixage et on distingue que très difficilement, les différentes nuances, pourtant nombreuses des chansons. Pour sauver un peu les meubles, Ben Duerr (chant) arrive en patron et nous prouve, une fois encore, qu’il est l’un des meilleurs chanteurs de Deathcore actuellement.

Au niveau de la setlist, nous allons avoir droit à une nouvelle chanson nommée « Flying the Black Flag » et qui est un parfait mélange entre ce que le groupe faisait à ses débuts et ce qu’il produit maintenant. Je n’en ai pas encore parlé mais le Jera a eu la très bonne idée, cette année, de mettre un écran géant à l’arrière de ses deux scènes principales. Ainsi, les formations ont la possibilité de pouvoir diffuser des images qui collent à leur prestation. Pour Shadow of Intent
Shadow of Intent


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, nous allons avoir droit à des illustrations reprenant les différents artworks, pour un rendu visuel vraiment top. Content d’avoir pu entendre des titres comme « Barren and Breathless Macrocosm », « The Heretic Prevail » ou encore « From Ruin… We Rise ». Cependant, il est ardu de profiter pleinement du moment avec un son qui ne fait clairement pas honneur au reste. Le groupe terminera par « Malediction » un concert en demi-teinte qui, à l’exception du mixage, aura quand même montré de belles choses. J’espère que la prochaine fois qu’ils reviendront, ils n’oublieront pas le son dans leur bagage.

Movements – Vulture Stage | (19h00 – 19h45) :



Après avoir commencé mon festival sous le signe de la violence, il est temps d’un peu souffler avec le Post Hardcore / Emo des Américains de Movements
Movements


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. Initialement, le groupe devait jouer en même temps que Hot Mulligan
Hot Mulligan


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. Un affront pour tous les fans du genre qui ont directement pesté sur les réseaux en demandant à l’organisation de faire quelque chose. C’est vrai que taper deux formations rassemblant le même public en même temps, était loin d’être une bonne idée. Quelques jours avant le festival, les protestations se sont fait entendre et c’est ainsi que Hot Mulligan
Hot Mulligan


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a été déplacé plus tard. Bref, ma dernière rencontre avec Movements
Movements


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remonte à 2018 lors de son passage dans l’intime Kavka Oudaan. J’avais été bluffé par l’ambiance complétement déchainée du public et par les nombreux cris du chanteur (pourtant absent dans les compositions originelles) lors du concert. Du temps est passé depuis mais j’espérais quand même en prendre plein les oreilles.

Malheureusement, les Californiens se sont pas mal adoucis depuis lors et cela va clairement se faire ressentir. Bien que le public soit présent en nombre, la mayonnaise n’a pas l’air de prendre. La faute à une setlist qui met en lumière le dernier album du groupe, Ruckus ! (2023), mais que personne ne semble vraiment connaître. La seule personne emballée par ces chansons est le chanteur qui nous clame que cet album est justement le meilleur de leur discographie. Mouais, on repassera sur cette affirmation. Les morceaux s’enchainent et il faudra attendre la fin du set avec « Full Circle », « Colorblind » ou encore « Daylily » pour voir la foule se réveiller d’un seul coup. D’après le groupe, c’était la première fois qu’ils jouaient à un festival en Europe. J’avoue ne pas avoir été vérifier l’information mais ce qui est sûr, c’est que ce sont les plus vieux titres qui sont repartis avec les lauriers. Un concert sympa mais qui aura eu l’effet d’un filler.

Madball – Eagle Stage | (19h45 – 20h30) :



A la base, c’est à ce moment précis que je comptais faire ma petite pause mais je me suis dit que c’était l’occasion ou jamais d’assister à un show des légendes de Madball
Madball


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. Il est vrai qu’à part Sick Of It All
Sick Of It All


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, j’ai toujours snobé les groupes culte du Hardcore lorsque ceux-ci passaient en festival. La faute à mon manque d’intérêt pour la scène Old School mais également car il y avait toujours mieux en même temps. Pour une fois que ce n’est pas le cas, je fonce direction l’Eagle Stage qui est déjà bien remplie pour accueillir les New-Yorkais. Malgré mes paroles un peu médisantes, je vais passer un super concert. En effet, les musiciens débordent d’énergie et que dire de Freddy Cricien (chant) qui saute dans tous les sens. Musicalement, je trouve les morceaux bien plus efficaces en live, surtout grâce à des mosh parts qui donnent envie de tout fracasser. C’est toujours un peu spécial de voir des groupes comme Madball
Madball


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jouer sur une aussi grande scène car on voit bien que ça manque un peu de la folie qu’on retrouve habituellement dans les shows de Hardcore. Je suppose que l’ambiance aurait été encore décuplée s’ils avaient joué sur la Buzzard qui n’a pas de barrières mais, en contrepartie, il n’y aurait pas eu assez de place pour tout le monde. Après 45 minutes rudement menées, le groupe quitte la scène sous les applaudissements et avec le sentiment du travail bien fait. Content de pouvoir ajouter les Américains à mon tableau de chasse et c’était clairement mieux que ce que je pensais.

Imminence – Vulture Stage | (20h30 – 21h15) :



Quand on a une vue d’ensemble sur le Metalcore européen, on ne peut pas ne pas passer à côté de la scène suédoise qui fait grandement parler d’elle ces derniers temps (d’ailleurs, cela se verra à travers le week-end). La figure majeure de cette scène est sans conteste Imminence
Imminence


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qui s’est vu gravir plusieurs étages en très peu de temps grâce, notamment, à son dernier album en date The Black (2024). Cependant, la spécificité principale du groupe est l’utilisation, par le chanteur, d’un violon qui ajoute un côté presque cinématographique aux chansons. La hype se fait ressentir quand on voit le monde déjà présent devant la Vulture Stage. Sans perdre une seule seconde, la formation débute par la magistrale « Heaven Shall Burn » et son ouverture bien brutale. Quelle bonne idée de commencer par ce titre qui met directement l’ensemble du chapiteau en action. Sans trop de surprise, c’est justement le dernier album qui va être mis à l’honneur avec pas moins de 5 chansons jouées. Bien qu’elles gardent souvent la même construction, on ne peut nier leur efficacité, notamment l’opposition entre des refrains calmes et des couplets d’une grande puissance.

Ainsi que ce soit lors de « Continuum » ou « Desolation », je m’en prends plein la tronche. L’attraction principale est donc l’ajout d’un violon qui prend beaucoup de place en live et qui accentue encore davantage le côté épique de la prestation. Des morceaux comme « Ghost » ou encore « Temptation » sont toujours aussi cools et prolongent la bonne ambiance qui règne depuis le début. Sur scène, Eddie Berg (chant) est quelques fois possédé et montre toute l’étendue de sa palette vocale (même s’il est, des fois, soutenu par l’un de ses comparses). Lors du dernier titre « The Black », le frontman poussera un cri sans son micro dans le but d’accroître l’émotion ressentie pour un résultat plus que réussi. En somme, ce fut une très bonne prestation qui aura marqué l’assemblée et qui prouve que la scène suédoise est très solide.

Get the Shot – Buzzard Stage | (22h15 – 23h15) :



Photo prise par Dian VDH

Après une pause bien méritée pendant Body Count
Body Count


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car la setlist ne me plaisait pas du tout, direction la Buzzard Stage pour la première fois du festival. Comme il y a 2 ans, les Québécois de Get the Shot
Get the Shot


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se retrouvent comme headliner de la troisième scène. Bien que je sois venu un peu plus tôt, il est déjà difficile de se frayer un chemin à travers le chapiteau. En même temps, on peut dire que le groupe à la côte dans la scène Hardcore et tout le monde sait déjà que ça va être la grosse bagarre. Seulement, je pense que personne n’était prêt pour ce qui allait arriver, pas même la formation. En effet, lorsque les musiciens arrivent sur la scène, ceux-ci sont accueillis comme de véritables héros et cela présage déjà l’ambiance totalement dingue qui se prépare. Histoire de commencer tranquillement ou pas, Get the Shot
Get the Shot


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se présente avec « Ultimate Warfare » et je n’ai pas besoin de vous faire un dessin pour vous dire que c’est déjà un carnage. Les breakdowns ultra lourds et Beatdown du groupe démolissent l’entièreté des spectateurs et ce n'est que le début. Le public est déchainé et n’arrête pas de voler dans tous les sens en se jetant depuis la scène.

La musique des Québécois est violente et les enchainements entre des riffs Crossover Thrash et des breakdowns de zinzin marchent du tonnerre. Le moment fort du concert restera, selon moi, l’exécution de la nouvelle chanson « Dominant Predation » qui peut être simplement décrite comme une superposition de breaks pendant plus de 5 minutes. Je plains les courageux qui devaient se trouver dans le pit durant ce morceau. Également, « Deathbound » qui reprend la même structure, continuera d’achever les fans qui sont totalement en transe. Je ne compte plus le nombre de fois que la foule a envahi la scène et a montré qu’elle était complétement acquise à la cause du groupe. Bien évidemment, la formation ne va pas jouer pendant une heure, en même temps avec un rythme aussi soutenu physiquement, ça relèverait plus de la performance. Sans aucun doute l’un de mes concerts du festival car je ne m’attendais pas du tout à une ambiance pareille. Ce fut un véritable champ de bataille comme j’en vois rarement. Get the Shot
Get the Shot


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s’exprimera même sur les réseaux sociaux après le concert en disant que ce fut le meilleur show qu’ils ont donné ces 15 dernières années ! En tout cas, je pourrai dire que j’y étais.


Electric Callboy – Eagle Stage | (23h15 – 00h45) :



Et dire qu’il y a 2 ans, je les voyais en milieu d’après-midi sur cette même scène. Quand on pense aux groupes de Metal qui ont connus une explosion de leur côte de popularité ces dernières années, on pense directement à Electric Callboy
Electric Callboy


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. Bien que les Allemands existent depuis 2010, il aura fallu attendre le confinement et la parution de la chanson « Hypa Hypa » pour que tout s’enchaîne à une vitesse exponentielle. Nous voilà seulement 4 ans plus tard et la formation trône déjà dans les hautes sphères des gros festivals et est même capable d’être tête d’affiche comme c’est le cas ici. Mais la vraie question à se poser est : méritent-ils cette place ? C’est ce que je vais essayer de vous expliquer. Bon, je suppose que je ne vais pas vous surprendre mais la Eagle Stage est bourrée massacre et tout le monde a déjà hâte de se trémousser sur les morceaux entraînants du groupe. Le concert s’ouvre sur « Tekkno Train » et c’est déjà le bordel absolument partout. Comme on peut s’y attendre, nous allons avoir droit à presque l’entièreté de leur dernier album Tekkno (2022). Toutes les chansons sont accueillies avec une effervescence folle et tous les refrains sont repris en chœur par un public complétement acquis. Que ce soit lors de « Spaceman », « Mindreader » ou encore l’hilarante « Hurrikan », tout le monde est en feu. Electric Callboy
Electric Callboy


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ne renie pas complétement son passé en jouant quelques « vieux » morceaux comme « The Scene » ou « MC Thunder » qui permettra à l’ensemble du chapiteau de sauter dans tous les sens.

Afin de démontrer leur statut de tête d’affiche, les Allemands diversifient les chansons et vont même nous proposer un medley de cover avec notamment une reprise de « Let It Go » et de « I Want It That Way » des Backstreet Boys. Bien que ça puisse paraitre ridicule, le choix des chansons est totalement cohérent avec l’univers du groupe et l’apogée des covers est atteinte avec « Everytime We Touch » de Cascada. Au fur et à mesure du concert, les musiciens changeront de tenues afin de coller à celles des différents clips. Je m’en doutais déjà un peu mais les chansons les plus attendues sont bien évidemment, « Hypa Hypa », « Pump It » ou encore la nouvelle chanson « Ratatata » en collaboration avec Babymetal
Babymetal


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. Le public est à fond et sur scène, je n’ai rien à redire, tout est carré et propre. Le show exploite aussi de la pyrotechnie et on reçoit à plusieurs reprises des confettis et autres serpentins dans la tronche. Après 1h30 d’une performance qui est passée relativement vite, la formation clôt son set sur la déjà classique « We Got the Moves ». Au final, bien que j’aie passé un très bon moment, je ressors du concert un peu sur ma faim. En effet, j’ai l’impression que la sauce retombe un peu de mon côté et cela est sans doute dû au fait que leurs concerts sont presque tout le temps les mêmes. Du coup, mise à part un budget plus conséquent, je n’ai pas vraiment vu de différences avec leur prestation d’il y a 2 ans, surtout qu’une grande partie de la setlist était la même. Bref, malgré mon ressenti personnel, je comprends totalement la place d’Electric Callboy
Electric Callboy


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en tant que tête d’affiche car ils ont réussi à fédérer un public qui dépasse même la sphère du Metal.

C’est donc sur cette prestation que se termine la première journée du Jera qui aura été plaisante même si les quelques problèmes de son m’ont un peu déçu. La journée du lendemain s’annonce chargée donc je pars me ressourcer au camping afin d’être en pleine forme pour demain.

Remerciements au Jera on Air pour l’invitation et à Jürgen pour les photos.



Vous pouvez retrouver l’ensemble des clichés pris par Jürgen lors de cette journée juste ici : PHOTOS JEUDI
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AUTEUR : Maxime
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant of...
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant officiellement l'équipe en tant que rédacteur. Fan de breakdown et de pit bien énervé, il aura grand plaisir à te faire découvrir les scènes Metalcore et Deathcore (et bien plus) sous toutes leur...
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant officiellement l'équipe en tant que rédacteur. Fan de breakdown et de pit bien énervé, il aura grand plaisir à te faire découvrir les scènes Metalcore et Deathcore (et bien plus) sous toutes leurs formes....
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant officiellement l'équipe en tant que rédacteur. Fan de breakdown et de pit bien énervé, il aura grand plaisir à te faire découvrir les scènes Metalcore et Deathcore (et bien plus) sous toutes leurs formes....
Après avoir fait son stage de musicologie au sein du webzine, Maxime, fervent lecteur de chroniques, décide de prolonger l'aventure en rejoignant officiellement l'équipe en tant que rédacteur. Fan de breakdown et de pit bien énervé, il aura grand plaisir à te faire découvrir les scènes Metalcore et Deathcore (et bien plus) sous toutes leurs formes....

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